Le sénateur Victorin Lurel a été amené à prendre la parole au cours du congrès des élus de l'outre-mer à Issy-les-Moulineaux, il a abordé le protocole d'accord signé en Martinique entre les représentants de la grande distribution et les élus. "Un bon protocole" auquel il manque une approche plus globale.
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00:00C'est quand même globalement un bon protocole signé en Martinique.
00:09Alors on pense qu'un dernier paragraphe que j'aime pas trop, qui consiste à geler les situations telles qu'elles sont aujourd'hui et telles qu'elles l'est en Martinique,
00:19à savoir qu'il n'y aurait pas de nouvelles entrants, et donc une barrière à l'entrée resterait ce qu'elles sont aujourd'hui.
00:27Ça veut dire qu'on gèle la situation en faveur de ceux qui sont déjà là et qui exercent souvent des abus de position dominant
00:35ou alors qui créent ce qu'on appelle en thème technique des préoccupations de concurrence.
00:40Globalement c'est un bon texte, le gouvernement a tenté de le traduire par deux articles pour dire
00:46nous baissons la TVA sur les produits de première nécessité.
00:50On prend le paiement du maître qui a été décidé en Martinique, je crois 53 familles de 6 000 produits.
00:57On fait une expérimentation de 3 ans.
00:59Bon, on écarte la Réunion, j'avoue que j'ai du mal.
01:03Je comprends que la situation de la TVA n'est que là de maillot de soi différent,
01:07parce qu'il n'y a pas de TVA et ça demande quand même des dispositifs pour lutter contre la bichette qui existe.
01:14Et cela, lorsqu'on parle solution, il serait intéressant de voir ce qu'il se passe en Nouvelle-Calédonie,
01:19parce qu'ils ont un code de la concurrence, ils ont une autorité de la concurrence, même chose en Polynesie.
01:24Comment ça marche ? Comment ont-ils fait la transparence dans la formation des prix ?
01:30Ensuite lorsqu'on fait ces solutions, et j'ai un ensemble de solutions que je n'aurai pas le temps d'exposer,
01:35sauf si vous me posez des questions, comment vérifier, contrôler la répercussion en aval
01:43pour que le consommateur, vous qui allez dans nos surfaces, vous voyez l'effectivité de la répercussion ?
01:50Le gouvernement ne veut pas, parce qu'on fait ça au consensus.
01:55C'est un consensualisme économique qui à terme et à fréquent terme n'est pas efficace.
02:01La deuxième chose, c'est une volonté politique qui manque.
02:04Mon ministre qui est venu ce matin, moi je suis arrivé ce matin,
02:08je n'ai pas pu entendre s'il a fait des déclarations fracassantes,
02:11mais pour le moment, bon, j'ai l'impression qu'il n'y a pas eu d'annonce forte.
02:19Et j'ai dit déjà à mon ministre, il faut qu'il ait en tête une stratégie,
02:23et il doit savoir où il habite du point de vue économique.
02:26Pour le moment, je ne l'ai pas trouvé.
02:29Bon, alors il faut peut-être qu'il y ait peu d'ambiguïté,
02:32et c'est à vous aussi de faire pression pour que nous sachions où nous allons.
02:38Ils ne veulent pas aborder la question de manière globale.
02:43Vous prenez, on ne parle que de l'alimentation.
02:47Très bien, c'est ce qui occupe et préoccupe tout le monde tous les jours.
02:52Mais vous prenez le distribut, vous avez l'alimentation,
02:55vous avez le non alimentaire, vous avez l'énergie,
02:57vous avez l'accès aux produits de santé, de soins, et que sais-je encore.
03:02Vous avez la téléphonie, vous avez les pièces détachées,
03:05vous avez l'automobile, les travaux de réparation faits dans les garages.
03:08Vous avez le monopole de canal satellite,
03:10vous avez une concentration d'appui de palistique qui soit faite partout dans nos territoires.
03:14Le gouvernement ne veut pas aborder ça.
03:16Il faut un texte global pour attaquer tout cela.