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00:00Ce mardi 29 octobre, il y avait donc le dîner d'État au Palais Royal du Maroc avec l'énorme délégation française.
00:06On a une vidéo, regardez toutes les personnalités qui étaient au dîner et vous allez me dire si ça vous va, regardez.
00:14Alors donc, il y avait d'anciens politiques, il y avait Jacqueline, il y avait Éric Dupond-Moretti aussi.
00:21Alors Achidna Datiq-Alissouan on comprend, c'est le festival de Cannes aussi.
00:26Mais c'est vrai que là, ça engueule énormément les mecs, vous voyez, quand on voit ça, Gilles Verdet...
00:30– On ne comprend pas du tout.
00:31– Alors vous savez qu'il y a Bernard Montiel, que j'ai eu ce matin d'ailleurs, je vais vous raconter.
00:36Bernard Montiel qui a tweeté, je ne sais pas si on a le tweet de Bernard Montiel, je ne sais pas s'ils l'ont...
00:41– Ils l'ont montré là.
00:42– Je suis très heureux et fier d'avoir été invité dans mon buit des centres de sa majesté le roi du Maroc.
00:46Zéro centime pour le contribuable français, je dis ça pour les haineux, jaloux et frustrés.
00:50Je ne faisais pas partie de la délégation française mais celle de sa majesté.
00:52Alors j'ai eu Bernard, il me dit, oui, il a dit que ce n'était pas contre nous,
00:56c'est parce qu'il a reçu énormément de messages sur les réseaux, voilà.
00:59Mais qu'est-ce que vous en pensez de ça, Gilles Verdet ?
01:02– Pour moi, c'est un scandale.
01:04Là, c'est de la gabegie.
01:06Tous ces gens-là, ces artistes-là, mais qu'est-ce qu'on en a à faire ?
01:09Qu'ils aillent se prélasser dans un dîner d'honneur au Maroc.
01:12C'est quoi le projet ? C'est quoi l'idée ?
01:14Qu'est-ce que c'est que cette délégation hétéroclite ?
01:17Moi, je suis choqué.
01:18Là, pour le coup, on parle de gaspillage d'argent.
01:20– Oui, mais Bernard Montiel va dire que vous êtes un ineu.
01:21– Mais ce n'est pas grave, si je le vois, je lui dirais,
01:25qu'est-ce qu'il va foutre là-bas ?
01:26D'ailleurs, il est obligé de se justifier.
01:28Alors lui, il est né là-bas, on peut me dire, bon, ok.
01:30Mais honnêtement, moi, je trouve que s'il y avait un bon motif,
01:34M. Retaillon travaille à ce voyage, tout ça, ça le gâche totalement.
01:38Ce dîner me paraît surréaliste, voilà.
01:40J'ai honte, j'ai honte, franchement.
01:42Pour tous ceux qui étaient là-bas, j'ai honte pour eux, voilà.
01:45– Pour moi, le problème, ce n'est pas Bernard Montiel,
01:47c'est ceux qui décident d'inviter ces gens.
01:48Moi, si on m'invitait, j'irais, franchement,
01:50il ne faut pas faire les hypocrites.
01:50– Moi, je n'irais pas.
01:52– Là, ce n'est pas bien de dire ça.
01:53– Moi, non, je n'irais pas.
01:54– Non, mais bien sûr que si, mais vous êtes mêmé pour une hypocrite.
01:56– Non, moi, je n'irais pas.
01:58– Non, vous, vous avez dit que non.
01:59Vous, vous vous en foutez, mais il y a des gens pour qui…
02:02Non, mais parce que vous, ça ne vous intéresse pas.
02:04– T'as raison, Guillaume.
02:05– Il y a plein de gens qui sont contents d'aller manger
02:06dans un buffet gratos, d'aller faire le festival de Cannes, d'aller, voilà.
02:10– Chut, oh, oh, oh.
02:12– Par contre, en termes de symboles, c'est catastrophique.
02:14Encore une fois, on a un trou de milliards,
02:16de centaines de milliards à boucher.
