Le président du Rassemblement national Jordan Bardella à propos de Nicolas Sarkozy : «Je pense que l’écueil du sarkozysme est d’avoir fait l’inverse au pouvoir de ce qu’il avait promis pendant la campagne.»
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00:00Je pense que l'écueil du sarkosisme, c'est d'avoir au pouvoir fait l'inverse de ce qu'il avait promis pendant la campagne.
00:09Et je le dis dans le bouquin d'ailleurs, je reprends une phrase de Thierry Mariani, qui dit en fait on avait vendu le Karcher et on a eu Kouchner.
00:15Et je pense que l'ouverture à gauche a été une très grave erreur pour le mandat de Nicolas Sarkozy,
00:20parce que quand on est élu sur des sujets qui sont majoritaires dans l'opinion,
00:26aujourd'hui c'est comme ça, ces idées sont forcément minoritaires sur les plateaux de télé.
00:29Et donc il faut accepter de dire, les idées que je défends sur la sécurité, sur l'identité, sur l'autorité, sur la défense du mérite,
00:37seront forcément minoritaires dans l'univers médiatique que je vais fréquenter.
00:40Et donc il faut accepter d'en jouer, et de dire qu'il y a un décalage entre les idées majoritaires et les idées dominantes,
00:46et qu'au pouvoir, ce que je mettrai en oeuvre ne plaira pas forcément à une partie du système, à une partie des élites, et à une très grande partie de la presse.
00:56C'est comme ça, il faut l'assumer.
00:58Mais je vois que partout en Europe, on a des gouvernements qui se mettent en place et qui précisément arrivent à mettre en place cette politique.
01:04Mélanie en Italie, Orban pour partie en Hongrie sur la question notamment de l'immigration,
01:10les Autrichiens, nos alliés autrichiens du FPO qui ont remporté les élections, les démocrates suédois,
01:15et même un gouvernement socialiste au Danemark qui est l'un des gouvernements les plus restrictifs sur la politique d'immigration.
01:21Le courant d'idées que nous portons en France, et ce n'était peut-être pas le cas en 2007 avec Nicolas Sarkozy,
01:26est un courant qui est en train de s'imposer dans beaucoup de pays européens.
01:28Donc l'avenir aujourd'hui des idées politiques, si on devait faire une projection ou un pari sur les 10 ou sur les 20 prochaines années,
01:35je pense que c'est plutôt nos idées que celles défendues par Emmanuel Macron ou que celles défendues par la gauche.