François Trillon, Philippe Spanghero, Yoann Huget reçoivent Henry Chavancy, trois-quart centre du Racing92 et Jessy Trémoulière, meilleure joueuse du monde en 2018 et joueuse à l'ASM Romagnat.
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SportTranscription
00:00Les vraies voies du rugby, 20h-21h, François Triot.
00:05Les vraies voies du rugby, l'émission du lundi qui traite de toute l'actu rugby.
00:10Au sommaire, ce soir, le Racing 92, un des lauréats du week-end top 14 qui va faire une petite pause.
00:16Henri Chavancy sera notre invité dans cette émission.
00:19Dans la deuxième demi-heure, ce sera le grand témoin des vraies voies du rugby, ce sera la grand témoin.
00:24C'est Jessie Trémoulière, retour sur la première qui a eu lieu ce week-end,
00:29le match féminin diffusé en baissée de rideau à SM Romagna, Lyon, du Stade Bordelais.
00:35Bref, les garçons ont ouvert la voie aux filles.
00:38Comment ça s'est passé ? On va en parler avec une des joueuses, donc Jessie Trémoulière.
00:41Vous pouvez bien sûr nous appeler au 0826-300-300.
00:43On parlera également d'une belle opération, un challenge militaire avec une joueuse qui va disputer ce match.
00:51Ce sera aux alentours de 20h45, ce sera le 11 novembre.
00:54Puis vous nous appelez au 0826-300-300. C'est parti pour une heure 100% rugby.
00:58Sud Radio, les vraies voies du rugby.
01:01Bonsoir Yoann Hugé. Bonsoir messieurs. Bonsoir Philippe Spanguero.
01:05Bonsoir, vous êtes très élégant, une chemise messieurs, autant que toi.
01:09Avec Yoann, on s'est texté, on a dit tiens, ce soir on fait un petit effort.
01:13Là, ça pique les yeux tellement c'est beau.
01:15Oui, mais c'est parce que c'est aussi la tournée internationale qui arrive.
01:18On est sur le 31. Bien sûr, c'est ça.
01:21C'est les tests qui arrivent dès samedi, d'ailleurs on le vivra sur Sud Radio.
01:25Ce France-Japon, samedi soir. Bonsoir Quentin Cabanis.
01:28Bonsoir, pas de costume pour moi.
01:30Oui, mais vous êtes bien sûr dans l'ombre.
01:32De toute façon, on ne me voit pas, donc ça sert à rien.
01:34Mais on vous entend. Et quelle voix, quelle voix.
01:36Surtout quelles infos, puisque si vous avez raté les infos rugby du lundi, Quentin est là.
01:41Exactement, avec les infos principales et notamment le groupe des 42,
01:46sélectionné par Fabien Galtier pour préparer le match contre le Japon.
01:49On peut noter le forfait de Nolan Legarest, qui est le carton rouge reçu ce week-end par Wauquiez.
01:54Brennan est sorti sur Blessure ce week-end et il sera forfait, comme Régis Montagne.
02:00C'est Antonio et Tixcon qui vont être appelés pour les remplacer.
02:03Moefana, lui, peut postuler, tout comme Julien Marchand et Baptiste Serin,
02:08qui fait son retour dans le groupe.
02:10A noter aussi l'arrivée du jeune Clermont-Thouas d'Haricarer.
02:13Joe Marler, une légende du rugby anglais, stoppe sa carrière internationale avec le 15 de la Rose.
02:1995 sélections pour le pilier anglais à la crête.
02:23Et il a décidé de s'arrêter, il l'a dit sur ses réseaux sociaux.
02:27Il ne peut plus faire aussi bien qu'avant, il est temps de stopper.
02:30Il devrait tout de même finir son contrat avec les Harlequins et raccrocher les crampons en fin 2025,
02:35donc à la fin de la saison.
02:37Des nouvelles de nos futurs adversaires, la Nouvelle-Zélande,
02:40les All Blacks qui ont battu l'Angleterre ce week-end 24 à 22.
02:43Mais Scott Robertson a confirmé que Boden Barrett et Cody Taylor,
02:47touchés à la tête, seront absents pour le prochain test contre l'Irlande.
02:51Et l'ouvreur pourrait même manquer le match contre l'équipe de France.
02:54Et puis enfin, une dernière news qui est tombée il y a quelques minutes,
02:56on connaît le prochain entraîneur du Castro Olympique.
02:59Ce sera Xavier Sadourny qui prendra le relais après Davinson.
03:02A l'issue de la saison, le coach du CEO qui ne sera pas prolongé.
03:06Voilà, ça c'est une info quand même Johan.
03:09Surprenante, aussitôt.
03:11Les Castrés ont dit, par l'intermédiaire du Président,
03:14qu'ils avaient la volonté d'être fixés assez tôt.
03:17Il y a eu des discussions avec les joueurs, tu veux dire ?
03:20Ou les dirigeants ?
03:21Non, les dirigeants.
03:22D'accord.
03:23Voilà, et Jérémy Davinson.
03:24Et voilà, ils avaient la volonté d'être fixés assez tôt.
03:27Il y a eu des discussions avec Spitzer qui demandaient un peu de temps pour réfléchir.
03:31Du coup, le Castro Olympique a décidé de se tourner vers Xavier Sadourny
03:34et de le faire monter en gamme et qu'il devienne l'entraîneur principal la saison prochaine.
03:38Philippe Spanghero, toi qui connais bien la maison Castres,
03:41surpris par cette promotion ?
03:44Alors, pas par la promotion, parce que c'est vrai que Castres,
03:48même si c'est un peu différent de la culture toulousaine,
03:50a cette culture quand même des entraîneurs qui ont porté le maillot.
03:53Il y a eu bien sûr Christophe Rios, il y a eu longtemps Mauricio Reggiardo,
03:56il y a eu Hugo Mola.
03:58Et donc, même si Xavier Sadourny a peu joué à Castres,
04:02il est quand même là dans le staff depuis longtemps.
04:05Donc, on aime la continuité du côté du CO,
04:07mais surpris par l'annonce si tôt,
04:09parce qu'on a l'impression que ça va plutôt bien du côté du CO,
04:12surtout après le match de ce week-end,
04:14que Jérémy Davidson est apprécié par son groupe.
04:17Donc oui, il devait être en fin de course,
04:21et à la fin de leur histoire commune,
04:23mais surpris par le timing, pas tant par la promotion de Xavier.
04:26Le timing, puisque là, on arrive au bout du tiers de la saison,
04:30neuvième journée.
04:32Voilà, Castres qui l'a emporté, on le rappelle,
04:34sur le gong, même au-delà de la sirène,
04:37à la 84e minute face à Montpellier, 30 à 26.
04:40Les Castres qui avaient été menés tout le match sur leur pelouse,
04:44par les Héroltés.
04:46L'une des belles performances du week-end,
04:49elle est signée le Racing 92,
04:51qui l'a emporté à Pau pour en parler avec nous,
04:54notre première invitée dans la voie du rugby.
04:55On est très heureux de l'avoir avec nous,
04:57c'est Henri Chavancy.
04:58Bonsoir Henri.
05:00Bonsoir.
05:01Merci d'être avec nous.
05:02Johan Uge, je ne vous présente pas.
05:04Salut Henri.
05:05Salut Johan.
05:06Voilà, vous avez été longtemps adversaire,
05:09et également partenaire en équipe de France.
05:1336 ans, Henri.
05:16Voilà, surtout une carrière,
05:18ça c'est quand même un fait complètement rare,
05:20on va y revenir, mais quand même,
05:21un seul club, et depuis que tu es Benjamin, c'est ça ?
05:25Oui, je suis arrivé au Racing à l'âge de 11 ans,
05:29et c'est vrai que j'ai eu la chance de pouvoir y faire toute ma carrière.
05:33Je pense que maintenant il est trop tard pour s'en aller,
05:36donc j'y finirai, mais j'y finirai ma carrière.
05:42Et la performance de ce week-end,
05:44neuvième journée du Top 14, victoire à Pau 33-23,
05:47elle fait du bien parce qu'elle vous met quand même
05:49dans la première moitié quasiment du classement.