02:18Et moi, j'aimerais bien que le gouvernement annonce
02:20un vrai plan d'économie, mais concret, concrète,
02:23pas en augmentant les impôts des Français,
02:25pas en rendant visible l'État.
02:26– Oui, bien sûr.
02:28– Mais moi, ce n'est pas contre eux, ce n'est pas contre le…
02:30– On n'a rien dit.
02:31– Ça, c'est Bruno Retailleau.
02:32Bruno Retailleau, en plus, il a travaillé.
02:33– Moi non plus.
02:34– C'est tout de suite, c'est les courses, disons, ça me saoule.
02:37– Par exemple, en disant, voilà, au lieu d'envoyer quatre avions,
02:39on a envoyé un avion, on a annulé les invités cette année par sobriété.
02:42J'aimerais bien aussi que le gouvernement donne un peu l'exemple,
02:44parce que c'est aux Français de faire des efforts pour gratter des centimes.
02:46– Même si c'est des petites économies par rapport aux trous qu'il y a,
02:50ce que vous n'avez pas compris, c'est que des symboles.
02:54– Oui, c'est ça, c'est que des symboles.
02:56– C'est comme les dîners à 400 000 balles quand on reçoit le roi de Belgique,
02:59on n'a plus les moyens, on n'a plus les moyens.
03:01– C'est des visites d'État ?
03:02– Ben si.
03:03– C'est bon, c'est bon, c'est bon.
03:04– C'est de la diplomatie, c'est comme ça que ça se fait.
03:05– Ça c'est de la diplomatie ?
03:06– Oui, c'est une délégation, c'est une visite d'État,
03:09c'est ce qu'il y a de plus haut en matière de relations internationales.
03:12Et donc il y va avec tout un cortège d'artistes, d'hommes d'affaires, etc.
03:16Tout ça représente la France, et le roi du Maroc,
03:20quand il vient en France, il fait pareil dans l'autre sens.
03:22C'est censé être la manifestation la plus classe possible de la France.
03:26– S'il a les moyens, il fait ce qu'il veut, le roi du Maroc.
03:28Nous, on n'a pas les moyens.
03:29– Ce n'est pas Macron et ses potes qui y vont,
03:30c'est la France qui se déplace pour rencontrer le Maroc.
03:32– Ah oui, c'est pas la France qui se déplace.
03:33– C'est censé être la plus classe possible.
03:34– Je vais vous dire la vérité, vous voyez ce que vous dites ?
03:36– La France en tant qu'État, pas en tant que population.
03:38– Moi, ça me rend fou ce que vient de dire Guénolé.
03:40– Oui, moi aussi.
03:41– C'est exactement tout ce que ne veulent pas entendre les Français.
03:44Guénolé, encore, à côté de la plaque.
03:46Il y a la plaque de…
03:47– Excusez-moi, ça, je l'enseigne, c'est quand même mon domaine de…
03:49– Vous l'enseignez, ben alors…
03:50– C'est la relation internationale.
03:51– J'espère que vous ne serez jamais mon prof.
03:52– Mais c'est la relation internationale, c'est comme ça que ça fonctionne.
03:55– Eh non, qu'est-ce qu'on a dit ?
03:57Guénolé, regardez ce qu'a dit Guénolé, regardez ce qu'a dit Guénolé.
04:01Il a dit, on envoie les Français.
04:03– Non, je n'ai pas dit ça.
04:04– Si, si, vous avez dit ça.
04:05– Non, je n'ai pas dit ça.
04:05– Vous avez dit…
04:06– C'est la France.
04:06– Vous avez dit, ce n'est pas la France, ça, ce n'est pas la France.
04:08Non, mais je vous le dis, ça, ce n'est pas la France.
04:10La France, ce n'est pas ça, la France, ce n'est pas ça.
04:12C'est peut-être votre France, Guénolé.
04:14La France de l'élite et la France de ceux qui se gavent.
04:16– Pas du tout.
04:18– Ben, si, si, je vous le dis, Guénolé.
04:20Et la France, c'est votre France, mais ce n'est pas la France.
04:22– Là, vous dites n'importe quoi.
04:24Je vous aime, mais là, vous dites n'importe quoi.
