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📜 Les plus anciens génomes humains découverts en Afrique du Sud révèlent une continuité génétique avec les populations actuelles 🧬


Une équipe internationale a fait une découverte capitale : les plus anciens génomes humains d’Afrique du Sud, datant d’environ 10 000 ans, révèlent des informations uniques sur l’évolution humaine.

👥 Des génomes vieux de 10 000 ans, reconstruits avec des technologies avancées
Les chercheurs ont analysé des restes de l’abri sous roche d’Oakhurst. Grâce à des techniques de pointe, ils ont reconstitué les génomes de 13 individus, dont le plus ancien jamais trouvé dans cette région, remontant à près de 10 000 ans.

🔍 Une continuité génétique unique
Contrairement à l’Europe où des migrations ont entraîné des changements, les génomes analysés montrent une stabilité génétique surprenante, témoignant d’un lien direct avec les populations San et Khoïkhoïs d’aujourd'hui.

💡 Méthodologie rigoureuse pour préserver l'ADN ancien
Les échantillons d’ADN ont été soigneusement prélevés et analysés en Allemagne. Des protocoles innovants ont permis de séquencer ces fragments anciens, ouvrant la voie à de nouvelles découvertes archéogénétiques en Afrique.

Pour en savoir plus sur cette découverte scientifique, rendez-vous sur notre site !

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00:00Plus anciens génomes humains découverts en Afrique du Sud révèlent une continuité
00:03génétique avec les populations actuelles. Une équipe de recherche internationale a
00:08récemment réalisé une avancée majeure en décodant les plus anciens génomes humains
00:12jamais retrouvés en Afrique du Sud. Datant d'environ 10 000 ans, ces génomes fournissent
00:17des informations inédites sur l'évolution humaine et les migrations des premiers humains,
00:21tout en révélant une étonnante continuité génétique avec les populations contemporaines
00:25de la région. Des génomes vieux de 10 000 ans reconstruits grâce à des technologies
00:30avancées.
00:31Les chercheurs, issus de l'Université du Cap et de l'Institut Max Planck d'Anthropologie
00:36évolutive en Allemagne, ont analysé les restes humains de l'abri sur Roche d'Aucourst,
00:40situé dans la province du Cap occidental. En utilisant des méthodes sophistiquées,
00:45telles que l'assemblage de génomes à partir de métagénomes et la réparation de l'ADN
00:49ancien, ils ont pu reconstituer les génomes de 13 individus ayant vécu entre 1300 et
00:5310000 ans auparavant, incluant le génome humain le plus ancien jamais découvert dans
00:57cette région d'Afrique. Selon la professeure Victoria Gibbon, co-auteure principale de
01:02l'étude, Aucourst représente un site exceptionnel pour la recherche archéologique, offrant
01:07une riche collection de restes humains et d'artefacts remontant à environ 12 000 ans.
01:11Cette découverte permet d'éclairer les interactions et les migrations des populations
01:15humaines sur une période de près de 9000 ans, un élément crucial pour mieux comprendre
01:19l'histoire des groupes humains dans cette région.
01:21Une continuité génétique surprenante à travers les millénaires. Contrairement aux
01:26études similaires menées en Europe, où des changements génétiques significatifs
01:30ont été observés en raison des migrations, les résultats obtenus en Afrique du Sud montrent
01:35une stabilité génétique marquée. Selon Joshua Gretzinger, auteur principal de l'étude,
01:40cette continuité indique une histoire de stabilité génétique dans la région sud-africaine.
01:44En effet, les génomes des individus analysés montrent des similitudes avec les groupes
01:50San et Koïkoï actuels, soulignant ainsi un lien génétique direct avec les populations
01:54vivant aujourd'hui dans la région. Cette stabilité génétique souligne l'importance
01:59de l'Afrique du Sud dans l'évolution d'Homo sapiens, renforçant l'idée que la région
02:02a servi de berceau pour l'humanité moderne. Les chercheurs espèrent appliquer les mêmes
02:07techniques d'archéogénétiques à d'autres sites africains pour enrichir encore notre
02:11compréhension des migrations et des évolutions humaines.
02:13Une méthodologie rigoureuse pour préserver l'ADN ancien. L'étude a mobilisé des technologies
02:19avancées pour extraire et analyser l'ADN dégradé des os et des dents des individus
02:23retrouvés. Les chercheurs ont appliqué des techniques spécifiques pour minimiser les
02:27dommages aux échantillons, sélectionnant des ossements lâches ou fragmentés, qui
02:31ont ensuite été transportés en Allemagne pour le traitement de l'ADN. Comme l'a expliqué
02:36Stéphane Schiffel, co-auteur principal, le séquençage de l'ADN ancien représente
02:41un défi en raison de sa dégradation au fil du temps. Cependant, grâce à des protocoles
02:46de réparation et de préservation, l'équipe a pu obtenir des séquences d'ADN précises
02:50malgré l'altération des échantillons. Cette avancée méthodologique ouvre des perspectives
02:55pour explorer d'autres sites archéologiques à travers le continent africain et au-delà.
02:59Avec cette recherche pionnière, l'équipe espère non seulement élucider davantage
03:04les mouvements des populations humaines anciennes, mais aussi ouvrir de nouvelles voies pour
03:08la recherche génétique et archéologique dans des régions où l'accès à l'ADN ancien
03:12est limité.

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