À 35 ans, Elisa de Santis est capitaine de l'équipe féminine de France de flag football. Considérée comme l’une des meilleures joueuses au monde, elle contribue largement au développement du flag en Europe. Parmi ses prochains challenges, elle souhaite emmener ses coéquipières aux JO 2028.
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00:00À l'époque, j'étais obligée de jouer avec des garçons parce qu'il n'y avait pas d'équipe féminine.
00:03Ce n'était pas un problème pour moi.
00:04Du moment où je jouais, j'étais contente.
00:08Je m'appelle Elisa Dosantis.
00:09Je suis joueuse d'équipe de France, de flag football, et je suis ambassadrice pour la NFL.
00:14Je joue au flag et j'ai joué au foot américain aussi.
00:16En fait, de base, je faisais tout le temps les deux, foot américain et flag,
00:19et actuellement, maintenant, que le flag.
00:22Le flag, de base, ça naît comme dérivé du football américain, c'est son cousin.
00:27La grosse différence, c'est que le flag, il n'y a pas de plaquage et on joue à 5 contre 5,
00:31contrairement au foot américain où on est à 11 contre 11.
00:34J'ai rencontré ce sport par hasard, à l'école primaire,
00:36en pensant m'inscrire à un club de football classique, de soccer.
00:40Et en fait, c'était un club de flag football.
00:42J'ai essayé et j'ai tout de suite accroché.
00:44Avec mon premier club, on a été emmenés à faire le championnat d'Europe.
00:49Ce que j'ai aimé, c'est ce côté du haut niveau.
00:52Jouer avec des experts, tout va plus vite.
00:55Et c'est vraiment cet aspect-là que j'ai aimé, là où je me sentais le mieux.
00:58Les matchs les plus intéressants, c'est quand on joue avec l'équipe de France
01:01ou quand on fait des matchs internationaux.
01:03C'est là où il y a le plus d'adrénaline.
01:04Pratiquer le flag en France, je ne vais pas dire que ça a été compliqué,
01:08mais à l'époque, il y a quelques années, il y avait moins de participants.
01:12Et là, on est vraiment dans une phase de développement où on a de plus en plus de joueurs.
01:16À l'époque, j'étais obligée de jouer avec des garçons parce qu'il n'y avait pas d'équipe féminine.
01:19Ce n'était pas un problème pour moi.
01:20Du moment où je jouais, j'étais contente.
01:21Maintenant, on a des équipes féminines.
01:23Il peut y avoir de l'étonnement au départ.
01:26Ah, tu joues au foot américain ou tu joues à un dérivé du foot américain.
01:30Mais préjugés, pas tant que ça.
01:34Ça peut arriver une petite blague, mais en vrai, ça passe bien.
01:37Le flag football, c'est un sport qui est vraiment fait,
01:40que ce soit aussi bien pour les femmes, pour les hommes, pour les adultes, pour les jeunes.
01:44C'est un sport qui vraiment s'adapte à tout type de personnes.
01:47En plus de ça, la majorité des personnes qui essayent, elles aiment vraiment ce sport.
01:51Moi, le conseil que je vais donner à une personne qui se dit pourquoi pas,
01:54c'est juste d'aller sur le site de la Fédération,
01:56chercher un club pas très loin de chez soi,
01:58essayer, faire deux, trois entraînements d'essai.
02:00Si on aime, on reste.
02:01Si on n'aime pas, on a juste à partir.
02:03Le flag au JO 2028, déjà, en tant que joueuse de flag,
02:07c'était pour moi une très belle chose.
02:09Et en plus de ça, je pense que c'est un sport qui a vraiment toutes les qualités pour être au JO
02:13parce que c'est un sport hyper complet physiquement.
02:15Ça demande plein de qualités.
02:17Et mentalement, c'est un sport stratégique, technique, tactique.
02:23C'est vraiment hyper complet, donc il a vraiment sa place aux JO.
02:26Je ne sais pas si j'ai un meilleur souvenir de ma carrière,
02:29mais en tout cas, j'en ai un, peut-être le premier, le plus marquant.
02:32C'est mon premier championnat d'Europe senior, quand j'avais 18 ans.
02:36On joue la finale et coup de sifflet finale.
02:38Je ne savais plus si c'était le début du match, la fin du match.
02:41J'entends juste un coup de sifflet.
02:42Je ne sais pas. Et là, je regarde autour de moi, je ne savais pas si on avait gagné ou perdu.
02:46Et là, je vois tous mes coéquipières sauter partout.
02:48Je comprends qu'on gagne, qu'on nous remet les médailles.
02:51Et on me remet aussi un titre de meilleure joueuse d'Europe, MVP.
02:55C'est un très beau souvenir.
02:56Pour moi, le secret de la réussite, d'abord, ça a été la passion.
03:00Passionné par ce sport, on s'entraîne, on s'entraîne, on fait des compétitions, on fait des compétitions.
03:04C'est juste se spécialiser, c'est dédié du temps, du temps, du temps.
03:08Ça m'a amené à être membre de l'équipe de France et à faire beaucoup de compétitions internationales.
03:16L'équipe de France et de l'équipe de l'Université d'Ottawa,
03:19c'est une équipe qui s'entraîne, qui s'entraîne, qui s'entraîne et qui s'entraîne.
03:23C'est une équipe qui s'entraîne, qui s'entraîne, qui s'entraîne, qui s'entraîne, qui s'entraîne et qui s'entraîne.
03:28C'est une équipe qui s'entraîne, qui s'entraîne, qui s'entraîne, qui s'entraîne, qui s'entraîne, qui s'entraîne et qui s'entraîne.