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Le chancelier allemand Olaf Scholz a exhorté Vladimir Poutine à retirer ses troupes d'Ukraine et à négocier avec Kiev, lors de son premier entretien téléphonique avec le président russe depuis deux ans, selon un communiqué vendredi du gouvernement allemand. Mais pour Kévin Bossuet, professeur d’histoire, «Vladimir Poutine n'est pas K.O, la Russie n’est pas K.O».

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Transcription
00:00Non mais l'Europe repose sur des valeurs, des valeurs qui sont fortes, il était naturel de soutenir l'Ukraine, l'Europe est attachée à la souveraineté des peuples, l'Europe est attachée à la liberté, l'Europe est attachée au respect des frontières.
00:16Cependant, si l'Europe, si les dirigeants européens ne renouent pas le dialogue avec Vladimir Poutine, on va se retrouver écrasé entre la Chine et les Etats-Unis.
00:28Donc c'est quelque chose qui est bien. En outre, je me souviens encore que Bruno Le Maire nous avait promis de faire chuter l'économie russe.
00:37Quand on regarde les chiffres, l'économie russe tient la route. Même en 2023, le taux de croissance de la Russie est supérieur notamment au taux de croissance d'un grand nombre de pays européens et également des Etats-Unis.
00:52Et aussi, il faut aussi mettre quelque chose en avant, les opinions des pays occidentaux sont fatiguées par cette guerre et consentent de moins en moins à ce qu'on donne de l'argent à l'Ukraine.
01:03Par conséquent, il faut continuer à soutenir l'Ukraine, mais il faut aller vers un compromis, mettre fin à cette guerre.
01:09Et ça passe aussi par parler avec Vladimir Poutine, puisque Vladimir Poutine n'est pas KO, la Russie n'est pas KO et il faut le prendre en compte dans les négociations.

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