• il y a 4 semaines
Alors que le procès de huit personnes jugées pour leur rôle dans l'assassinat de Samuel Paty débute ce lundi 4 novembre, le journaliste Amaury Brelet regrette « qu’une partie des complices dans cette affaire ne soit pas sur le banc des accusés». 

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Transcription
00:00On peut regretter toutefois qu'une partie des complices dans cette affaire ne soit pas sur les bancs des accusés.
00:05Et je pense évidemment à ceux de l'administration de l'éducation nationale,
00:10aux professeurs, aux enseignants qui n'ont pas soutenu et qui ont même dénoncé à l'époque,
00:14qui ont participé à la curée de Samuel Paty, à la responsable de l'établissement
00:18et à toute la chaîne de responsabilité de l'éducation nationale jusqu'au plus haut sommet de l'État.
00:22Et aujourd'hui malheureusement, et ça a été très bien dit et répété par la sœur,
00:26la propre sœur de Samuel Paty, les choses n'ont pas changé.
00:29Le pas de vagues continue, on l'a encore vu en début d'année lorsque ce proviseur du lycée Ravel à Paris
00:33a dû quitter ses fonctions, menacé parce qu'il avait demandé à une élève d'enlever son voile.
00:37À l'époque, le rectorat avait expliqué qu'il avait quitté son poste pour des raisons personnelles.
00:42Personne n'a été viré, la personne qui a publié ce communiqué n'a pas été virée.
00:46Malheureusement aujourd'hui, les professeurs sont toujours agressés,
00:49environ 10% chaque année et le pas de vagues continue.

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