04:26– Je ne pense pas que je dise n'importe quoi.
04:28– Mais si, ce n'est pas ma France à moi, je ne déconnais pas à ces gens-là.
04:30Donc, de dire que c'est la France, ça, ce n'est pas la France.
04:32– C'est la France diplomatiquement parlant.
04:34– Ça n'est pas la France, croyez-moi.
04:36– Ça s'est toujours fait déjà au Moyen-Âge, vous aviez tout un confort.
04:38– Avec ce fast-langue, c'est apparemment que non.
04:40– Avec ce niveau de fast-langue que je ne connais pas.
04:42Isabelle Morinibos.
04:44– C'est le nom, comment tu peux dire ?
04:46Non, effectivement, moi, je me sens profondément française
04:48et quand je vois ce voyage, ça ne représente pas du tout pour moi la France.
04:50Je trouve normal qu'ils y aillent.
04:52Ne me dis pas que Jacques Langue-Dupont-Moretti, là,
04:54c'est logique au fait qu'ils y soient.
04:56Et même, alors, il y a des rapports d'amitié.
04:58Mais, pardon, Gérard Darmant, je suis désolée,
05:00à 122, non.
05:02Pas à l'époque actuelle.
05:04– Oui, Gilles, qu'est-ce que tu as ?
05:06– Non, mais c'est une honte ce que dit Thomas Guénolé.
05:08C'est vraiment la gauche caviar, la gauche beau.
05:10Vous, je vous aurais bien vu dans ce voyage-là.
05:12Franchement, j'y serais allé.
05:14J'y serais allé si tu étais en honneur.
05:16– Il est salé.
05:18– C'est une visite d'État.
05:20Vous l'entendez, ça, ce n'est pas des vacances.
05:22– Ce n'est pas des vacances, ça ?
05:24– C'est une représentation diplomatique de la France au plus haut niveau.
05:26– Mais les artistes, qu'est-ce qu'ils foutent là-bas ?
05:28– Guénolé, Guénolé, stop, stop.
05:30– Il est hors sol.
05:32– Vous saoulez tout le monde, vous êtes hors sol.
05:34Il est en moonwalk toute la journée, lui.
05:36– Les Français, ils se triment.
05:38À partir du 15 juin, ils sont déjà en déficit.
05:40Ils se demandent comment ils vont pouvoir nourrir leurs enfants.
05:42Et tu vois, les gens ne vont pas venir pendant trois jours
05:44manger des tagines et tout.
05:46Oh, c'est merveilleux, c'est la diplomatie.
05:48– C'est un acte diplomatique.
05:50C'est-à-dire des contrats, à obtenir ces histoires de QTF et compagnie.
05:52Ça participe d'une démarche d'influence.
05:54C'est comme ça que la diplomatie fonctionne.
05:56– Vous croyez que Damien Dupond-Moretti…
05:58– Ça fait partie des relations diplomatiques.
06:00Et ça le fait depuis plusieurs millénaires.
06:04– Elle est belle ta gauche.
06:06– Je vous jure que c'est vrai.
06:08– Après, là où je ne suis pas tout à fait d'accord avec Guyl,
06:10c'est que parmi les artistes, parmi les people, parmi les sportifs,
06:14il y a des gens qui, au départ, sont des binationaux
06:16et qui sont très modestes, qui ne sont pas d'extraction riche,
06:18comme tu dis, et qui justement, grâce à la France,
06:20grâce à l'ascenseur social, sont devenus célèbres, riches,
06:24et qui ont réussi.
06:26C'est un honneur aussi de montrer que la binationalité,
06:28c'est quelque chose qui fonctionne.
06:30Tu devrais être content de ce marqueur-là, malgré tout.
06:32– Ça ne nous amène pas à 122.
06:34– Guillaume, qu'est-ce que tu en penses ?
06:36– À ce moment-là, qui payent leurs billets ces gens-là ?
06:38Moi, je trouve que les images sont choquantes.
06:40Les images du dîner, j'ai bien compris que c'était le Maroc qui payait,
06:42mais ça fait que ces mêmes dîners existent en France,
06:44avec les mêmes moyens et parfois encore plus.