05:54Ça fait partie des bons moments,
05:56même quand on a tout vécu avec ce club ?
06:00Oui, forcément, les victoires extérieures,
06:02ça reste toujours des moments sympas,
06:05d'autant plus dans cette période un petit peu délicate
06:07qu'on était en train de vivre,
06:09donc elle fait du bien comptablement,
06:11et elle fait du bien aussi à la tête avant cette petite trêve.
06:14Philippe Songhero, peut-être une petite question pour Henri,
06:18ou une remarque, avant de donner la parole à Yoann, bien sûr.
06:22Salut Henri, d'abord on est très heureux de t'accueillir,
06:25parce que comme le disait François,
06:27c'est vrai que le joueur d'un seul club c'est devenu rare,
06:30et puis au-delà de ça, tu portes quand même les belles valeurs
06:33que notre sport essaie de transmettre,
06:35et pour ça, on te remercie tous.
06:38J'ai une question qui concerne un peu ce racing d'aujourd'hui,
06:43et des dernières saisons,
06:45on a senti plusieurs transitions depuis le titre de 2016,
06:51et puis cette génération un peu dorée,
06:53avec plein de joueurs d'expérience, plein de leaders,
06:56on a senti au fil des années que tu étais un peu esselé dans le leadership.
07:00Est-ce que tu penses que ça a été un des maux du racing ces dernières saisons,
07:03peut-être cette jeunesse, ou ce manque de leadership à tes côtés,
07:07à certains moments importants,
07:09où on a senti un manque de caractère collectif ?
07:12Je ne sais pas, c'est vrai qu'on a énormément de leaders,
07:15de joueurs d'expérience qui nous ont quittés ces dernières années,
07:20et je crois que depuis que Stuart Lancaster est arrivé,
07:24il essaye de faire émerger justement de nouveaux leaders,
07:27avec des jeunes joueurs qui montent en puissance,
07:30et certaines recrues aussi qui nous amènent énormément.
07:34Je crois que si on fait l'état des lieux aujourd'hui de l'effectif du racing,
07:41je crois qu'on a la chance quand même d'avoir de nombreux joueurs d'expérience,
07:44des joueurs qui ont connu le niveau international,
07:48et qui m'aident énormément au quotidien dans la gestion de l'équipe.
07:52Si c'est ta question, je ne me sens pas esselé,
07:55au contraire, je crois qu'il y a de nombreux leaders qui émergent,
07:59et c'est de bonne augure pour la suite.
08:02Johan, pour Henri Chavancy, joueur emblématique du Racing 92 ?
08:07Légendaire, bientôt.
08:09Mais ouais, mais...
08:10Bientôt légendaire.
08:11Non, salut Henri, j'avais une question,
08:13c'est que j'ai discuté avec plusieurs joueurs,
08:15parce qu'on se croise souvent,
08:17et vous avez tous l'impression d'adhérer au projet de Stuart Lancaster,
08:21qui est arrivé il y a deux saisons maintenant,
08:23mais on a du mal à le voir, nous, devant la télé,
08:28le retranscrire sur le terrain.
08:30Est-ce que tu peux juste nous éclairer
08:32quels sont les petits problèmes qui s'opposent
08:37entre votre ressenti et l'adhésion à Stuart,
08:40et ce qui se passe aussi sur le terrain ?
08:43D'abord, je comprends un petit peu
08:46cette expectative qui peut être perçue de l'extérieur,
08:51parce que, sur le contenu,
08:53je crois que notre début de saison est très poussif,
08:55il est très moyen.
08:57Comme tu l'as dit, on est vraiment à fond derrière le coach,
09:02on est à fond derrière Stuart,
09:03qui est arrivé l'an dernier,
09:05avec un nouveau projet,
09:06avec un nouveau système de jeu,
09:08et c'est vrai que l'an dernier,
09:10on avait fait un super début,
09:12on était premiers à la 13 hivernale,
09:15et c'est vrai qu'on a eu beaucoup de mal
09:17sur la deuxième partie de saison.
09:19Cette année, on a fait un départ, encore une fois,
09:22assez moyen dans le contenu,
09:24mais si on fait un bilan un petit peu comptable,
09:27je crois qu'on a 5 victoires, 4 défaites,
09:30dont 2 après la sirène à Casses,
09:33qui est contre la Rochelle.
09:35Je crois qu'il n'y a pas le feu,
09:38on continue à travailler dur au quotidien
09:41pour faire mieux,
09:42parce qu'on est conscients, encore une fois,
09:43qu'on doit faire mieux,
09:44si on veut espérer remplir les objectifs qui sont les nôtres.
09:49On est tous ensemble sur le même bateau
09:52et dans la même direction.
09:54Encore une fois, on a confiance dans ce projet-là,
09:57et moi, avec mon expérience,
09:59j'espère que ça sera dès cette année,
10:02mais en tout cas, je suis assez confiant
10:04pour l'avenir du club.
10:06Comment, justement, on arrive,
10:07quand le temps de jeu se réduit,
10:09comme c'est ton cas cette saison, Henri,
10:12comment on arrive à garder ce leadership ?
10:14Tu l'exprimes autrement aujourd'hui
10:16vis-à-vis de tes partenaires.
10:18C'est plus du mentoring auprès des jeunes.
10:20Comment tu vis ça au quotidien ?
10:25C'est vrai que cette année, j'ai moins de temps de jeu,
10:28donc ce n'est pas forcément toujours facile,
10:31notamment avec mon caractère un peu de cochon,
10:34mais c'est vrai qu'à mon âge,
10:36il faut aussi que j'essaie d'apporter autrement,
10:39notamment en dehors du terrain,
10:42rester vigilant sur le comportement,
10:45sur l'attitude, sur l'éthique de travail au quotidien,
10:48à l'entraînement, notamment avec les jeunes joueurs.
10:52J'essaie d'être le plus positif possible là-dessus.
10:57Je pense que je prends du plaisir aussi
11:01à apporter à l'équipe autrement.
11:05Philippe ?
11:07Juste pour rebondir par rapport à ça,
11:09c'est vrai qu'il y a cette notion de transmission
11:12parce qu'en effet, tu es l'homme d'un seul club,
11:15et c'est vrai que cette âme du Racing,
11:18par tout un tas de choses,
11:20par peut-être quelques erreurs de communication,
11:23par le fait aussi, comme vous avez vu,
11:25bouger beaucoup, pas avoir de stade fixe,
11:28avoir du mal à fédérer votre public,
11:30est-ce que tu trouves que c'est un des enjeux de demain aussi
11:33de retrouver cette âme du Racing
11:35que tu as connue à l'époque à Colombes,
11:37qui était un peu différente
11:39et qu'on sent un peu moins présente aujourd'hui ?
11:43Oui, en tout cas, ce qui est important,
11:45c'est d'arriver à la transmettre cette âme à l'extérieur,
11:49parce qu'à l'intérieur, je peux vous assurer
11:51qu'elle existe bel et bien.
11:53D'ailleurs, à chaque fois que les joueurs nous rejoignent,
11:56ils disent à chaque fois qu'ils sont étonnés
11:59et qu'ils ne s'attendaient pas à ce que justement
12:01le groupe vise aussi bien
12:03et qu'il y ait une telle identité dans ce club.
12:06Donc voilà, maintenant à nous de transmettre
12:09justement cette identité, cette âme,
12:11pour que l'image du club soit l'image
12:14de justement nous, ce qu'on ressent à l'intérieur.
12:18Henri, on a une petite pause à faire.
12:21Est-ce qu'on peut te garder juste après la pause
12:23qui va durer deux minutes
12:25et on te reprend pour quelques minutes encore
12:27pour poursuivre cette discussion ?
12:29Est-ce que c'est OK pour toi ?
12:31Avec plaisir.
12:32Allez, merci Henri Chavancy, notre invité
12:34Les vraies voies du rugby sur Sud Radio
12:36avec Yoann UG et Philippe Smanghero dans un instant.
12:38A tout de suite.
12:45Avec Yoann UG, Philippe Smanghero et vous
12:47au 0826-300-300.
12:48Henri Chavancy, on va dire légende,
12:51trois quart-centre de légende du Racing 92,
12:53toujours en activité
12:55et qui est avec nous en direct sur Sud Radio.
