La polémique a pris de l'importance hier sur C8, Europe 1 et surtout sur les réseaux sociaux. Jean-Michel Aphatie a en effet associé hier dans un tweet le nom de Cyril Hanouna et le mot "gaz" en écrivant que "Cyril Hanouna est visiblement au bord du gaz":
Voici l'intégralité de son tweet : "Je viens d’écouter une demi heure lunaire sur Europe1 Cyril Hanouna et ses chroniqueurs ont dénoncé la « moraline » et la « condescendance » de France Inter. « Je n’en peux plus » a dit Hanouna visiblement au bord du gaz, une auditrice menaçant même de quitter la France si la radio ne change pas. Une demi-heure sur la planète Mars, c’était assez drôle. Disons que Europe 1 a bien changé. Etonnant, non ?"
"Au bord du gaz", une expression qui surprend, et pour de nombreux internautes dire qu'un animateur juif est au "bord du gaz" est une remarque 'antisémite":
"Hanouna et gaz dans la même phrase, c'est volontaire ?" écrit ainsi un internaute. Un autre ajoute : "Si Le Pen avait écrit le même tweet que l'antisémite @jmaphatie sur Hanouna, les médias français seraient à feu et à sang Bas les masques ! Il faut mettre devant leurs responsabilités les militants qui se servent d'une carte de presse pour prôner le " gaz" pour un juif".
Pour le journaliste de CNews et Europe 1, cette expression est dans la lignée de "Durafour crématoire" qui avait été prononcé à l'époque par Jean-Marie Le Pen.
Ce samedi midi, Jean-Michel Aphatie a pris la parole dans un très long tweet pour s'expliquer et non s'excuser :
"Puisque mon tweet fait causer, causons.
Quand je l’ai rédigé, je n’ai pas pensé à @Cyrilhanouna comme à un citoyen appartenant à telle ou telle communauté culturelle. J’ai pensé à lui comme à un animateur vindicatif d’un moment de radio médiocre.
Voici le contexte.
Quand je suis dans ma voiture, j’écoute avec curiosité les programmes de radio. J’aime la radio, sa diversité, les surprises qu’elle délivre, les bonheurs qu’elle octroie. Je zappe. Ça m’amuse. (...)
Jeudi après-midi, j’atterris sur @Europe1 Cyril Hanouna, à cet instant, évoque l’édito de @PascalPraud le matin sur @CNEWS.
Ce billet, hostile à @franceinter , dénonce des chroniqueurs « gauchistes payés par nos impôts ». Il ravit Hanouna.
Et c’est dans ce contexte, tout de même crétin, que Cyril Hanouna a dit de son côté, toujours à propos de France Inter, qu’il n’en pouvait plus.
Voici les éléments qui ont constitué mes sentiments au moment de rédiger le tweet.
Celui ci retranscrit l’émotion qui était la mienne, un amusement devant autant de bêtise accumulée.
L’accusation d’antisémitisme est arrivée là dessus. Je n’accorde pas une parcelle de sincérité à ceux qui la formulent.
J’ai noté la rage de @GauthierBret dont je comprends qu’il est capable d’aller très loin pour plaire à son patron.
J’ai entendu aussi @Dartigolles retrouver les vieux accents de la famille communiste pour intenter des procès artificiels. J’ai lu et entendu beaucoup d’autres sottises. (..) ."
Voici l'intégralité de son tweet : "Je viens d’écouter une demi heure lunaire sur Europe1 Cyril Hanouna et ses chroniqueurs ont dénoncé la « moraline » et la « condescendance » de France Inter. « Je n’en peux plus » a dit Hanouna visiblement au bord du gaz, une auditrice menaçant même de quitter la France si la radio ne change pas. Une demi-heure sur la planète Mars, c’était assez drôle. Disons que Europe 1 a bien changé. Etonnant, non ?"
"Au bord du gaz", une expression qui surprend, et pour de nombreux internautes dire qu'un animateur juif est au "bord du gaz" est une remarque 'antisémite":
"Hanouna et gaz dans la même phrase, c'est volontaire ?" écrit ainsi un internaute. Un autre ajoute : "Si Le Pen avait écrit le même tweet que l'antisémite @jmaphatie sur Hanouna, les médias français seraient à feu et à sang Bas les masques ! Il faut mettre devant leurs responsabilités les militants qui se servent d'une carte de presse pour prôner le " gaz" pour un juif".
