Le Premier ministre Michel Barnier, joint au téléphone mercredi par la Coordination rurale du Lot-et-Garonne, lui a dit avoir "compris" le "désarroi" des agriculteurs, alors que le syndicat prévoit de cibler des centrales d'achat du Sud-Ouest dans la journée.
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00:00Demain c'est la prune, mais il y a les céréales.
00:02C'est toute cette surtransposition, toutes ces normes que le gouvernement nous impose qui nous tuent.
00:07Monsieur le Premier ministre, nous avons besoin de votre engagement
00:11sur la non-surtransposition de la réglementation,
00:16de la contrainte supplémentaire de la réglementation française.
00:19Monsieur le Premier ministre a priori est d'accord avec nous,
00:22il est d'accord qu'il y a trop de surtransposition française,
00:25mais bon, il faut qu'il annonce, il faut qu'il le dise.
00:29A priori il veut travailler sur quelques surtranspositions,
00:32mais en fait ce n'est pas sur quelques, c'est sur toutes.
00:34Il ne faut pas qu'on ait plus de réglementations que nos voisins,
00:38que nos voisins finalement qui nous créent une concurrence qui est complètement déloyale.
00:41Vous lui faites confiance, courageux ?
00:44Vous savez, nous on croit qu'aux actes, les paroles, on n'y croit plus.
00:47On ne lâche rien pour l'instant par rapport à Bordeaux,
00:49et on le recontactera, il a répondu une fois, maintenant il a mon numéro peut-être,
00:53on le recontactera gentiment pour lui demander où est-ce que ça en est,
00:57et voir quand est-ce qu'il va l'annoncer ouvertement devant tout le monde.
01:10Je vends qu'il s'engage sur dire quelque chose, sur annoncer quelque chose,
01:15parce que ce n'est plus possible, on ne peut plus continuer comme ça.
01:19Les clés sont réellement entre ses mains,
01:21je pense que des mouvements sociaux il en a suffisamment à gérer,
01:24il a suffisamment de complications à gérer également au sein de l'Assemblée nationale.
01:29S'il peut s'alléger d'une crise agricole profonde et durable,
01:35je pense que c'est au bénéfice de tous.