06:46Je trouve que montrer ça aux Français,
06:48encore une fois, c'est en termes de symbolique, c'est catastrophique.
06:50Les bouteilles de champagne à 1500 balles,
06:52les trucs, il faut arrêter, les gars, au bout d'un moment.
06:54– Akim, je trouve ça très bien qu'il soit là.
06:56Il joue dans un club français le plus important.
06:58– Il est marocain, Akim, c'est très bien.
07:00– Il est invité aussi par la délégation.
07:02– Symboliquement, tu ne peux pas dépenser l'argent public
07:04des Français n'importe comment.
07:06– Ils n'ont pas compris le symbole, en fait, mais ce n'est pas grave.
07:08J'aimerais bien voir ce qu'en pensent les téléspectateurs.
07:10Après, on va parler d'Yacine Médard.
07:12Et bien voilà, êtes-vous choqués 87% ?
07:14– Ah oui. – Merci.
07:1687%, merci.
07:18S'il vous plaît, arrêtez de discuter les chiffres.
07:20Moi, quand j'ai une mauvaise note, je ne la discute pas
07:22et je dis merci, je vais aller retravailler.
07:24Merci.
07:26Emmanuel Macron, vous savez qu'il y a eu
07:28cette polémique autour de Yacine Bellata.
07:30Regardez ce qu'a dit Emmanuel Macron
07:32concernant cette affaire, puisqu'on lui a posé la question.
07:34Voilà.
07:36Alors, sur ça, qu'est-ce que vous en pensez ?
07:38– Bien répondu, je suis d'accord avec lui.
07:40C'est une anecdote par rapport à tout ce qu'on vient de dénoncer.
07:42Yacine Bellata, c'est une anecdote.
07:44On est pour, on est contre, mais pour moi, ce n'est pas le problème.
07:46Le problème, c'est le faste délirant
07:48de ce voyage qui coûte un prix faramineux
07:50et qui est totalement disproportionné.
07:52– Il est normal que le Président ne réponde pas
07:54à une question qui est une énorme polémique en France
07:56et qui botte en touche en disant que c'est anecdotique.
07:58Écoutez, vous savez quoi, vos petites questions, là,
08:00j'y répondrai pas. – Parce qu'Emilien Paris,
08:02c'était anecdotique, il en a fait des kilocaisses dessus.
08:04– C'est vrai.
08:06– Pour moi, la présence ou l'absence de Yacine Bellata,
08:08je vais vous dire franchement, avec des mots,
08:10j'en ai rien à foutre.
08:12C'est pas le problème de ce voyage et ça m'énerve.
08:14– Calmez-vous parce que j'ai une mauvaise nouvelle pour vous dans un instant.
08:16Gardez quand même des forces.
08:18– D'accord, mais c'est parce que je suis énervé
08:20parce que ça masque le vrai problème et c'est ça qui m'énerve.
08:22Vous êtes plutôt intelligente, Valérie Benahim, plutôt.
08:24– Plutôt, j'aime bien.
08:26Je vais garder intelligente.
08:28– Mais là, vous frôlez la stupidité.
08:30Parce qu'en fait, vous ne voyez pas, c'est dingue,
08:32vous ne voyez pas le problème.
08:34C'est le symbole.
08:36– J'aimerais bien avoir l'avis de Paul Ska qui est en dehors de tout ça.
08:38– À mon avis, il ne va pas vous plaire, peut-être, je pense.
08:40– Allez-y, avec plaisir.
08:42– Je suis un peu de l'avis de Thomas parce que je me dis,
08:44je défend tout le temps les Français, les agriculteurs et compagnie,
08:46mais là, c'est le président.
08:48C'est logique, il ne va pas aller manger un kebab dans la Medina.
08:50– Non, mais ce n'est pas ça.
08:52– C'est évident que…
08:54C'est le président, c'est logique, je ne comprends pas le scandale.
08:56– On ne parle pas du président, ma chérie.
08:58On parle de toute la délégation, tous les gens qui sont les présidents.
09:04– Brigitte Macron, c'est normal. Rachida Dati, c'est normal.
09:06– C'est normal.