Pour le journaliste de CNews et Europe 1, cette expression est dans la lignée de "Durafour crématoire" qui avait été prononcé à l'époque par Jean-Marie Le Pen.
Ce samedi midi, Jean-Michel Aphatie a pris la parole dans un très long tweet pour s'expliquer et non s'excuser :
"Puisque mon tweet fait causer, causons.
Quand je l’ai rédigé, je n’ai pas pensé à @Cyrilhanouna comme à un citoyen appartenant à telle ou telle communauté culturelle. J’ai pensé à lui comme à un animateur vindicatif d’un moment de radio médiocre.
Voici le contexte.
Quand je suis dans ma voiture, j’écoute avec curiosité les programmes de radio. J’aime la radio, sa diversité, les surprises qu’elle délivre, les bonheurs qu’elle octroie. Je zappe. Ça m’amuse. (...)
Jeudi après-midi, j’atterris sur @Europe1 Cyril Hanouna, à cet instant, évoque l’édito de @PascalPraud le matin sur @CNEWS.
Ce billet, hostile à @franceinter , dénonce des chroniqueurs « gauchistes payés par nos impôts ». Il ravit Hanouna.
Et c’est dans ce contexte, tout de même crétin, que Cyril Hanouna a dit de son côté, toujours à propos de France Inter, qu’il n’en pouvait plus.
Voici les éléments qui ont constitué mes sentiments au moment de rédiger le tweet.
Celui ci retranscrit l’émotion qui était la mienne, un amusement devant autant de bêtise accumulée.
L’accusation d’antisémitisme est arrivée là dessus. Je n’accorde pas une parcelle de sincérité à ceux qui la formulent.
J’ai noté la rage de @GauthierBret dont je comprends qu’il est capable d’aller très loin pour plaire à son patron.
J’ai entendu aussi @Dartigolles retrouver les vieux accents de la famille communiste pour intenter des procès artificiels. J’ai lu et entendu beaucoup d’autres sottises. (..) ."
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00:00te concernant. Alors Jean-Michel Apathy, parce que je fais une émission sur Europe 1 tous les jours, entre 16h et 18h, il dit
00:09« Je viens d'écouter une demi-heure lunaire sur Europe 1. Cyril Hanouna et ses chroniqueurs ont dénoncé la moraline et la condescendance de France Inter.
00:16Je n'en peux plus, a dit Hanouna, visiblement au bord du gaz. » C'est cette expression qui a dérangé énormément de monde.
00:25Je donnerai mon avis dans un instant là-dessus, bien entendu. Mais il y a énormément de gens. Et d'ailleurs, on le voit sur les réseaux sociaux,
00:33tout le monde considère ça comme un dérapage antisémite. Jean-Michel Apathy doit-il être suspendu après ce dérapage ?
00:41Justement, il y a énormément de gens qui ont tweeté. Je vous le dis, il y a les politiques qui ont réagi. Il y a même Guillaume Mélani, mon ami,
00:52l'acteur, qui dit dire que Cyril Hanouna, dont tout le monde sait qu'il est juif, qu'il est au bord du gaz et d'une rare ignominie et d'un antisémitisme crasse.
00:59Et jouer l'ingénu qui ne comprend pas le problème d'utiliser cette expression fait de vous un lâche et un minable. Et je suis poli. Merci à Guillaume Mélani,
01:05à Éric Ciotti, dérapage indigne aux frontières de l'antisémitisme pour Jean-Michel Apathy. J'apporte tout mon soutien à Cyril Hanouna. Merci Éric Ciotti.
01:12Benjamin Cauchy, le groupe TF1, doit dénoncer les propos tenus par Jean-Michel Apathy, Hanouna au bord du gaz, des propos antisémites. Merci à lui.
01:19Et c'est Gauthier Lebray aussi qui a tweeté, mon ami, journaliste Gauthier Lebray. Hanouna visiblement au bord du gaz, dit Jean-Michel Apathy, dans la lignée de Durafour-Crème-à-Côte-Toire,
01:27où Braune Pivet est allé camper à Tel Aviv. Étonnant. Non, il y a Julien Audoul aussi, né avant la honte entre jalousie, maladie et frustration.
01:35Jean-Michel Apathy déverse une ambiguïté antisémite nauséabonde et rejoint le club sordide de Mélenchon et du rappeur islamiste Médine.
01:41Tout mon soutien à Cyril Hanouna. Merci Julien Audoul. Alors, oui, oui, non, oui, oui. Géraldine, non.
