• il y a 2 mois
Transcription
00:00Quant à l'image d'Aya Nakamura,
00:02elle était absolument concernante.
00:05Ce qu'elle chante, d'abord, on ne le comprend pas.
00:07C'est quand même... Personne n'a jamais compris ses chansons.
00:10J'ajoute qu'elle a été condamnée pour violence conjugale.
00:14Et voilà.
00:16Et en plus, on l'a fait, c'était ça, la gloire,
00:19sortir de l'Institut.
00:21C'est à l'Institut, on est là pour défendre la langue française,
00:26et tout d'un coup, c'est Aya Nakamura
00:28qui reprend le flambeau,
00:30alors que son rapport à la langue française
00:34est pour le moins distendu.
00:35Mais qui sommes-nous, nous, les académiciens ?
00:39Des vieux cons. D'ailleurs, certains académiciens, hélas,
00:42ont intériorisé ce reproche.
00:43C'est un peu comme l'éducation nationale avec Bourdieu.
00:46Donc, dès qu'il s'agit de défendre la langue,
00:50il y a toujours un académicien ou deux ou trois qui disent
00:53non, non, il faut justement respecter dans la langue
00:57le principe d'hospitalité.
00:59Sinon, ça va être rétrécissement,
01:02on n'est pas la France-France, etc., etc.
01:06Et d'ailleurs, je rappelle que,
01:09justement, à l'Académie française,
01:11un communiqué avait été rédigé
01:15sur l'écriture inclusive
01:18où on disait qu'elle faisait courir un péril mortel à la langue.
01:23Une humoriste avait dit, à ce moment-là,
01:27le seul péril mortel à l'Académie,
01:31c'est la prostate de ses membres.
01:33Gentil pour nous, mais voilà.
01:35Donc, nous sommes des vieux schnock.
01:38Et la défense de la langue française, c'est tout ça.
01:41C'est l'apanage des vieux,
01:43des boomers qui nous ont bassinés assez longtemps
01:48et qui feraient mieux de disparaître.

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