12:57On poursuit cette discussion Henri,
12:59au sujet de l'équipe de France,
13:02en regardant un petit peu ton parcours.
13:04Il faut rappeler quand même que tu as été international
13:06pour moi cinq fois.
13:08Il y a ce match des Néo-Zélandais,
13:10je ne sais pas s'il compte pour une cape,
13:12mais pour moi cinq fois.
13:14En tout cas, dont une fois face au Japon.
13:17C'était en 2017, chez lui.
13:20Oui, ça reste un excellent souvenir
13:23parce qu'effectivement, comme l'a dit Yoann,
13:25c'était le premier match à Paris-La Défense-Farena.
13:27J'étais très fier de pouvoir porter le maillot bleu
13:31pour cette première contre le Japon.
13:34Malheureusement, ça ne s'était pas passé
13:36comme on l'avait espéré,
13:38parce qu'on avait fait le match chez nous.
13:40Donc voilà, ça a resté une contre-performance,
13:43mais un souvenir quand même, malgré tout,
13:45très sympa pour moi.
13:47Pour toi, c'était tes meilleures années,
13:49celle-là, 2017-2018.
13:51Toi, en tant que joueur,
13:53tu as atteint ce niveau international
13:55qui est quand même, on va dire, le graal pour un joueur.
13:57Mais toi, par rapport à tes sensations ?
14:01Disons que c'était une période
14:03où je me sentais très bien.
14:05Un petit peu avant déjà,
14:07à partir de 2015-2016,
14:10avec ce titre en 2016,
14:12et jusqu'en 2020,
14:14la dernière Coupe d'Europe perdue contre Exeter.
14:17On va dire que c'était le point culminant
14:21de ma carrière pour l'instant.
14:23On rappelle trois finales de Champions Cup,
14:262016-2018,
14:28et 2020 pour le Racing 92.
14:30Comment tu vois le 15 de France face au Japon ?
14:32Les choses ont changé.
14:33Il n'y aura pas 20 à 20, d'après toi,
14:35ce week-end au Stade de France ?
14:37Non, j'espère que l'équipe de France
14:39arrivera à gagner
14:41contre cette équipe du Japon.
14:43En tout cas, je crois qu'aujourd'hui,
14:45l'équipe de France bénéficie
14:47d'un nombre de joueurs
14:49de très haut niveau
14:51assez impressionnant.
14:53On le voit, malgré un petit peu de turnover,
14:56elle reste très performante,
14:58et je m'attends à voir
15:00trois beaux matchs de l'équipe de France.
15:02Johan, peut-être ?
15:04Il a raison, trois beaux matchs,
15:06une mise en route face au Japon,
15:08avec tout le respect qu'on a pour le Japon,
15:10mais c'est quand même monter crescendo
15:12et arriver face aux Néo-Zélandais
15:14avec un maximum de certitude.
15:16Ce match du Japon,
15:18même si tout ne sera pas parfait,
15:20doit servir à se mettre en route
15:22pour accueillir les Néo-Zélandais
15:24comme il se doit.
15:26Il y a quand même une petite interrogation.
15:28Au centre, c'est ton poste.
15:30Toi qui croises les joueurs
15:32qui sont aujourd'hui appelés en bleu,
15:34qui tu vois ?
15:36On a la compo, là, quand même.
15:38Moi, l'avis d'Henri m'intéresse.
15:40On a la compo.
15:42Fabien n'est pas un cachotier,
15:44Fabien Gaultier.
15:46C'est comme d'habitude.
15:48Je ne peux certainement ne pas savoir.
15:50Déjà, je pense que Gaël,
15:52c'est un des tauliers de cette équipe.
15:54Donc, sans surprise,
15:56on devrait le retrouver
15:58sur le terrain.
16:00Et je pense qu'étant donné
16:02que Jonathan Langsina
16:04n'a pas été rappelé
16:06dans le groupe des 42,
16:08je pense qu'on devrait voir Emilien Gaëton à ses côtés.
16:10C'est une surprise pour toi que Joe Danty
16:12ne soit pas rappelé ?
16:14On connaît la complémentarité de Gaël et de Joe.
16:16Là, Gaëton
16:18et Gaël ont à peu près le même profil,
16:20j'ai l'impression.
16:22Je peux me tromper, je n'ai pas souvent joué au centre.
16:24En termes de complémentarité,
16:26je suis assez surpris.
16:28Je pense que Jonathan
16:30a un peu plus,
16:32même si ce n'est pas exactement le même,
16:34le profil de Moé Fana.
16:36C'est vrai qu'Emilien Gaëton
16:38a plus le profil
16:40de Gaël.
16:42Surpris, oui, parce que pour moi,
16:44Jonathan reste performant
16:46et est l'un des meilleurs centres français.
16:48Peut-être qu'il est
16:50dans une période un petit peu
16:52moins
16:54faste et que
16:56les sélectionneurs ont jugé
16:58bon de laisser au repos.
17:00Je ne sais pas. En tout cas,
17:02pour moi, ça reste l'un des meilleurs centres français.
17:04Philippe Songuéraud, ton point de vue
17:06sur ce débat ?
17:08En tant qu'ancien centre ?
17:10Je ne suis pas
17:12très surpris parce que je trouve que
17:14dans la politique de l'homme en forme,
17:16même si on peut remettre en question
17:18la complémentarité, Jonathan Danty,
17:20sur ce qu'il a montré par le passé, il n'y a pas de débat.
17:22Mais c'est vrai qu'il a enchaîné les blessures,
17:24les commotions et pas mal d'incertitudes
17:26jusqu'à il y a peu de temps
17:28sur Jonathan Danty.
17:30Il n'est certainement pas au pic
17:32de forme auquel on peut l'attendre.
17:34Je crois que le sujet
17:36aurait été réglé par Moé Fana
17:38s'il n'avait pas eu ce carton.
17:40Il peut postuler, Philippe.
17:42Il peut jouer face au Japon.
17:46On n'entend plus Philippe.
17:48Non, Philippe, on ne t'entend plus.
17:50Henri, toi qui les croises comme ça,
17:52cette nouvelle génération de 3-4 centres,
17:54qui est le plus dur à contrôler
17:56ou celui qui fait le plus mal quand on le croise ?
17:58Est-ce que c'est Moé Fana ?
18:00Gaëtan.
18:02Gaëtan a plus un profil dans l'évitement.
18:04C'est un joueur
18:06extrêmement talentueux
18:08qui défend très bien,
18:10qui gère très bien
18:12la défense mais aussi
18:14l'attaque dans les espaces.
18:16Il est plutôt 2e centre.
18:18Moé Fana est plus costaud et plus solide.
18:20Il attaque plus la ligne.
18:22Je crois que c'est plus quelqu'un
18:24qui va jouer ses duels pour
18:26fixer la défense, mettre en main la défense
18:28et libérer des espaces autour de lui.
18:30Ce sont deux joueurs très différents
18:32mais d'ailleurs qui pourraient être très complémentaires.
18:34Toi, tu préfères affronter qui ?
18:36En face,
18:38sur tous ceux qui sont en bleu,
18:40il y a les jeunes, notamment Paul Coste,
18:42qui arrivent.
18:44Quel est ton regard sur cette jeunesse ?
18:46Comme a dit Henri,
18:48il y a quelques minutes,
18:50on a un réservoir assez fourni en termes de jeunes.
18:52Ce sont des jeunes de qualité
18:54qui arrivent avec déjà pas mal de maturité.
18:56On les voit, au bout d'un an,
18:58ils arrivent à accéder en équipe de France.
19:00Après, il faut aussi
19:02cumuler de l'expérience à ce niveau-là
19:04et à partir de là,
19:06ça fera des joueurs exceptionnels.
19:08Pour l'instant, l'expérience de Gaël Ficou,
19:10c'est assez sérieux
19:12et qui peut encadrer un jeune comme Gaëtan
19:14ou peut-être un Paul Coste.
19:16A l'avenir, ça sera intéressant.
19:18Philippe Spanguero est de retour.
19:20Tu nous le disais, Philippe ?
19:24J'ai parlé d'envie pendant un moment, visiblement.