01:46Camper à Tel Aviv, ce n'est pas une expression. L'expression au bord du gaz, c'est une expression. On peut la trouver de très, très mauvais goût.
01:53On peut la trouver... Elle est vieillotte, comme peut-être Jean-Michel Apathy. Elle est désuète. Mais moi, je n'ai pas envie de faire ce que les wokies font à longueur de journée.
02:02Et pour moi, je ne suis jamais d'accord avec Jean-Michel Apathy, mais je pense que ce n'est pas de l'antisémitisme. Voilà. Donc, du coup, je ne pense pas qu'il faut le suspendre.
02:10Jean-Michel Apathy est quelqu'un de lettré, de cultivé, d'intelligent. Il sait très bien qu'en tweetant cette expression au sujet d'un animateur...
02:17Il aurait pu le faire au bord du gouffre.
02:19Voilà. Surtout cette expression que personne n'utilise. En tout cas, que plus personne n'utilise. Je pense qu'il sait connaître ce qu'il fait.
02:25Si ça avait été un chroniqueur de TPMP qui avait fait une allusion ou une expression un peu tendancieuse comme ça au sujet de quelqu'un d'une autre émission, je pense que, Cyril,
02:35vous seriez mangé des polémiques et des polémiques. Mais figurez-vous que Jean-Michel Apathy est un peu coutumier du fait...
02:40Puisque j'ai beaucoup de respect pour ce journaliste, mais j'ai regardé un petit peu. J'ai vu qu'en mai 2023, c'était il n'y a pas longtemps, c'était dans l'émission
02:45« Quelle époque ? » de Léa Salamé, il nous avait expliqué que l'antisémitisme avait disparu et que Vichy s'était oublié. Voilà ce que dit Jean-Michel Apathy.
02:52– Ce n'est pas antisémite de dire ça. – Non, mais c'est expliqué. C'est encore toujours pareil, ce qu'on disait tout à l'heure.
02:58– Un peu comme Mélenchon. – Oui, mais l'antisémitisme a disparu. Non, l'antisémitisme n'a pas disparu. Non, comme disait Jean-Luc Mélenchon, ce n'est pas résiduel.
03:07Et il faut savoir qu'il enchaîne les polémiques, Jean-Michel Apathy, en 2017. Alors, ce n'était pas sur de l'antisémitisme, mais il avait dit
03:12« Pas sûr que la robe rouge d'Audrey Crespo-Mara soit très adaptée à l'actualité ce soir ». Des rapaches sexistes en 2016.
03:18Encore, il nous explique qu'il voulait raser Versailles pour que l'on arrête de cultiver la grandeur de la France.
03:22Je pense qu'au fond, Jean-Michel Apathy, ce qu'il cherche en ce moment, c'est du buzz.
03:26Quand il fait tous ses tweets avec écrits « étonnant non », « étonnant non », « étonnant non », il essaie de se remarquer
03:30puisqu'il n'a plus beaucoup de… plus personne l'écoute, quoi.
03:34– Oui, Gilles Verdet. – Si, une seconde, je croyais qu'il avait voulu volontairement assimiler un juif au gaz, j'aurais mis « oui »,
03:44« suspendu », « viré », « condamné », « lourdement ». Je ne peux pas y croire.
03:48Mais si je me trompe, Cyril, je ferai mon mea culpa, voilà.
03:52– Vous savez que… – Non, mais…
03:54– Gilles Verdet, c'est ce qu'il provocarise, « si je me trompe ».
03:56– Non, mais non. – Vraiment, vraiment, vraiment.
03:58– On ne pourra jamais savoir si on se trompe parce que c'est des garçons très très intelligents.
04:02Jean-Michel Apathy, c'est quelqu'un qui est dans les médias depuis 50 ans ou 40 ans.
04:06Depuis combien de temps ? Il a fait toutes les émissions de radio, il a fait toutes les chaînes télé.
04:10Il sait très bien quand il parle, l'impact que ça va avoir.
04:14Donc, moi, je vois le fond et la forme. Et quand je prends cette expression-là,
04:18je me dis que cette expression, je la comprends comment, moi ?
04:21Comment un mec comme moi la comprend ? Eh bien, je fais l'allusion, moi.
04:24Je fais tout de suite le lien et je me dis que je déteste enlever le boulot des gens.
04:28Je déteste, je dis toujours, je ne veux pas de sanction à condition que ce ne soit pas grave.
