Depuis le nouveau campus du Paris Saint-Germain inauguré aujourd'hui à Poissy, le président Nasser Al Khelaifi a expliqué dans Rothen s'enflamme comment l'établissement devrait mettre fin à l'exode des stars en construisant "une histoire" et "une équipe". Mais il a surtout expliqué que quitter le Parc des Princes étaient une question "de vie ou de mort". Et cette bataille contre la Maire de Paris les oblige à construire très vite "un nouveau stade" alors que la région Île-de-France a récemment décidé de mettre à disposition du club un espace pour la construction d'une enceinte. Retrouvez l'intégralité de l'entretien du président du PSG dans Rothen s'enflamme.
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00:00Bonsoir Président, merci de nous accueillir ici, c'est un grand moment, je sais que pour vous personnellement c'est un moment particulier, c'est une date importante pour le club.
00:10Bien sûr, première chose, bienvenue au Cambodge, c'est une grande fierté pour nous, vous êtes là aussi, c'est important pour nous de voir ce qu'on a construit.
00:23Bien sûr, c'est une journée historique pour le club, pour la ville, Paris, pour France. Je pense que le premier jour qu'on est arrivés ici, j'ai regardé, j'ai vu tout le talent à Paris, à côté de Paris aussi.
00:40J'ai dit pourquoi pas, on n'a pas un centre d'entraînement le meilleur du monde, ou le meilleur du monde. J'ai commencé avec l'équipe, j'ai visité moi-même tous les centres d'entraînement de l'autre club, en Europe, mais même aux Etats-Unis, pour regarder, prendre l'idée ici, à gauche, à droite.
00:58Comme ça, on a, pour construire quelque chose de spécial, pas comme image, non, on veut vraiment, on croit dans le talent à Paris, on veut vraiment construire une équipe qui vient de Paris, de la ville, à côté de la ville. Je pense que c'est le plus important, l'éducation, la santé.
01:19On va en parler en détail, Nasser Al-Khelaifi. Juste avant, on va libérer, remercier Marquinhos qui est avec nous depuis 19h. Juste Marquis, si t'as une question pour le président, si t'as envie de prolonger ton contrat et tout, nous on peut aider à ça. Si tu veux demander en direct sur RMC, on peut.
01:31Bon, je suis là, ça fait 11 ans et j'espère que le président va rester encore 10 ans, ça me va.
01:37Le président, il va rester toute sa carrière.
01:39C'est ce qu'elle a dit tout à l'heure, il va rester 50 ans.
01:42Je pense qu'il va ouvrir la capsule.
01:45Donc c'est bien. Président, ça veut dire qu'il va finir sa carrière à Paris.
01:49Marquis, le captain de l'équipe, vraiment très important. Pas seulement, c'est sûr, sur le terrain, parce qu'il est pour moi un des meilleurs défenseurs au monde, mais aussi pour la vestiaire, pour le club, l'histoire du club.
02:04Si je ne me trompe pas, il a joué plus de 400 matchs. Aujourd'hui, il est le plus capable de jouer avec le club.
02:13Quand il est arrivé ici, je me rappelle qu'on était dans le bus.
02:17Léonardo m'a appelé, m'a dit qu'on achetait un rhum.
02:21On a eu un grand problème avec Marquis quand il avait 18 ans.
02:26On m'a dit qu'il n'était pas bien, qu'il avait un petit peu, je ne sais pas, un virus.
02:33Il m'a dit « qu'est-ce qu'on fait ? On signe ? »
02:35Je lui ai dit « non, non, on signe, on garde, parce que je crois en lui, c'est un des meilleurs signes pour la club. »
02:42Vous n'êtes pas trompé. En tout cas, il finira ici. On l'a annoncé. Marquis, tu vas finir ici.
02:46Et on est très content pour toi, en tout cas.
02:48Merci Monsieur, merci Président. Ça fait plaisir d'être là. C'est toujours un plaisir d'être à Paris.
02:54Écoute, merci beaucoup d'être intervenu dans Roten Sans Flamme pour ce jour historique, l'inauguration,
02:59et je te souhaite tout le meilleur, vraiment, prochainement.
03:01Je sais que tu vas te reposer demain, parce que tu es suspendu.
03:03En fait, tu as fait exprès d'être suspendu après avoir eu du Brésil.
03:06Mais le match de mardi, il est important, et on le sait. Merci en tout cas.
03:10Et puis, comme tu vas rester 50 ans, peut-être que tu verras la Ligue des champions.
03:16Alors, la Ligue des champions, c'est l'objectif chaque année.