09:08– L'autre ministre, Anne Gentil, c'est normal.
09:10Après, il y en a qui n'avaient rien à faire là-bas.
09:12– Je n'ai pas peur, s'ils sont invités, ils vont y aller.
09:14Moi, si je suis invitée, je vais y aller, c'est logique.
09:16– Ils n'ont rien à faire là-bas. Si vous êtes invité, vous allez y aller.
09:18– Il y avait une trentaine de people qui sont…
09:20– Qui serait allé ?
09:22– J'ai vécu au Maroc en plus.
09:24– Tous les Suisses bouboulent.
09:26– Pas du tout.
09:28– J'ai vécu, ça aurait été normal.
09:30– Je vais aller en Tunisie.
09:32– Ce serait normal que vous y alliez pour représenter la France aussi.
09:34– Je vais aller en Tunisie, je n'ai pas besoin d'eux.
09:36Je vais prendre l'arme d'avion et y aller en tant que…
09:38– Pour représenter la France dans une visite d'église.
09:40– C'est un honneur.
09:42– Si quelqu'un veut représenter la France, aller manger des abaillons
09:44avec du bouscoutou, ne t'inquiète pas, je vais y aller.
09:46Donc arrêtez de faire les conneries.
09:48Je ne vais pas faire le gugus, m'habiller en costard comme un gugus.
09:50Non mais franchement, arrêtez.
09:52Pour moi, c'est un truc de Suisse bouboule.
09:54– C'est une ambassade.
09:56– C'est bon, c'est bon, c'est bon.
09:58On a su que vous allez gagner.
10:00– Mais quand vous dites que la France vous a tout donné,
10:02vous êtes fiers de ça ?
10:04– Mais c'est la France, c'est les Français qui m'ont donné,
10:06ce n'est pas les décideurs.
10:08– La France en tant que symbolique.
10:10– C'est les téléspectateurs qui m'ont…
10:12Je vais vous dire, comme on dit,
10:14comme m'a dit, vous avez vu,
10:16il y avait notre actionnaire,
10:18Vincent Bolloré,
10:20vous avez vu quand il était
10:22entendu par la commission,
10:24c'est très important.
10:26Il a dit, la seule chose,
10:28Cyril Hanouna, c'est juste plus de 2 millions
10:30de personnes tous les soirs, c'est tout.
10:32Il a dit, le reste, il s'en fout.
10:34Voilà, je vous le dis.
10:36Moi je vais vous dire, c'est pas d'aller faire
10:38le gugus en soirée,
10:40qui va faire avancer les choses,
10:42ou qui va faire qu'il va y avoir plus de gens.
10:44Moi je vous dis, aujourd'hui, c'est comme vous me dites,
10:46la France m'a beaucoup apporté, c'est les Français.
10:48C'est les téléspectateurs, c'est les gens
10:50qui sont derrière moi depuis des années,
10:52c'est le public, c'est ça.
10:54C'est pas des mecs, moi, on ne m'a jamais aidé,
10:56il n'y a jamais un chef d'Etat ou un truc comme ça
10:58qui m'a aidé, bien au contraire, vous le savez.
11:00Mais c'est le rayonnement, Cyril, aussi,
11:02ça fait plaisir.
11:04Par exemple, Mitterrand, il l'a amené Sophie Marceau
11:06en Asie, parce qu'en Asie, ils étaient foudèles.
11:08Mais il y va lui-même, Cyril.
11:10Il a besoin de ce greffel, d'un voyage officiel,
11:12de courtisans.
11:14Il y a une liste de personnes, à la fois des industriels,
11:16des politiques.
11:18Mais on a dit des industriels, on a dit oui.
11:20Des industriels, des politiques.
11:22Et là, il y avait une centaine de people
11:24pour le rayonnement, aussi, culturel.
11:26Regardez ce que disent les Français.
11:2880...
11:30On a le droit de ne pas penser.
11:3287, maintenant. Plus on parle,
11:34plus vous parlez, plus ça dégringole.
11:36Merci.
11:38Plus on parle, plus ça dégringole.
11:40On dirait Anne Hidalgo au président de la dernière sélection présidentielle.

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