04:32Ça, c'est très grave parce que, elle est où la frontière ? On a le droit de dire quoi, après ?
04:36Si on a le droit d'utiliser le mot gaz, on peut encore utiliser d'autres choses et on va jusqu'où ?
04:40Donc, moi, je pense que… Souvenez-vous, Guillaume Meurice, il l'avait fait une fois,
04:43il l'avait fait deux fois, c'est encore à France Inter, là.
04:45Donc, moi, je demande au dirigeant… Moi non plus, mais je voulais des sanctions
04:49parce qu'on ne peut pas tout faire. Je veux que France Inter dise à Jean-Michel Apathy…
04:53– C'est TF1. – TF1, oui, mais dans le groupe,
04:56je veux qu'on lui dise, faites attention, ça, on ne peut pas le faire.
04:59Parce que sinon, on va le faire sur d'autres religions, d'autres personnes, etc.
05:02Après, il ne faudra pas… Si on le fait sur quelqu'un d'autre, ça ne passe pas, je vous le dis.
05:06Donc, il faut faire attention. – Oui, Isabelle.
05:08– Moi, je crois, sincèrement, on se déteste Jean-Michel Apathy.
05:11Et moi, je n'ai pas beaucoup de respect pour lui,
05:13je n'ai pas beaucoup de respect pour ce qu'il dit, je n'ai pas beaucoup de respect pour ce qu'il fait.
05:16Et je pense qu'effectivement, même si c'est une expression qu'on utilise
05:19beaucoup dans le Dauphiné, au bord du gaz, je pense qu'il sait exactement ce qu'il fait
05:25quand il le dit. Et tu as très bien fait de ressortir toutes ces expressions,
05:29Sacha, parce que je ne les connaissais pas. Et franchement, ça me donne confort
05:33dans ma raison de ne pas l'aimer du tout. En revanche, si on le suspend,
05:37il va être victimisé complètement. – Oui, c'est vrai.
05:39– Il va y avoir une montée au créneau de le pauvre Jean-Michel Apathy.
05:43– Rien du tout, et on n'en parle même pas. – Non, non, non.
05:46– On n'en parle pas. – Le méprisé est de ne pas en parler de lui.
05:49– Alors, c'est votre avis, Thomas. – Oui, c'est ce que je pense.
05:52C'est-à-dire qu'en fait, là, pour le coup, Cyril, en tant qu'ami,
05:57n'entrez pas là-dedans. C'est ça, le conseil que je vous donne.
06:01De manière générale, c'est-à-dire quand quelqu'un essaye de faire sa promo
06:06sur votre dos en vous balançant une vanne, une insulte, une agression verbale,
06:11quelle que soit la forme, si vous réagissez, vu l'audience que vous avez,
06:16ça fait du buzz. Donc, le mec qui est dans un bug autopromotionnel,
06:20en fait, il remplit son but. Et donc, vous envoyez un message
06:23à tous les autres qui sont en manque de publicité. Il suffit de vous insulter
06:26en public pour avoir droit à 5 à 10 minutes sur votre chaîne
06:29avec 2 millions de personnes qui regardent.
06:32Et donc, je dis non, je dis non. Le fait d'ignorer quelqu'un
06:36est une forme de riposte. Et moi, je dis, ignorez-le.
06:40– C'est l'avis de Thomas, on le laisse. – Moi, je dis qu'on ne peut pas ignorer
06:43parce que ça choque, peut-être, Cyril, peut-être même pas,
06:46mais ça va choquer d'autres gens, d'autres juifs.
06:48Et puis, je suis désolée, quand vous avez des scrupules,
06:51je comprends, moi non plus, je n'ai pas envie qu'on suspende quelqu'un.
06:54Mais est-ce que lui ne se réjouit pas de l'arrêt de C8 ?
06:56Donc, moi, je n'ai aucun scrupule. – Ah oui, bien sûr.
06:58– Je n'ai aucun scrupule parce que ça doit être le premier…
07:00– Moi, je ne veux pas traiter comme une traite, voilà.
07:02– Et quelque chose qu'Isabelle a dit, c'est qu'il a dit ça,
07:05mais non, il l'a écrit, c'est très écrit, ce tweet.
07:08Le petit étonnant, non, il y a des guillemets partout, c'est très littéraire.
07:11– Exactement, il a raison. – C'est là où le dérapage…
07:14– Les mots ont un sens. – Ça n'existe pas, ça n'est pas un dérapage.