03:19Président, je sais que vous êtes investi personnellement sur ce centre-là.
03:25Vous l'avez dit, vous êtes allé voir partout dans le monde pour essayer de construire.
03:29C'est vraiment votre bébé, en fait. Vous l'avez appelé.
03:32Dans l'émission, l'année dernière, quand vous l'avez fait avec moi, vous nous avez dit, c'est Disneyland.
03:37Oui, pour moi, je ne veux pas s'appeler Disneyland, mais j'appelle Factory pour les joueurs.
03:44Comment vous produisez les joueurs, les jeunes joueurs, pour devenir un grand star, le meilleur au monde ?
03:52Parce que si on regarde la Coupe du Monde 2022 au Qatar, le plus de joueurs viennent de la ville, c'est Paris.
04:0126 joueurs. Le deuxième, je pense, 12. Ça veut dire qu'on a le meilleur talent ici.
04:10Il y a un vivier énorme.
04:11Exactement. Ça veut dire que l'investissement, le meilleur investissement qu'on a fait, c'est ça.
04:17Dans le centre d'entraînement, on veut continuer à trouver les meilleurs talents à Paris.
04:23Parce que je pense qu'on veut trouver. Vraiment, on veut construire une équipe qui vient de Paris.
04:30On a aujourd'hui les plus jeunes joueurs, les plus jeunes équipes. Effectivement, aujourd'hui en Europe, on est 22 mois et demi de moyenne.
04:44Je pense que c'est quelque chose aussi, notre vision, avec ce centre d'entraînement. Parce qu'on veut vraiment construire une équipe pour le futur.
04:54Donc, en fait, c'est une volonté aussi du Paris Saint-Germain d'arrêter l'exode des joueurs, des jeunes joueurs.
04:59Parce que ces dernières années, il y a quand même beaucoup de jeunes joueurs qui sont partis du Paris Saint-Germain et qui ont signé dans les grands clubs.
05:05Si vous me dire, pour garantir que tous les jeunes restent ici, non. Parce qu'on ne veut pas garder les joueurs.
05:14On ne veut pas arrêter le rêve de l'autre joueur. Les jeunes joueurs aussi ne jouent pas ici.
05:20On est réalistique aussi. Je pense que c'est important d'avoir une balance. C'est sûr qu'on veut prendre les meilleurs.
05:26On a aujourd'hui 4 ou 5 qui viennent de l'académie. C'est la première fois qu'ils jouent. Vraiment, le coach croit en ces jeunes joueurs.
05:37Mais c'est sûr, l'investissement aussi, si les joueurs ne peuvent pas jouer avec nous, on leur laisse aussi pour chercher leur rêve via un joueur de foot professionnel.
05:51Ils ne peuvent pas rester ici, ils ne jouent pas. Vous avez le besoin de jouer aussi. C'est normal.
05:57Nasser Alkhanaifi, le président du PSG, en direct sur RMC, dans Roten Sans Flamme.
06:00On l'a dit, outil exceptionnel ici, du niveau des meilleurs clubs européens et au niveau du stade.
06:06Parce que ça, c'est l'autre question qui arrive derrière. Et il y a toujours autant d'incertitudes.
06:11Sachant qu'à chaque match du PSG au Parc des Princes, il y a toujours des banderoles, le PSG au Parc. Où en est la réflexion ?
06:20Moi, j'aime beaucoup le Parc des Princes. Tout le monde l'aime.
06:25Si vous me dites mon cœur décide avec mon cœur, on ne part pas.
06:29Mais aujourd'hui, avec la tête, tout le monde est là au stade.
06:34On regarde en Europe, 100 000, 80 000, 90 000 ont besoin.
06:40Sinon, on est morts. Parce que ça, on en a besoin en partie.
06:45C'est une question de vie ou de mort pour la survie du club ? Pour le développement du club ?
06:49Oui, parce qu'aujourd'hui, on est en France, mais on est en Europe aussi. On joue chaque année la Ligue des Champions.
06:57Si on veut être à ce niveau avec l'autre club, pour faire bien financer, pour notre supporter, pour nous donner un besoin,
07:07on veut grandir aussi le stade.
07:10Vous savez, je ne veux pas rentrer dans ce discours, mais si c'est impossible de prendre ce stade, on n'a pas de solution.
07:22Donc vous allez partir ? A contre-cœur, vous allez partir ?
07:25Oui.
07:26C'est acté ? Ça fait mal au cœur, ça, Président.
07:29La première personne à faire mal au cœur, c'est moi. C'est vrai.
07:34Vous n'avez pas le choix.
07:36On n'a pas le choix. La ville n'a pas les choix pour ça.