19:26Je disais qu'en effet,
19:28sur le sujet de la compétition à Paris...
19:30Tu parlais de Morefana,
19:32mais on te disait qu'il pouvait jouer contre le Japon.
19:34Oui,
19:36il peut jouer mais je pense qu'ils ne le mettent pas titulaire
19:38parce qu'il y a eu sa sanction
19:40et qu'ils veulent peut-être tester
19:42cette complémentarité différente
19:44avec Gaëtan dans la politique de l'homme en forme.
19:46Je crois que c'est un des fils directeurs
19:48et conducteurs de Fabien Galtier.
19:50Pour moi,
19:52logiquement,
19:54je vois bien Morefana
19:56revenir contre les Blacks.
19:58Je pense qu'il faut, sans me faire offenser
20:00cette équipe du Japon, remettre en perspective
20:02quelques choix. On s'est posé la question
20:04de la sortie des 42
20:06de Charles Olivon,
20:08de voir s'il va être rappelé pour les Blacks ou pas
20:10et de voir comment va être menée
20:12cette composition contre les Blacks
20:14qui pour moi va être assez différente.
20:16Et là, on aura plus de vérité, de certitude
20:18sur une équipe type.
20:20Après Philippe, Fabien Galtier n'est pas
20:22quand même un adepte de changer sa compo
20:24d'équipe une semaine d'intervalle.
20:26Oui.
20:28Il joue souvent la sécurité.
20:30La sécurité, la continuité.
20:32L'équipe qui va jouer contre le Japon,
20:34qui démarrera face à la Nouvelle-Zélande
20:36s'il n'y a pas de blessure.
20:38On va demander l'avis d'un de nos auditeurs
20:40qui est avec nous au 0826-300-300.
20:42C'est Fabrice Delorant.
20:44Bonsoir.
20:46Fabrice Delorant.
20:48Bonsoir.
20:50On te remet dans le train
20:52de ce petit débat
20:54qui s'est installé sur le poste
20:56de Trois-Quarts-Centre. Toi, tu vois qui ?
20:58Moi,
21:00j'appelais de mes voeux
21:02la saison dernière, justement,
21:04beaucoup Émilien Gailleton.
21:06Oui.
21:08C'est peut-être l'occasion jamais.
21:10J'ai envie de dire
21:12le hasard de la situation,
21:14c'est que c'est au moment où
21:16l'an dernier,
21:18la section paloise
21:20a cette même période flambée, lui avec.
21:22Cette année, c'est un peu moins ça.
21:24C'est le hasard un peu.
21:26C'est le hasard un petit peu.
21:28Mais je pense
21:30que ça peut amener...
21:32Moi, j'ai très envie de le voir
21:34à ce niveau-là.
21:36Voir effectivement,
21:38je rejoins pleinement
21:40l'analyse par rapport
21:42à ses qualités,
21:44à ce qu'il sait faire.
21:48Ce petit sang neuf,
21:50ce petit coup de jaune,
21:52face au Japon, c'est peut-être
21:54l'occasion.
21:56Moi, je serais
21:58assez satisfait de le voir.
22:00Vraiment.
22:02Un peu d'audace.
22:04C'est le mot que je cherchais.
22:06Un peu d'audace, c'est ça.
22:08Un petit mot, parce qu'on va libérer Henri Chavancy.
22:10Si je te dis Henri Chavancy,
22:12tu nous dis quoi, Fabrice ?
22:14Honnêtement, très franchement,
22:16je regrette qu'ils soient là
22:18pour l'entendre, mais respect.
22:20Ça fait du bien de l'entendre.
22:22C'est pas parce qu'ils l'entendent.
22:24Non, respect.
22:26Un joueur
22:28qui passe toute sa carrière
22:30dans un club, je crois qu'on n'en verra plus.
22:34C'est
22:36une fidélité
22:38par rapport au parcours,
22:40à l'ensemble du parcours, à l'ensemble de son oeuvre.
22:42Franchement, respect.
22:44Tu vois, Henri, ça valait le coup d'être avec nous.
22:46Quand même.
22:48Tu te projettes dans l'après
22:50avec le racing, dans l'entraînement
22:52par exemple, ou l'encadrement ?
22:54On a commencé à
22:56discuter un petit peu parce que
22:58forcément, ma carrière commence
23:00à s'approcher à sa fin.
23:02Il n'y a rien lacqué encore,
23:04mais il y a des chances que je reste
23:06au club dans des fonctions différentes.
23:08On te
23:10remercie d'avoir été
23:12avec nous, en tout cas Henri,
23:14dans les vraies voies du rugby.
23:16On te souhaite de bons repos parce que je pense que vous êtes
23:18en repos, les joueurs, pour quelques jours.
23:20C'est un repos bien mérité après ces neuf journées.
23:22Merci Fabrice d'avoir été avec nous.
23:24Si tu veux, tu restes avec nous au 0826 300 300.
23:26On fait une petite pause
23:28et dans un instant, on va parler de rugby féminin.
23:30Jessy Trémoulière sera notre invitée
23:32dans quelques instants, dans les vraies voies du rugby.
23:34Sud Radio.
23:36Les vraies voies du rugby, de tous les
23:38rugby, bien sûr. On parle souvent
23:40du rugby à 15, du rugby à 7,
23:42du top 14, des garçons et
23:44des filles, avec UNUG, avec
23:46Philippe Swanguero et avec vous au 0826 300 300.
23:48Fabrice est toujours là, bien sûr.
23:50Mais on est ravis
23:52d'accueillir avec nous Jessy Trémoulière.
23:54Immense joueuse française
23:56internationale, 78 sélections,
23:58qui porte toujours
24:00les couleurs de l'ASM Romagna
24:02et on l'a vue ce week-end
24:04face au Lyon du Stade Bordelais.
24:06C'était en baissée de rideau du match
24:08Clermont-UBB. Bonsoir Jessy.
24:10Bonsoir François.
24:12Merci d'être avec nous en direct.
24:14UNUG, Jessy, j'imagine que vous êtes
24:16croisés souvent à Marcoussis.
24:18On s'est croisés quelques fois.
24:20Bonsoir Jessy, on s'est croisés quelques fois à Marcoussis.
24:22Au bar du 15 de France,
24:24après les séances d'entraînement,
24:26à débriefer.
24:28Il était sage Johan, il était sympa
24:30avec les joueuses du 15 de France, Jessy ?
24:32Oui, bonsoir Johan.
24:34C'était quelqu'un qui s'intéressait
24:36aux filles, donc plutôt sympa.
24:38Il était toujours à venir nous parler.
24:40Ça ne t'a pas changé ?
24:42Merci Jessy.
24:44C'est bizarre, ça n'a pas fait réagir Philippe Spong.
24:46C'est étonnant.
24:48Franchement, elle était trop facile.
24:50Je n'ai même pas osé.
24:52Fabrice est avec nous,
24:54auditeur qui nous appelle de Doloron,
24:56bien sûr. Il y a eu, Jessy,
24:58une première ce week-end,
25:00pour une première cette saison,
25:02parce qu'il y avait déjà eu des matchs de l'élite 1
25:04télévisés, bien sûr,
25:06mais télévisés dans des bonnes conditions, c'est-à-dire dans la
25:08foulée d'un match de top 14,
25:10celui qui opposait Clermont à l'UBB,
25:12et donc l'ASM Romagna.
25:14Ton équipe de club, ton équipe de cœur,
25:16recevait, et tu recevais,
25:18les Lyon du stade Bordelais.
25:20Ça ne s'est pas forcément bien passé en termes de résultats,
25:22mais est-ce que ça a été un bon
25:24moment quand même à vivre, parce qu'il y avait du monde dans le stade ?
25:26Oui, complètement.
25:28Ça a été plutôt une journée réussite.
25:30C'est vrai que le match
25:32d'ouverture des garçons, en plus, ils ont gagné.
25:34Du coup, le public est
25:36resté. C'est vrai que quand on est rentré dans le stade,
25:38sur le terrain,
25:40le public était resté, et c'est vrai que
25:42l'ambiance était complètement différente, et ça change
25:44quand on a une ouverture face aux garçons.
25:46On a un peu plus de visibilité derrière.
25:48Oui, c'est vrai. Rebonsoir Alexis.
