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Transcription
00:00Pourquoi déjà cette manifestation ? C'est tout simple, nous avons été discriminés depuis la sortie de l'ordonnance TAXI.
00:09Quand on parle de discriminés, ce sont par exemple les sites propres et les prix au kilomètre qui sont plus d'actualité.
00:15Ici, il y a les conditions de travail qui nous rapprochent et qui concernent aussi l'ordonnance TAXI.
00:22Les conditions de travail, c'est avec Uber et les plateformes.
00:25Ici, on est exploité carrément parce que vous pouvez voir, ils ont sorti des commissions à 35%.
00:31C'est juste incroyable et nos revenus sont complètement achudibles à cause de ce site.
00:37Il y a aussi le TRIBRADAR, c'est une option qui nous permet de distribuer plusieurs courses en même temps au chauffeur.
00:43Au niveau sécurité, le chauffeur est plus distrait parce qu'il est occupé avec son GSM que de conduire, ce qui est très dangereux pour le client et le chauffeur.
00:52On est ici devant le siège d'Uber. Pourquoi principalement Uber ?
00:56Pourquoi principalement Uber ? Tout simplement parce que Uber est la première plateforme et c'est elle qui a débloqué le secteur du travail avec les plateformes en Belgique.
01:09Et maintenant, les discriminations. Il y a plusieurs discriminations.
01:14Par exemple, dans l'application Uber, il y a une option TAXI.
01:18Elle n'est pas utilisée. Les taxis utilisent plutôt une option X qui appartient uniquement au secteur taxis de rue.
01:26C'est un point discriminatoire qui n'est pas prévu dans l'ordonnance.
01:29Donc, il y a plusieurs points. Il y a le prix au kilomètre, il y a les sites propres qui ne nous permettent pas de pouvoir travailler plus rapidement.
01:36Donc, un taxi de station peut faire 10 courses en une heure. Nous, on en fera peut-être deux parce qu'on n'a pas le droit aux sites propres.
01:43Donc, c'est tout ça qui nous ramène ici et c'est pour cela qu'après, on va partir auprès du Parlement.
01:48C'est eux qui ont rédigé l'ordonnance taxis qui est discriminatoire.
01:51Donc, plus concrètement, cette revendication pour le gouvernement bruxellois, ce sont quoi ?
01:55Ici, les revendications pour le gouvernement bruxellois, nous avons l'électrification du secteur.
02:00Nous demandons le report parce que si on nous demande d'acheter des véhicules qui coûtent 50 000 à 70 000 euros,
02:06on ne gagne déjà pas notre vie. Comment veut-on nous obliger à aller acheter des véhicules ?
02:11Il faut d'abord régler l'aspect administratif de l'ordonnance et après, on passerait à l'électrification du secteur, mais pas en janvier.
02:22Pas en janvier, ce n'est pas possible. On ne va pas s'en sortir. Nous sommes au bord de la faillite.
02:26Donc, voilà un peu ce que nous réclamons auprès du gouvernement.
02:29Et puis, les conditions de travail parce que Uber ici, je vais prendre un exemple, les blocages des chauffeurs.
02:35On ne peut pas bloquer un chauffeur, son compte, s'il n'y a pas de plainte à la police et après un suivi avant d'arriver à un blocage définitif du chauffeur.
02:43Vous vous rendez compte qu'un chauffeur, il achète un véhicule à 50 ou 60 mètres, subitement, on bloque son compte pour une plainte qui n'est même pas justifiée.
02:51Il n'y a pas que ça. Il y a aussi le prix à la cause qui n'est plus d'actualité.
02:55Les commissions variables qui veulent nous imposer sans discuter et en plus de cela, ils sont couverts par un syndicat belge, la FGTB.
03:04Et c'est pour cela qu'on va y aller parce qu'on ne peut pas permettre à ce syndicat qui peut être une couverture et faire croire aux politiques que nous sommes hors sujet alors que ce n'est pas le cas.
03:15C'est nous les hommes de terrain et il y a des associations sur le terrain qui ont fait des propositions à ce gouvernement, au gouvernement sortant, qui n'a malheureusement pas tenu compte de nos...
03:25Et donc, dans quel sens est-ce que la FGTB la supporte ?
03:29Déjà, si vous avez pu voir, la dernière manifestation organisée par une association, l'UCLB, ils ont simplifié notre sortie comme quoi on n'avait pas raison de sortir parce que le tir bradat qui est appliqué aujourd'hui ne poserait pas un réel souci alors que c'est très faux.
03:49Et ça, c'est très grave. Et en plus, les commissions sont contre nous. Ils disent qu'on ne devrait pas réclamer les commissions et ça, ce n'est pas possible.
03:57On est à 35%. Comment un syndicat peut accepter de nous laisser dans cette situation-là ?
04:03Donc voilà un peu les revendications actuelles et c'est pour cela qu'on se retrouve devant Uber.

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