07:40Il y a eu des discussions récemment.
07:42Pour moi, c'est très important. Je pense que la ville décidait déjà pour qu'on parte. Ce n'est pas nous.
07:48C'est la ville qui se déplace dehors.
07:50On n'est pas venu d'un autre stade. Qu'est-ce qu'on peut faire ?
07:54Dans deux ans, il y a eu des élections municipales. Vous êtes au courant quand même.
07:58Il y a moyen qu'on se débrouille pour vous la sortir de la mairie.
08:02Si on s'engage à sortir à l'Hidalgo.
08:04Je vais vous dire une chose. C'est très important.
08:07Pour moi, je ne suis pas politique. Je ne fais pas de politique. Je ne comprends rien de politique.
08:12Je ne veux pas compris aussi.
08:15Pour nous, on a un challenge. On a besoin d'un stade de trois ans, quatre ans, prêt.
08:22C'est ce qu'on veut. Vraiment. On n'a pas de temps pour perdre.
08:27Chaque année qu'on perd, ça veut dire qu'on est derrière de l'autre club.
08:31Je pense que c'est très important pour les gens aussi.
08:36On a beaucoup de challenges avec le temps.
08:39On a besoin de prendre des décisions. On a besoin de construire le plus vite.
08:44Entre le temps de décider de l'endroit et de la construction, vous allez quand même mettre du temps.
08:49Quoi qu'il arrive, ça prendra beaucoup de temps.
08:51Dans votre tête, c'est fini. Vous allez partir. Où en est la réflexion pour la suite ?
08:56Est-ce que vous avez un terrain ? Est-ce que vous avez déjà avancé la réflexion ?
08:58On a l'option. On a quelques options. On a travaillé.
09:01On a l'option parce que je pense qu'on a besoin de commencer à construire le nouveau stade le plus vite.
09:12Pour être au niveau où on veut. C'est important au niveau aussi.
09:18Président, moi, je voulais revenir sur le centre.
09:20Quand on a un centre magique comme ça pour les joueurs, et Marquinhos nous l'a dit,
09:24il y a des exigences à tous les échelons aujourd'hui.
09:30Il n'y a plus le choix. Il y a beaucoup plus de pression sur les résultats de l'équipe, forcément.
09:37Vous savez, je vais vous dire une chose. Je suis très content d'être là avec la légende.
09:43Je pense que c'est très important pour vous comme médias. On n'est pas pressé.
09:49Quand on a construit ce centre d'entraînement, c'est sûr qu'on va regarder match par match.
09:54On va battre match par match.
09:56Mais si vous me dites, vous voulez gagner la Ligue des Champions cette année, non.
10:01On veut vraiment être au niveau où on joue.
10:05Moi, je suis très content aujourd'hui, fier de mon équipe.
10:09On joue au foot. On a l'identité d'une équipe.
10:14Pour jouer en offensive, on joue même en perdre.
10:18Ça, je sais, il faut prendre le temps. On n'est pas pressé.
10:23Je parlais avec le coach, avec Luis Campos. On attend. On est très content de cette stratégie.
10:30On va continuer. On n'est pas pressé pour les résultats d'aujourd'hui.
10:34Si on perd, on ne change rien.
10:37C'est important le message d'envoyer, parce qu'on parle beaucoup, et vous le savez très bien,
10:43le PSG, dès qu'il perd un match, c'est catastrophique.
10:46D'apporter cette patience-là, quand vous êtes propriétaire comme vous,
10:49et que vous investissez autant d'argent, c'est bien d'avoir cette patience-là.
10:52Ce n'est pas facile dans le foot, parce qu'il faut résister à toute cette impatience.
10:56Si on regarde notre équipe, ces jeunes équipes, besoin d'expérience.
11:01Au niveau du PTSI, je pense qu'ils ont beaucoup d'expérience.
11:05Les jeunes ont besoin. On a quelques joueurs qui, la première fois, jouaient à la Ligue des Champions.
11:10La première fois.
11:11Oui, il faut qu'ils apprennent.
11:12Exactement. Prendre l'expérience, jouer ensemble.
11:15On construit une équipe, on a des joueurs de 18 ans, de 19 ans, de 20 ans.
11:20Ça veut dire concrètement, comme vous nous l'aviez dit l'année dernière dans Roten Sans Flamme,
11:25que l'année dernière, vous nous avez dit que si Luis Henrique ne s'était pas qualifié après la phase de poule,
11:30il serait resté. Est-ce que ça vaut toujours cette année ?
11:32Est-ce que si le PSG ne se qualifie pas, il reste ?
