De nombreux leaders internationaux adressent leurs félicitations à Donald Trump après sa victoire, désormais officielle, à l'élection présidentielle américaine.
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00:00Vous l'avez dit, Vladimir Poutine ne fera pas de commentaire officiel.
00:05Dmitry Peskov, son porte-parole, a encore rappelé que les États-Unis étaient un pays hostile
00:09qui était impliqué directement et indirectement dans une guerre avec la Fédération de Russie,
00:15ce qui explique que Moscou attend de juger la nouvelle administration Trump sur pièce.
00:20Le premier à réagir aujourd'hui a été l'ancien président Dmitry Medvedev
00:24dans une prise de position diffusée sur Telegram,
00:27une prise de position au vitriol où il reconnaît une qualité à Donald Trump
00:32qui soit utile à la Russie, qui est liée au fait que Donald Trump soit un homme d'affaires
00:36et qui déteste dépenser de l'argent, que ce soit pour des parasites, allusion à l'Ukraine,
00:41pour des alliés stupides, allusion à l'Union Européenne
00:44et pour des organisations internationales gourmandes.
00:46Plus sérieusement, c'est le président de la commission des affaires étrangères
00:50du Conseil de la Fédération, l'équivalent du Sénat français,
00:54qui s'est montré beaucoup plus pragmatique.
00:56Pour Konstantin Kosachev, la victoire de Trump était difficilement prévisible
01:01mais ne constitue pas pour autant une véritable sensation.
01:04En ce qui concerne l'Ukraine, il estime que ceux qui pensent que Donald Trump
01:08parviendra à faire taire les canons très rapidement sont des naïfs.
01:11Certes, il reconnaît l'influence de Washington, que ce soit aussi bien sur Kiev que sur Bruxelles,
01:16mais il a souligné qu'aucun président américain n'était apte ou prêt
01:21à reconnaître une victoire à la Russie.
01:24Ce qui prouve que pour l'instant, les autorités russes campent sur l'opposition,
01:28n'entendent rien lâcher dans des négociations dont on se dit qu'elles pourraient intervenir
01:31dès avant l'investiture de Donald Trump le 20 janvier prochain.
01:35Et pour l'instant, on est dans cette expectative.