25:50C'était juste par rapport à comment tu avais senti
25:52tes coéquipières sur ce
25:54premier match télévisé, pour elles.
25:56Toi, tu as l'habitude, mais comment
25:58tu les as rassurées ? Comment tu as pu les mettre
26:00un peu dans cette
26:02bulle ?
26:04Oui, un peu les rassurées.
26:06Notre finale, elle était télévisée, donc du coup,
26:08on avait déjà
26:10aussi ses projecteurs sur nous. Après, c'est vrai que
26:12l'ambiance était complètement différente puisqu'on
26:14jouait au Michelin avec les caméras. Après,
26:16j'ai essayé de les rassurer
26:18au mieux dans le discours
26:20d'avant-match. Après, c'est quelque chose
26:22qu'on avait connu
26:24sur les caméras, mais je pense qu'on n'avait pas
26:26vécu aussi autant que les spectateurs.
26:28C'est vrai que quand je suis rentrée sur le terrain,
26:30c'était... Après, moi, je connais, mais les filles,
26:32je me suis dit, pour eux, qu'elles soient
26:34pas inhibées par cette ambiance qu'il y avait,
26:36cette faveur qu'il y avait
26:38au Michelin d'entendre les supporters.
26:40J'ai pas eu
26:42encore trop de retours sur les films,
26:44mais j'espère que ça n'avait pas trop inhibé
26:46sur le terrain.
26:48Malheureusement, le résultat n'était
26:50pas en notre faveur et j'espère que ça n'a pas
26:52trop joué, on va dire.
26:54Victoire des Lyon de Bordeaux,
26:56plus de 30 points. Je n'ai plus en tête le score,
26:58mais je crois que c'est 33-19 ou un truc
27:00comme ça.
27:02Ah, t'as mis la transformation, Jessie.
27:04J'ai mis, ouais, quand même.
27:06Déjà, on était à 33-7,
27:08on était à 33-7,
27:10on s'est bouillonné,
27:12ça restait à 7 points chez nous, quand même.
27:14Et voilà, c'est comme ça.
27:16Philippe Spanguero, c'est un succès, quand même,
27:18on va dire, ce concept de baisser
27:20de rideau.
27:22Là, il y aura, je crois, 5 journées dans la saison
27:24qui vont être comme ça, mais on a l'impression
27:26que c'est la solution pour
27:28promouvoir le rugby féminin.
27:30Je crois qu'en effet, c'est la solution
27:32et puis, bonsoir, Jessie,
27:34mais les filles ont montré qu'elles étaient au rendez-vous
27:36parce que c'était un beau spectacle.
27:38Je pense que ça rassure aussi le diffuseur
27:40qui accompagne cette évolution
27:42parce que voilà, le rugby féminin,
27:44il a besoin de plus de médiatisation. Aujourd'hui,
27:46il y a trop peu de dates. On sait que ça fait
27:48des cartons d'audience à chaque fois lors des sorties
27:50du tournoi des 6 nations,
27:52mais après, on les voit trop peu dans nos championnats domestiques
27:54et le rugby féminin a besoin
27:56de se structurer. On l'a dit souvent,
27:58je vais poser cette question à Jessie,
28:00on prend souvent en exemple les Anglaises
28:02qui sont le rugby au monde le mieux structuré,
28:04le plus professionnel du côté des filles.
28:06On a l'impression qu'il ne manque pas grand-chose
28:08en France pour arriver à ce niveau-là
28:10et ça va passer de toute façon par
28:12une médiatisation qui va amener
28:14des recettes, qui va amener des nouveaux sponsors
28:16et permettre aux filles
28:18d'avoir des meilleures conditions pour
28:20devenir pour certaines d'entre elles
28:22professionnelles à part entière.
28:24J'aimerais faire réagir Fabrice quand même,
28:26notre auditeur, au 0826 300 300
28:28pour ce match.
28:30D'abord, il était un peu en concurrence
28:32aussi avec, si on était téléspectateurs,
28:34même si on écoute sur la radio, on regarde
28:36dans la télé bien sûr, mais il était en concurrence
28:38avec d'autres matchs, notamment un certain
28:40Angleterre-Nouvelle-Zélande au même moment.
28:42Le rugby aussi.
28:44Est-ce que toi, tu l'as regardé
28:46Fabrice ?
28:48Oui, oui, oui, oui, oui,
28:50parce que
28:52je crois que
28:54l'initiative intéressante, moi je pense
28:56que c'est tout bête ce que je vais dire,
28:58mais c'est par rapport à ce qu'on
29:00avait l'habitude de voir
29:02au niveau télévisuel, je vais dire
29:04le rugby féminin, c'est pas que l'équipe de France.
29:06Et moi, je trouve
29:08que c'est important justement de
29:10démontrer ce rugby de club,
29:12de championnat,
29:14de mettre un petit peu en lumière
29:16ce championnat, pour montrer
29:18justement que
29:20c'est tout bête,
29:22mais qu'il y a des clubs, il y a un championnat,
29:24il y a des choses qui existent.
29:26Ici,
29:28nous dans le coin, dans la région,
29:30on essaye de promouvoir
29:32aussi, par rapport
29:34à tout ce qui est presse,
29:36l'élite 2, avec
29:38les Lyonsoises.
29:40Et
29:42c'est important, parce que
29:44on voit des choses intéressantes,
29:46mais pour l'instant, ça reste un peu
29:48trop, comment on va dire,
29:50c'est pas assez
29:52mis en lumière. Et je trouve
29:54que c'était une bonne opportunité.
29:56Plus il y aura de gens qui
29:58regarderont quand il y a
30:00de telles initiatives, mieux ça sera.
30:02On a
30:04connu ça dans d'autres sports,
30:06le sport féminin,
30:08il existe,
30:10il y a plus de dames que de gars,
30:12partout.
30:14Donc pourquoi pas.
30:16Moi, je trouve que c'était une bonne
30:18initiative. Des Angleterres,
30:20des Zélandes, on en reverra d'autres,
30:22des matchs de l'élite 1,
30:24de rugby féminin, c'est pas tous les jours.
30:26C'est vrai, mais en tout cas, ça tend
30:28à se développer,
30:30et c'est tant mieux. Jessie, qu'est-ce qui a été
30:32le plus émouvant
30:34ou le plus, on va dire,
30:36désarçonnant pour vous,
30:38en étant en baissée de rideau,
30:40vous avez croisé les garçons, vous êtes échauffé
30:42à un endroit particulier, qu'est-ce qu'il y avait un peu de différent
30:44par rapport à un match classique ?
30:46Après,
30:48on avait déjà joué au Michelin, donc l'échauffement,
30:50c'était à peu près le même, mais ce qui a changé,
30:52c'est quand je suis arrivé
30:54devant le rideau, j'ai vu l'allée d'honneur
30:56des garçons, et je me suis dit,
30:58c'est magnifique,
31:00on ne l'a jamais vue, les garçons ne les croient jamais,
31:02et là, ils se sentent impliqués.
31:04Donc du coup,
31:06c'est vrai que cette image
31:08va rester aggravée
31:10parce que ce n'est pas des choses qu'on voit communes
31:12actuellement.
31:14Est-ce que tu as le sentiment,
31:16tu as beaucoup
31:18ferraillé sur tous les terrains,
31:20internationaux bien sûr, mais en France aussi,
31:22est-ce que tu as le sentiment d'avoir vécu
31:24le samedi un moment historique
31:26pour ton sport
31:28et le rugby féminin en général ?