11:34On ne change rien.
11:35Quoi qu'il arrive.
11:36Quoi qu'il arrive, on sort, on gagne. C'est exactement la même chose.
11:40Pour moi, comme je l'ai dit, on construit la base aujourd'hui.
11:43Avec le coach, on a beaucoup confiance dans le coach.
11:47Il a fait un très bon travail avec l'adviser Luis Campos pour choisir les joueurs.
11:55D'ailleurs, est-ce qu'ils vont prolonger les deux, que vous les citez ?
11:57J'ai confiance, oui.
12:02Vous, vous voulez les prolonger les deux ?
12:04J'ai une petite question de supporter.
12:06En tant que supporter, comme beaucoup de mes amis,
12:09en fait, on a aimé toutes les époques.
12:11Zlatan, Neymar, aujourd'hui, quand on est un vrai supporter, on aime tout.
12:15Mais est-ce que vous pensez que quand on a un projet comme ça avec des jeunes,
12:19ça marche par exemple en Angleterre et en Allemagne,
12:21mais est-ce que ça peut marcher en France avec l'adversité ?
12:24Est-ce que la Ligue 1 n'est pas un frein pour faire progresser les jeunes ?
12:28Non, je ne pense pas.
12:29Parce qu'on a vu que même avec des moins de 23 ans, il y a eu 3-0 au Vélodrome.
12:33Je ne pense pas, parce que je pense que la Ligue 1,
12:37aujourd'hui, si vous regardez le résultat,
12:39pas nous, mais le club français en Europe,
12:43c'est le deuxième meilleur résultat en Europe.
12:46Ce n'est pas un épiphénomène, ça ?
12:48Non, je pense que le club français, il a le niveau.
12:53Mais nous, je ne sais pas, vous aussi,
12:56pour vous donner l'image,
12:59un Ligue faible, un Ligue...
13:01Non, ce n'est pas vrai.
13:03Moi, je parlais avec notre attaquant aussi, même Zlatan.
13:06Il m'a dit que c'est plus difficile de marquer ici que l'autre championnat.
13:10Jérôme ?
13:11Président, dernière question.
13:13J'avais une question.
13:14Les yeux dans les yeux.
13:15Les yeux dans les yeux, président.
13:16Il y a un mercato d'hiver qui arrive.
13:18Est-ce que pour continuer à faire progresser l'équipe,
13:21il peut y avoir des recrues,
13:23ou vous êtes très content de ce qui se passe et il n'y en aura pas ?
13:26Honnêtement, si vous parlez de moi aujourd'hui,
13:28la décision, non.
13:30Mais je ne sais pas ce qui se passe.
13:34C'est une opportunité.
13:36On parle avec le coach.
13:37Mais aujourd'hui, la décision, non.
13:39On a les joueurs.
13:41On donne la confiance.
13:42On a les joueurs.
13:43Pour nous, qu'est-ce qu'on a besoin ?
13:45On donne le temps un petit peu, confiance.
13:47On n'est pas pressé, comme je dis.
13:50Ma question, président, elle est très simple.
13:53L'outil est exceptionnel.
13:54On aurait aimé, nous, anciens joueurs,
13:56avoir ce genre d'outils au quotidien.
13:59Par rapport à la reconduction du contrat de Louis Sénriquet,
14:03où je vous avouerais que moi, des fois, j'ai du mal à suivre
14:06ce qu'il veut faire sur le terrain avec les joueurs,
14:08notamment avec les profils des joueurs,
14:10je voulais savoir si vous parliez d'identité de jeu.
14:14Vous voulez absolument que le Paris Saint-Germain ait une identité de jeu.
14:17Est-ce que, j'en ai parlé aussi avec le directeur de formation,
14:20Yoann Cabane, je lui ai posé la question,
14:22s'il y avait une ligne directrice,
14:23s'il y avait une communication aussi avec l'équipe première,
14:25parce que je ne sais pas si vous avez vu ce qui s'est passé à Marseille
14:28avec Papin et aussi avec la direction.
14:30Est-ce qu'aujourd'hui, ça s'inscrit dans le nouveau projet sportif ?
14:33Parce que vous serez jugé sur les résultats sportifs.
14:35Est-ce qu'aujourd'hui, en dehors de la recherche d'une identité,
14:38est-ce que vous avez, justement, avec Louis Sénriquet,
14:41la personne qu'il vous faut pour développer ce projet ?
14:43Est-ce que, quelque part, ce n'est pas aussi un copier-coller du Barça ?
14:47Pour moi, on ne veut pas copier quelqu'un à l'autre club.
