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L’avis de Florent Curtet, ancien hacker, expert en cybersécurité.

Il est le cofondateur de l’ONG Hackers sans frontières qui propose, notamment, une assistance d’urgence aux victimes de cyberharcèlement et aux établissements de santé victimes de cyberattaques.

Il publie « Hacke-moi si tu peux - Mémoires d’un cyberpirate repenti ».

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Transcription
00:00Le monde est aux mains des hackers.
00:02Oui, c'est une évidence, c'est-à-dire qu'ils ont un pouvoir de nuisance et d'ingérence.
00:05Ça, c'est du sûr à 100%.
00:06Maintenant, on peut aussi en revenir aux bases de la base.
00:10Le monde, il est quand même entre les mains de ceux qui ont de l'argent.
00:13Et, effectivement, les meilleurs hackers sont des hackers qui sont issus d'équipes,
00:19ce qu'on appelle les APT, Advanced Persistent Threats.
00:22C'est des sortes de commandos de hackers qui sont, eux, évidemment,
00:26payés par soit l'État chinois, soit l'État russe et aussi l'État ukrainien.
00:32Les Indiens sont très bons, les Pakistanais sont très bons.
00:35Les États-Unis sont très forts parce que la NSA nous a quand même montré
00:40qu'ils étaient capables d'écouter tout le monde quand ils le voulaient.
00:43Donc, oui, bien sûr.
00:44Maintenant, dans les conflits actuels, la diplomatie,
00:49c'est-à-dire un chef d'État qui appelle un autre chef d'État,
00:51ça sera plus puissant que les ingérences.

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