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Alexandre Devecchio, journaliste, revient sur le passage de Bruno Le Maire en commission sénatoriale. «Bruno Le Maire est au moins complice d'Emmanuel Macron» du dérapage budgétaire, selon lui.

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Transcription
00:00Si vous voulez, le reproche qu'on peut faire à Bruno Le Maire, c'est que si vraiment il n'était pas d'accord, il peut toujours démissionner.
00:07Donc il n'est peut-être pas le seul coupable. Le premier coupable, c'est effectivement le président de la République, mais il est au moins complice.
00:13Donc ce n'est pas très courageux de se défausser comme ça. Après, moi, tout ça n'a pas vraiment de sens, si vous voulez.
00:19Le problème de Bercy, c'est qu'elle croit que l'économie, c'est des politiques comptables.
00:25Aujourd'hui, il est très probable que le budget qu'on a du mal à voter, toutes les prévisions sont fausses.
00:33Parce que vous avez beau augmenter les impôts et dire on va percevoir tant, quand vous augmentez les impôts, vous affaiblissez la croissance et vous percevez pas ce que vous voulez percevoir.
00:44Donc ces histoires de 6, 5 %, bien sûr, il faut faire le minimum de déficit possible, mais il faudra surtout avoir une politique économique cohérente.
00:52Donc je crois que ce serait plus intéressant. Et du reste, cette affaire, pour défendre un peu Bruno Le Maire, si on en fait des tonnes avec ça aussi,
01:01ça arrange bien le nouveau gouvernement, ils sont en train de nous assommer d'impôts. Et ils disent c'est pas de notre faute, c'est Bruno Le Maire qui a mal géré.
01:07Et comment il arrive à remettre la faute sur Michel Barnier, ça je comprends pas.
01:10C'est la continuité de la même politique. Michel Barnier était pas là, mais Michel Barnier s'inscrit dans la continuité avec un ministre des Finances proche d'Emmanuel Macron.
01:19Donc il y a un peu d'hypocrisie aussi du nouveau gouvernement de tout remettre sur la tête de Bruno Le Maire.

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