31:30Oui, complètement,
31:32c'est ce que je disais, les finales s'étaient diffusées,
31:34mais j'ai trouvé que là, il y avait encore
31:36plus d'ampleur, parce qu'il y avait beaucoup plus de communication
31:38au sein du club, et même Canal+,
31:40en a fait aussi la promotion,
31:42j'avais regardé les CRC,
31:44ils en avaient parlé,
31:46donc du coup, c'est vrai qu'il y avait vraiment
31:48un engouement derrière,
31:50et les gens sont restés,
31:5212 500 spectateurs,
31:54je ne sais pas après en termes d'audience,
31:56mais c'est vrai que ça a marqué vraiment le coup
31:58sur ce match-là,
32:00et d'autant plus,
32:02on parlait de promotion du rugby féminin,
32:04et les gens sont inconnus,
32:06ils ne savent pas,
32:08j'ai eu des remarques après le match,
32:10vous êtes professionnel dans les clubs,
32:12comment ça marche,
32:14eux, ils essayent d'aller aux informations,
32:16mais les informations n'arrivent pas jusqu'à eux,
32:18nous, on fait à petite échelle,
32:20mais avec nos familles, nos amis,
32:22et dû à ce match-là,
32:24les gens vont s'intéresser mieux,
32:26et ils vont comprendre un peu
32:28la situation dans laquelle on est,
32:30comment on vit, qu'on a un boulot à côté,
32:32que là, ce qu'on fait, c'est par passion,
32:34et c'est de l'amateurisme,
32:36il y aura aussi cette image,
32:38les barrières vont être cassées,
32:40je pense qu'il y aura un tournant
32:42par rapport à ce match-là,
32:44et par rapport à cette année aussi,
32:46qui aura 5 matchs en diffusion,
32:48donc voilà,
32:50c'est une bonne augure pour nous,
32:52et on avait hâte que ça commence,
32:54et là, c'est le début d'une autre histoire.
32:56On le souhaite tout sur Cannes 1+,
32:58les matchs, en baissé de rideau,
33:00également comme ça,
33:02ou c'est aléatoire ?
33:04Non, non, ils ont pris 5 matchs,
33:06qui sont en baissé de rideau des garçons,
33:08je sais qu'ils vont refaire un match
33:10aller-retour à Bordeaux.
33:12Vous avez signé un contrat exclusif
33:14avec Cannes 1+, en fait ?
33:16Oui, c'est ça, exactement.
33:18C'était la revanche
33:20de la dernière finale.
33:22Justement, on a un peu la même question,
33:24Jessica, que les spectateurs,
33:26comment c'est alors
33:28votre statut,
33:30toi qui n'es plus en équipe de France aujourd'hui,
33:32comment tu vis ta,
33:34je ne sais pas si on peut parler de fin de carrière,
33:36mais en tout cas,
33:38ta carrière en club,
33:40tu travailles à côté,
33:42je sais que tu as une exploitation agricole
33:44de famille,
33:46comment ça se passe
33:48pour les filles en général ?
33:50Complètement, oui,
33:52ça travaille,
33:54on a juste une rémunération, après je ne vais pas le cacher,
33:56nous on touche 200 euros par mois,
33:58une rémunération annuelle
34:00sur les 30 filles qui sont sur le groupe Elite,
34:02et après ça travaille à côté,
34:04il y en a qui finissent
34:06à 18h,
34:08il y en a même qui sont privés d'entraînement le soir,
34:10parce qu'ils ont des boulots sur les 3 8,
34:12donc du coup,
34:14ça bosse à côté, et après on nous sollicite
34:16sur 2 voire 3 séances de musculation
34:18par semaine,
34:20et après on a 3 séances terrain.
34:22C'est quand même un rythme
34:24soutenu,
34:26et c'est
34:28compatible quand même avec l'exploitation,
34:30parce que s'occuper des bêtes,
34:32il faut se lever tôt le matin, j'imagine ?
34:34Oui, oui, après c'est
34:36comme tout, c'est une question
34:38d'organisation, moi je pense que je peux même
34:40mieux m'organiser pour des filles
34:42qui travaillent dans
34:44des structures différentes que
34:46la mienne, c'est vrai que moi je suis
34:48« libre », c'est juste une
34:50question d'organisation, et comment j'avance dans mon
34:52boulot, après c'est vrai qu'il y a
34:54des séances de musculation, malheureusement,
34:56je ne fais pas tout
34:58les séances demandées, mais j'essaye de faire
35:00le maximum possible que je peux
35:02en fonction de mon planning,
35:04on va dire que
35:06je ne veux pas remettre
35:08un peu le couteau dans la plaie, mais
35:10la situation des féminines
35:12aujourd'hui, c'est qu'on n'est pas
35:14rémunérés, on a un boulot à côté, on fait
35:16du 8h et on rentre, il est 21h30.
35:18Philippe Stanguero,
35:20peut-être une question ou un prolongement
35:22sur ce sujet ?
35:24Je suis très surpris des
35:26rémunérations dont parlait Jessie
35:28par rapport aux contraintes d'entraînement, parce que
35:30quand on remet ça en perspective du rugby masculin,
35:32c'est quand même
35:34l'équivalent d'un haut niveau,
35:36et même des joueurs dans les divisions
35:38inférieures qui s'entraînent beaucoup moins
35:40gagnent un peu plus que ça, donc
35:42on voit bien qu'il y a un problème dans l'économie,
35:44et comme le disait notre auditeur tout à l'heure,
35:46c'est vrai que le rugby féminin, c'est un relais de
35:48croissance hyper important, en nombre de licenciés
35:50tous les ans, en proportion,
35:52c'est plus important que les garçons,
35:54et donc il y a urgence à structurer
35:56ça un peu mieux,
35:58je pense que ce serait une erreur
36:00de dire que très vite, les filles seront
36:02toutes professionnelles, mais en tous les
36:04cas, c'est par ces initiatives, encore une fois,
36:06de médiatisation, et il faut saluer
36:08quand même le fait que Canal+,
36:10joue le jeu à ce point,
36:12qui va servir à la cause, et je pense que très vite,
36:14on va quand même voir les effets
36:16dans l'économie.
36:18Un petit regard de Fabrice,
36:20notre auditeur toujours avec nous au 0826,
36:22300-300 sur cette évolution
36:24et ce statut quand même,
36:26on va dire qu'il nous rappelle les temps anciens.
36:28Oui,
36:30je vois
36:32complètement ça, oui,
36:34c'est cette bouche d'oxygène
36:36justement,
36:38qui est ça,
36:40j'entendais l'exemple
36:42de Jessy,
36:44justement, on a le même
36:46cas ici,
36:48avec des joueuses, justement,
36:50de Lens, qui était en Elite 2,
36:52c'est l'étage en dessous,
36:54j'insiste, parce qu'elles sont en première avec Zeko,
36:56j'en profite pour parler d'elles,
36:58il faut les mettre en valeur, les filles de la section
37:00paloise, puisque
37:02c'est
37:04le club féminin, la partie
37:06féminine un petit peu de la section paloise,
37:08elles sont premières avec La Rochelle,
37:10en Elite 2, et c'est
37:12pareil, il y a des joueuses qui
37:14travaillent sur une exploitation
37:16agricole en même temps,
37:18c'est un petit peu
37:20ce rugby d'antan, comme
37:22vous dites, justement,
37:24qui met un peu
37:26de fraîcheur,
37:28mais croyez-moi, ça joue,
37:30moi j'incite les gens
37:32à y aller, j'incite les gens à y aller,
37:34sur les terrains, à regarder,
37:38il y a
37:40des valeurs, il y a une identification
37:42à ces équipes, vous avez des
37:44joueuses, justement,
37:46qui aiment ce sport,
37:48qui aiment leur maillot,
37:50moi j'incite à y aller,
37:52franchement, c'est surprenant,
37:54on y va toujours un petit peu la première fois,
37:56avec curiosité,
37:58avec peut-être une petite
38:00crainte, et finalement, on en ressort
38:02bien souvent ravis, vraiment,
38:04vraiment, donc
38:06coup de chapeau, mesdames et mesdemoiselles.
38:08– Jessie, il faut embaucher
38:10Fabrice pour faire la promo du rugby
38:12féminin.
38:14– Je suis en train de penser à ce qu'il dit
38:16Fabrice, c'est un peu le chaquissement à queue,
38:18parce que c'est vrai que nous, on nous dit
38:20vous n'avez pas de visibilité,
38:22qu'est-ce que vous nous rapportez,
38:24et c'est vrai qu'on ne rapporte rien
38:26aux infrastructures comme à nous, à la SN,
38:28parce qu'on n'a pas de visibilité,
38:30et le programmement qu'on a,
38:32c'est faible, donc du coup
38:34c'est un peu le chaquissement à queue,
38:36moins on aura de visibilité, moins on sera rentable,
38:38et moins on rapportera,
38:40et aujourd'hui on voit bien que c'est une question de rentabilité.
