D’ici à la fin du siècle, il est possible que notre climat belge prenne 2 ; 3 voire 4 degrés supplémentaires.
Et cette hausse des températures s’accompagne de risques climatiques majeurs pour notre pays :
des températures et des précipitations extrêmes ; des sécheresses et l’élévation du niveau de la mer.
Tous ces phénomènes sont déjà en cours et vont s’intensifier dans les années à venir.
Il va donc falloir s’adapter.
Et cette hausse des températures s’accompagne de risques climatiques majeurs pour notre pays :
des températures et des précipitations extrêmes ; des sécheresses et l’élévation du niveau de la mer.
Tous ces phénomènes sont déjà en cours et vont s’intensifier dans les années à venir.
Il va donc falloir s’adapter.
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00:00D'ici à la fin du siècle, il est possible que notre climat belge prenne 2, 3, voire 4 degrés supplémentaires,
00:06et cette hausse des températures s'accompagne de risques climatiques majeurs pour notre pays.
00:11Des températures et des précipitations extrêmes, des sécheresses et l'élévation du niveau de la mer.
00:17Tous ces phénomènes sont déjà en cours et vont s'intensifier dans les années à venir,
00:21il va donc falloir s'adapter.
00:23Et d'après l'Agence Européenne pour l'Environnement,
00:25la mise en œuvre des politiques accuse un retard considérable par comparaison avec la hausse rapide des niveaux de risque.
00:32Et des mesures coordonnées et urgentes doivent être mises en place à tous les niveaux.
00:37Mais de quoi parlons-nous concrètement ?
00:39Prenons l'exemple des chaleurs extrêmes.
00:41L'agriculture subit le manque d'eau, des incendies peuvent se déclencher en forêt,
00:45et les infrastructures énergétiques peuvent subir des pannes d'électricité.
00:48Au niveau du secteur de la santé maintenant,
00:51Ce sont les enfants, les malades, les personnes âgées mais aussi les personnes les plus précarisées, les plus pauvres,
00:56qui sont le plus exposés lors des périodes de fortes chaleurs.
00:59Plus de 1200 personnes sont décédées durant les canicules de 2022,
01:03c'est 30 fois plus que lors des inondations dévastatrices de juillet 2021.
01:08Il faut ajouter à tout cela que les villes sont plus vulnérables que les campagnes face aux chaleurs extrêmes.
01:13On parle de 7 à 8 degrés de différence pour les températures nocturnes dans certaines conditions.
01:18Ce sont les parkings, les grandes places sans végétation et sans ombre,
01:22les boulevards avec une forte circulation, les zones industrielles et les quartiers densément bâtis,
01:27qui renforcent le plus les îlots de chaleur.
01:29Mais alors, comment fait-on pour s'adapter à tout cela ?
01:32Eh bien, certaines mesures sont déjà connues.
01:34D'abord, il y a préserver les espaces verts en ville, protéger la biodiversité, réduire le trafic automobile,
01:40on peut aussi former les professionnels de santé à la détection des maladies émergentes liées à la chaleur,
01:45s'abstenir de construire dans les zones inondables,
01:48informer le public des îlots de fraîcheur et des bâtiments publics climatisés,
01:52ou encore utiliser des matériaux adaptés à la chaleur dans le secteur de la construction.
01:56Il faut aussi garder à l'esprit qu'avoir un système de santé en bon état
02:00est nécessaire pour pouvoir gérer les conséquences sanitaires des canicules
02:04et que les politiques de lutte contre les inégalités sont aussi des politiques d'adaptation,
02:09puisqu'elles permettent d'améliorer les conditions de vie de celles et ceux qui sont le plus à risque.
02:14Dans son enquête sur l'adaptation, Le Soir montre que ces mesures existent,
02:17mais qu'elles sont insuffisantes et peu voire pas coordonnées.
02:21Avoir un plan coordonné et ambitieux pour s'adapter aux risques climatiques
02:24est d'autant plus nécessaire qu'il va falloir s'adapter aux conséquences déjà présentes,
02:29mais aussi à des scénarios qui prédisent des extrêmes climatiques plus fréquents et souvent plus graves.
02:34Jean-Pascal Vanieperzeel, un climatologue belge et ancien vice-président du GIEC, résume bien la situation.
02:40Soit on paye en souffrance et en dégâts matériels, soit on paye en atténuation et en adaptation.
02:46Et toutes les études montrent que la prévention coûte sur le moyen et le long terme
02:50moins cher que les dégâts que l'on ne pourra pas éviter.
02:53Si vous voulez en savoir plus, n'hésitez pas à vous rendre sur le site du Soir.