• l’année dernière
Alors qu'aux États-Unis, le président républicain élu, Donald Trump, qui avait fait de la paix en Ukraine un argument phare de sa campagne, pourrait chercher à entamer rapidement des négociations dès son arrivée à la Maison Blanche en janvier 2025, à Kiev l'inquiétude monte.

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Transcription
00:002025 sera-t-elle l'année de la paix en Ukraine ?
00:02C'est en tout cas le souhait formulé par Volodymyr Zelensky
00:05dans un entretien sur une radio ukrainienne.
00:08De notre côté, nous devons tout faire pour que cette guerre prenne fin l'année prochaine,
00:12par des moyens diplomatiques.
00:14Je pense que Poutine ne veut pas du tout la paix,
00:16mais cela ne veut pas dire qu'il ne veut pas s'asseoir
00:19et parler à l'un des dirigeants occidentaux.
00:21Pourquoi ?
00:22Pour lui, ce serait la destruction de l'isolement politique
00:25qui a été créé depuis le début de l'invasion.
00:27La victoire de Donald Trump à la présidentielle américaine,
00:30ainsi que les récentes avancées des soldats russes dans l'est du pays,
00:34remettent à l'agenda les négociations entre la Russie et l'Ukraine.
00:37Inquiet de perdre l'aide américaine,
00:39le président ukrainien redoute également la reprise des échanges
00:42entre ses alliés européens et Vladimir Poutine.
00:46Le chancelier Shultz m'a dit qu'il allait appeler Poutine.
00:48L'appel de Shultz, à mon avis, c'est une boîte de Pandore.
00:51Par la suite, il peut y avoir d'autres conversations, d'autres appels.
00:54Mais il s'agit simplement de beaucoup de mots.
00:57Kiev exclut la cession des territoires occupés par l'armée russe,
01:00tandis que Moscou l'impose comme condition.

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