38:42– Oui, c'est
38:44peut-être une date qui est à marquer
38:46cette première diffusion sur Canal,
38:48on rappelle que les Lyon du stade Bordelais
38:50sont leaders après, je crois,
38:524 journées, et que vous êtes
38:546ème,
38:566ème sur 10, poule unique
38:58en élite 1,
39:00Jessie, juste un mot sur
39:02l'équipe de France qui ne joue plus
39:04le tournoi en même temps que les garçons,
39:06mais le joue après en équipe de France,
39:08vous avez arrêté en équipe de France en 2023,
39:10comment vous jugez l'équipe
39:12et l'avenir, on a vu quand même
39:14quelques difficultés, notamment
39:16lors du W15,
39:18on a la sensation, c'est une sensation
39:20pour les observateurs comme nous de loin,
39:22que le renouvellement de génération est
39:24plus difficile.
39:26Est-ce que tu partages ?
39:28– Oui, ça a été difficile parce que
39:30malheureusement il n'y a pas eu de transition,
39:32on a vu que ces 2 dernières
39:34années, voire ces 3 dernières années,
39:36les enseignes n'ont pas été reconduites
39:38ou arrêtées, et derrière la transition
39:40a été difficile parce qu'elle ne s'est pas effectuée
39:42comme on a pu le voir auparavant,
39:44et le résultat
39:46d'aujourd'hui malheureusement c'est que
39:48l'équipe de France est un peu en difficulté,
39:50après là il faudra
39:52réagir vite parce qu'il y a la coupe du monde
39:54dans à peine un an, il reste
39:56le tournoi d'estimation et quelques stages
39:58pour se remettre un peu dans le main,
40:00il ne faut pas non plus qu'elle se démoralise,
40:02chaque chose à son temps,
40:04ça reste que du rugby,
40:06ça joue au rugby,
40:08on voit que notre championnat et les équipes
40:10peuvent porter leurs fruits,
40:12c'est vrai que là elles sont un peu dans le dur,
40:14il faudra savoir
40:16se remotiver et
40:18trouver le pourquoi du comment, l'équipe de France
40:20en est arrivée là.
40:22Tu as été élue meilleure joueuse de la décennie
40:24par World Rugby, meilleure joueuse
40:26du monde en 2018,
40:28qui est la future
40:30Jessie Trémoulière en équipe de France ?
40:32Un nom !
40:34Un nom !
40:36Deux peut-être !
40:38En équipe de France,
40:40non après,
40:42malheureusement, je n'ai pas envie de ce titre-là,
40:44il vient aussi par rapport
40:46au résultat et
40:48malheureusement le résultat de la W15
40:50n'a pas été très rassurant pour
40:52nous et ça va être compliqué
40:54de ressortir un nom après,
40:56il y a toujours les Pauline Bourdon,
40:58les Gabrielle Vernier qui ressortent
41:00de ce nom.
41:02C'est des valeurs sûres entre guillemets
41:04qui tiennent encore la baraque
41:06côté français.
41:08Quentin Cabanise, petite question
41:10avant de remercier Jessie.
41:12Jessie, toi qui as quand même
41:14connu beaucoup de sélections,
41:16tu as forcément croisé les joueuses d'autres pays,
41:18est-ce que pour elle aussi la situation est la même
41:20avec des salaires qui obligent
41:22à travailler ou est-ce qu'en Angleterre par exemple
41:24la situation est déjà beaucoup
41:26plus développée pour le rugby féminin
41:28et ça peut expliquer aussi parfois
41:30la différence de niveau ?
41:32Oui complètement, en Angleterre c'est beaucoup
41:34plus structuré,
41:36si je ne dis pas de bêtises, tous les staffs
41:38sont pros dans les clubs
41:40et après ils ont une
41:42rémunération, moi l'année dernière j'avais
41:44une amie qui joue en Angleterre
41:46et j'ai eu l'occasion d'aller la voir
41:48et d'aller voir un peu comment ça se passait
41:50là-bas et
41:52en fait les filles ne travaillent pas à côté,
41:54elles se consacrent vraiment à 100% au rugby,
41:56toute la journée elles font ça,
41:58il y a des journées de repos
42:00mais elles s'entraînent comme des pros,
42:02après la rémunération est plus élevée que nous
42:04mais beaucoup moins que
42:06ce qu'on peut voir chez les garçons,
42:08je ne suis pas là pour comparer mais
42:10elles ont j'ai envie de dire
42:122-3 temps d'avance par rapport à nous.
42:14Et ça ne t'a pas titillé toi de tester là-bas ?
42:18J'aurais aimé mais
42:20c'est vrai qu'il y a
42:22un peu la barrière de la langue mais
42:24si c'est le mode de vie des Anglaises
42:26je ne sais pas s'ils m'auraient correspondu,
42:28c'est un peu la nature,
42:30un peu les animaux,
42:32c'est pour ça que je travaille dans une ferme.
42:34Peut-être que ça aurait été
42:36possible mais après moi
42:38faire du rugby à 100% tout le temps
42:40je sais que je ne suis pas
42:42fait pour, j'ai besoin d'avoir un à côté
42:44pour mailler un peu la tête et
42:46trouver mon équilibre.
42:48Tu te projettes pour
42:50entraîner ou pas après,
42:52quand ça va s'arrêter ?
42:54Oui complètement, je suis en train de passer
42:56mon diplôme d'entraîneur, le D.E.G.P.
43:00Cette année.
43:02On te souhaite le meilleur.
43:04Tu as
43:06fixé une date pour arrêter ou pas encore ?
43:08Non, pas encore.
43:10Je ne me fixe pas de date là-dessus.
43:12Tant que je prends du plaisir, tant que je m'amuse
43:14et surtout qu'il y a la performance
43:16qui vient, au moment
43:18je n'ai pas de date vraiment arrêtée.
43:20On est très
43:22content de te voir
43:24et on appréciera ces matchs
43:26qui sont en baissée de rideau comme on a vu ce week-end
43:28du côté de Clermont.
43:30Merci Jessie Trémoulière d'avoir été avec nous en direct
43:32sur Sud Radio dans la vraie voie du rugby.
43:34Pour cette page consacrée au
43:36rugby féminin. Merci à Fabrice également
43:38d'avoir été avec nous et d'avoir fait aussi
43:40la promo du rugby féminin en plus.
43:42On ne lui avait pas tordu le bras là.
43:44Ça venait du fond du cœur.
43:46Avec les filles de Lonspo qui
43:48sont en élite 2
43:50et qui je crois sont deuxième
43:52si mes informations sont bonnes.
43:54Merci en tout cas d'avoir été
43:56avec nous Fabrice et merci Jessie.
43:58A très bientôt. On se retrouve
44:00dans un instant pour parler également
44:02de rugby féminin et de rugby masculin.
44:04Mais vous voyez ça va être un match
44:06militaire le 11 novembre.
44:08Dans un instant. Restez avec nous.
44:10Sud Radio, votre attention.
44:1220h52 sur
44:14l'antenne de Sud Radio. Vous êtes les bienvenus.
44:16C'est les vraies voies du rugby.
44:18Ce sont les vraies voies du rugby avec Yoann UG,
44:20Philippe Anguero et bien sûr
44:22vous au 0826 300 300.
44:24On va parler
44:26d'une opération,
44:28d'un challenge qui va se débrouiller le 11 novembre.
44:30On parlait de rugby féminin et
44:32on est ravis d'accueillir avec nous
44:34une joueuse, pas comme les autres
44:36puisqu'elle est caporal dans la vie, caporal chef.
44:38C'est Fanny qui est avec nous
44:40qui joue 3ème ligne et qui est
44:42en équipe de France Militaire et qui va nous
44:44raconter ce qui va se passer le 11 novembre. Bonsoir
44:46caporal.
44:48Bonsoir, je suis
44:50Fanny.
44:52Brigade des sapeurs-pompiers.
44:54Brigade des sapeurs-pompiers et surtout 3ème ligne
44:56au rugby, c'est ça ?
44:58Oui, c'est ça, effectivement.
