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Le bilan provisoire des inondations qui frappent l'Espagne est monté à 205 morts, ont annoncé les autorités ce vendredi. Ce chiffre pourrait encore grimper car de nombreux disparus sont encore introuvables. Et pour Yamina Saheb, co-auteure du rapport du GIEC, "personne n'est à l'abri" face aux inondations ou autres catastrophes climatiques.

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Transcription
00:00Oui, personne n'est à l'abri. Et normalement, après ce qui s'est passé en Espagne, on devrait, au niveau européen, considérer la question climatique comme une question de sécurité parce que ce qu'on voit, c'est la protection des citoyens, de la population et la protection des choses essentielles pour qu'il y ait vie en fait.
00:19Il y a un problème d'eau, il y a un problème d'alimentation, etc. Après, il y a aussi le problème de la pollution des sols et tout ce qui va derrière.
00:26Le problème que l'on a, c'est qu'au moment où ça, ça se passait la même semaine, en fait, où ça se passait à peu près la même semaine où ça se passait en Espagne, les sénateurs, chez nous, ont voté des lois anti-protection des citoyens.
00:39Par exemple, ils ont voté une loi pour... Aujourd'hui, l'objectif de réduction des émissions en France est un objectif contraignant. Ils veulent le rendre non contraignant, ce qui n'est pas possible par le droit européen.
00:51Mais quand même, les sénateurs ont voté ça. Ils ont aussi voté de nouvelles dérogations sur la loi zéro artificialisation des sols parce que ce qu'il y a derrière ça, il y a la question climat, mais il y a aussi, parce qu'il y avait trop de vapeur d'eau en région du Richemont, la bétonisation à outrance et donc l'artificialisation des sols et le fait qu'on ait voulu depuis les années 50 dompter la nature.
01:14On a voulu s'imposer la nature.

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