A Cambrai, une restauratrice menace de publier les photos de ses clients partis sans payer, mais elle risque une forte amende et même de la prison ! L'histoire peut paraître un peu vol, mais c'est en effet elle la victime qui se mettrait en danger sur le plan juridique si elle passait à l'acte. Alors, elle a publié dans un premier les photos masquées de ces 4 clients et leur donne jusqu'à demain pour se manifester, faute de quoi, elle annonce qu'elle passera à l'acte malgré les risques pour elle !
"Ils avaient pris des apéritifs, les viandes les plus chères, des entrecôtes, du vin..." raconte la gérante du restaurant "La brasserie boulonnaise".
Ces quatre individus ont mangé dans son établissement, dimanche soir, et sont partis en courant sans payer. Sortis de table pour fumer une cigarette, les quatre jeunes ne sont jamais revenus. Derrière eux, ils ont laissé une note de 150 euros, aux frais de Béatrice Laurent, la gérante.
Manque de chance pour eux, et heureusement pour elle, les quatre individus étaient installés juste en face de la caméra du restaurant. "Je me suis dit, il y a peut-être quelqu'un qui va se reconnaître. Alors j'attends et je leur laisse jusqu'à jeudi.
"Ils avaient pris des apéritifs, les viandes les plus chères, des entrecôtes, du vin..." raconte la gérante du restaurant "La brasserie boulonnaise".
Ces quatre individus ont mangé dans son établissement, dimanche soir, et sont partis en courant sans payer. Sortis de table pour fumer une cigarette, les quatre jeunes ne sont jamais revenus. Derrière eux, ils ont laissé une note de 150 euros, aux frais de Béatrice Laurent, la gérante.
Manque de chance pour eux, et heureusement pour elle, les quatre individus étaient installés juste en face de la caméra du restaurant. "Je me suis dit, il y a peut-être quelqu'un qui va se reconnaître. Alors j'attends et je leur laisse jusqu'à jeudi.
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00:00Il suffit de regarder comment elle réagit aujourd'hui, elle est plutôt sympathique d'ailleurs parce que vous avez vu elle laisse trois jours aux auteurs de cet oubli, on va considérer que c'est comme ça bien évidemment, puisqu'aujourd'hui on a la preuve de rien, elle a envie de se faire payer, c'est pas la première fois que ça arrive dans son établissement,
00:20il y a beaucoup de commerçants qui sont victimes de ce type de ce qu'on appelle les restos, ce qu'on appelle vulgairement les restos basket, je crois qu'il faut que ça s'arrête une nouvelle fois et je vous remercie de nous donner la parole,
00:31c'est des choses qui sont très fréquentes dans le milieu de la restauration qui en plus actuellement est en difficulté, il faut le rappeler, elle est agacée et elle en a ras le bol.
00:39Oui et puis il n'y a aucune raison qu'elle serve à manger à ces individus, à ces quatre voleurs, elle risque quoi si elle publie la photo des voleurs ?
00:49Pour l'instant elle risque de la prison et surtout une amende financière importante parce que nous nous battons, nous nous battons envers les autorités et nous nous battons aussi pour que la proposition de loi
01:04qui est en cours, qui a été jugée recevable à l'Assemblée Nationale puisse être travaillée, nous souhaiterions que demain ce qu'on appelle un délit puisque vous venez de le dire,
01:13aujourd'hui elle risque de la prison et une amende financière, nous ce qu'on souhaite c'est que ce délit soit supprimé, ni plus ni moins, il y a une proposition de loi en cours mais ça met du temps,
01:25mais on va continuer de se battre avec les membres du collectif ras le vol pour qu'on arrête de condamner les commerçants et qu'on condamne les voleurs.
01:34Sous-titrage Société Radio-Canada