45:00Bon, racontez-nous ce qui va se passer le 11 novembre
45:02parce que je crois qu'il va y avoir deux matchs de rugby,
45:04les filles et les garçons, à Jambouin, à Paris.
45:06Oui, voilà, effectivement
45:08c'est ça. On va
45:10opposer du coup l'équipe
45:12féminine de l'armée de terre
45:14contre l'équipe féminine de la marine nationale
45:16et puis
45:18après, à 13h
45:20au stade Jambouin à Paris
45:22et après à 15h
45:24on aura l'équipe masculine
45:26contre l'équipe masculine de la marine.
45:28D'accord, donc deux matchs
45:30pour le 11 novembre, bien sûr
45:32avec Yoann Hugé qui se demande
45:34si son micro est au vert.
45:36Il loupe pas le bon et après il se plaint.
45:38C'est toujours pas faute.
45:40C'est un bouton rouge, c'est pas dur.
45:42Il appuie le bouton rouge.
45:44Ce qui est intéressant,
45:46on va parler bien sûr
45:48de la qualité des affiches parce que je crois que
45:50les équipes de France militaire brillent
45:52lors des échanges avec les autres
45:54pays internationaux, que ce soit
45:56les Coupes du monde ou les autres matchs
45:58mais surtout il y a quand même
46:00un signe de solidarité
46:02lors de ces matchs.
46:04La recette, les bénéfices seront
46:06reversés à l'armée aux blessés de guerre, c'est ça ?
46:08Oui, c'est ça, effectivement
46:10à tous les blessés des armées.
46:12C'est 5 euros la place et c'est pour tous les blessés.
46:16C'est une cause qui est
46:18très importante pour nous et aussi
46:20pour la France.
46:22La mobilisation est importante.
46:24Philippe Spanguero, réaction parce que je sais que
46:26ces causes-là souvent ne te laissent
46:28pas insensible et c'est vrai que
46:30c'est en tout cas une belle initiative.
46:32Oui, c'est une très belle
46:34initiative. Bonsoir et bravo
46:36parce que les blessés de guerre, en effet
46:38moi j'ai découvert ça par
46:40les maisons Athos, que je salue les maisons
46:42Athos du sud-ouest, celles de
46:44Bordeaux et puis nouvellement
46:46celles de Villefranche de l'Oraguet qui accompagnent
46:48les blessés de guerre
46:50en état de choc post-traumatique
46:52parce qu'il y a les blessés physiques.
46:54Mais il y a énormément de
46:56blessés psychologiques.
46:58Ça concerne presque 15 000
47:00soldats et membres
47:02de l'armée. C'est assez
47:04considérable et donc je salue
47:06l'initiative parce qu'on ne se rend pas compte
47:08d'à quel point des gens qui sont allés
47:10se battre loin de chez nous, pour nous
47:12peuvent souffrir. Donc c'est bien
47:14de mettre en avant le sujet
47:16par ce type d'initiative. Voilà, donc
47:1811 novembre à Jambouin. Yoann, tu fais quoi
47:20le 11 novembre ? C'est férié.
47:22Donc pour l'instant, je vais aller
47:24me diriger vers Jambouin, voir
47:26les belles équipes de France qui lèvent pour la bonne cause.
47:28Et toi François ? Mais moi, écoute,
47:30si je suis là, je viens. Mais
47:32je ne suis pas maître de mon peu du temps parce qu'il y aura quand même une émission
47:34le 11 novembre.
47:36Et voilà. Revenons quand même
47:38avec Fanny, parce que là,
47:40Fanny, tu as vu,
47:42on se tutoie, nous, dans cette émission.
47:44Je ne sais pas si c'est
47:46de rigueur, mais nous, dans
47:48l'émission, on se tutoie. Et donc je ne sais pas
47:50si Fanny, tu as vu, mais il essaye de me détourner
47:52du sujet.
47:54Yoann, mais
47:56revenons quand même sur ton parcours.
47:58Caporal-chef Fanny,
48:00sapeur-pompier
48:02donc, et troisième ligne au rugby.
48:04Dans quel club ? Club parisien ?
48:06Non, je suis au
48:08Réel 15 à Lyon. Et je vais
48:10peut-être intégrer un club parisien
48:12le Stade français.
48:14Par la suite, normalement, en décembre.
48:16Un recrutement
48:18ou une volonté ?
48:20Une volonté, oui. Une volonté pour travailler.
48:22Très bien.
48:24Travailler au sapeur-pompier de Paris alors.
48:26Le niveau de l'équipe de France Militaire,
48:28quand même, je le disais, vous avez
48:30brillé ces derniers temps.
48:32Je recherchais la petite information,
48:34mais elle ne me vient pas tout de suite.
48:36Les garçons ont été champions du monde.
48:38Les filles aussi, en Nouvelle-Zélande.
48:40Oui, oui.
48:42En 2022, c'est ça ?
48:44C'est ça, exactement.
48:46Donc, tu étais de ce déplacement ?
48:48Oui.
48:50Ça reste un... Quel souvenir ?
48:52C'était magique.
48:54Il n'y a qu'un mot à dire, c'était magique.
48:56C'était incroyable, avec un groupe
48:58extraordinaire et une force
49:00comme dans l'armée.
49:02Incroyable.
49:04Est-ce que de l'équipe de France Militaire,
49:06il y a des connexions possibles
49:08avec la grande équipe de France ?
49:10Alors ça,
49:12on n'a pas de connaissances
49:14réellement, mais ça peut être possible.
49:16Ça passe par le niveau en club, en fait.
49:18Voilà, c'est ça, exactement.
49:20Donc, le fait d'aller au Stade Français,
49:22par rapport au Réel 15, c'est déjà
49:24de changer de niveau.
49:26Là, c'est fédéral 1, c'est ça, Réel 15 ?
49:28Exactement.
49:30Et donc, à Stade Français, c'est Elite 2, je crois.
49:32Elite 2.
49:34Donc, ça serait effectivement une promotion,
49:36entre guillemets, pour peut-être prétendre
49:38au haut niveau.
49:40On était avec Jessy Trémoulière,
49:42j'imagine que ce nom te dit quelque chose.
49:44Oui.
49:46Fanny,
49:48qu'est-ce que tu sais, toi,
49:50et qu'est-ce que tu vois du rugby féminin,
49:52de son renouvellement, notamment des générations ?
49:54On a l'impression que le niveau international,
49:56féminin, ça patine un peu.
49:58Est-ce que toi, tu sens
50:00qu'il y a un renouvellement ?
50:02Ou au contraire, que ça stagne un peu ?
50:04Alors,
50:06c'est sûr qu'il y a des progrès,
50:08mais après, il faut continuer,
50:10je pense, à faire
50:12de la...
50:14non, expliquer...
50:16de faire de la...
50:18de la communication, pardon.
50:20D'accord.
50:22Et tes objectifs personnels, Laura ?
50:24Fanny.
50:26Fanny.
50:28Enfin, excuse-moi.
50:30Cet été, personnellement, tu comptes
50:32intégrer une équipe professionnelle,
50:34tu aspires à devenir
50:36un jour jouée pour la grande équipe de France ?
50:38Non,
50:40non, c'est pas possible,
50:42vu que j'appartiens à la Brigade Sports Contre Paris,
50:44je souhaite progresser
50:46dans ma carrière,
50:48personnellement, et après,
50:50le rugby, à côté,
50:52j'essaie de progresser. J'ai d'autres projets, mais...
50:54Donc c'est plus par passion ?
50:56Voilà, c'est exactement ça.
50:58C'est ce qu'on aime aussi, ce rugby, passion.
51:00Merci, Fanny, caporal-chef Fanny.
51:0211 novembre, on a bien compris.
51:04Rappel de l'heure, peut-être, pour...
51:0613h pour les filles et 15h pour les garçons.
51:08Voilà, on sera là à 13h,
51:10à Jambouin, 5€ la place, on l'a bien compris,
51:12pour la bonne cause,
51:14en solidarité pour les blessés de guerre français.
51:16Merci à vous tous de nous avoir suivis.
51:18Les clés d'une vie, Jacques Pessy.
51:20On se retrouve dès samedi
51:22pour le match de l'équipe de France la Tournée. Bonsoir.