14:51Comme je dis, on prend notre identité, notre Paris Saint-Germain,
14:56l'identité du Paris Saint-Germain.
14:58L'identité du Paris Saint-Germain, elle vient des jeunes, c'est sûr.
15:03Aujourd'hui, on a beaucoup fait cet entraînement.
15:07Si vous regardez les jeunes, le terrain des jeunes,
15:10moins de 13 ans, 15 ans, 17 ans, 19 ans, jusqu'à l'arrivée de l'équipe.
15:16Parce qu'on veut jouer le même, on veut mettre le même.
15:20Vous voulez que le centre fournisse à chaque fois les joueurs pour les communes ?
15:23Exactement. Quand les jeunes deviennent l'équipant,
15:26déjà, c'est comment on le veut jouer, avec l'équipant.
15:30Aujourd'hui, la vérité, pas trop.
15:33Mais, président, j'ai compris, mais n'avez-vous pas le sentiment,
15:36quand vous regardez votre effectif aujourd'hui,
15:38qu'il manque, justement, certains joueurs qui sont partis
15:40sur les deux dernières années, en fait ?
15:42Des joueurs, déjà, bien présents, avec un palmarès impressionnant,
15:45avec beaucoup d'expérience, pour encadrer ces jeunes-là ?
15:49Non. La vérité, aujourd'hui, je pense qu'on a Marquinhos.
15:53On a l'expérience de Marquinhos, on a Skriniar, on a l'autre Lucas Fernandez,
15:57on a quelques Hakimi, Ousmane, mais on veut les jeunes aussi.
16:03Parce que l'expérience, c'est vrai, vous avez raison,
16:06mais je pense qu'on a les joueurs avec l'expérience,
16:09comme je parlais, Marquinhos ou les autres aussi.
16:13C'est très important de le vestir, c'est sûr,
16:15mais si on vous dit qu'on a besoin aussi de l'autre,
16:19on veut rester la même chose, on ne veut pas prendre les jeunes joueurs.
16:24Maintenant, aujourd'hui, on prend un risque, oui,
16:28parce qu'on n'a pas pressé.
16:30Je ne veux pas gagner. L'objectif, on ne gagne pas.
16:33La vérité, cette année, c'est la Ligue des Champions,
16:35mais on bat, on joue le style, ce qu'on veut.
16:39Justement, il y en a beaucoup qui n'étaient pas d'accord avec moi,
16:41en disant que moi, il y a quelques semaines,
16:44je me suis fait reprendre de volée par beaucoup de gens sur les réseaux sociaux,
16:47mais je reste convaincu que cette année,
16:49ce n'est pas un objectif du PSG de gagner la Ligue des Champions.
16:51Non, ce n'est pas l'objectif, c'est sûr, mais...
16:53Si ça arrive, vous allez l'apprendre.
16:55Non, je veux dire une chose.
16:59Chaque match, on veut jouer pour gagner, c'est sûr.
17:03On ne veut pas aller, on dit OK, on perd,
17:05mais ce n'est pas l'objectif de mettre la pression sur nous,
17:09on a une équipe, j'ai une équipe aussi.
17:12Si on dit qu'on va aller gagner demain ou cette année...
17:17Peut-être c'est de la pression pour eux.
17:19Exactement, mais on a besoin d'être réalistique aussi.
17:23Cette équipe, on est spécialement,
17:27on a été, par chance aussi, avec deux soeurs.
17:31On est le plus difficile avec deux soeurs, plus que ça.
17:34Ça veut dire, je pense, qu'aujourd'hui,
17:37on n'a pas la chance contre la Ligue des Champions,
17:41contre PSV, contre Atletico Madrid.
17:44L'essentiel, Président, c'est que l'équipe progresse
17:47et que ce centre-là serve à tout ce que vous venez de dire,
17:50parce que je suis persuadé que l'état d'esprit de famille,
17:53l'identification au PSG,
17:55j'en ai parlé avec Sakina Karchaoui tout à l'heure,
17:58avec Marquinhos, va servir à ça parce qu'il y a un rapprochement.
18:01Et donc le village ici, parce que c'est un village,
18:04doit servir à ça et ce que l'image du PSG masculin montre.
18:08Voilà, en tout cas, bravo pour ce que vous faites.
18:11Et franchement, je le dis, moi, je vous défends très souvent,
18:14mais tout ce que vous avez investi en France,
18:17les millions, les Qataris que vous avez investis en France,
18:19nous servent dans le football, dans le développement du football,
18:22déjà français, mais aussi de la capitale du Paris-Saint-Germain.
18:25Donc moi, je vous en remercie.
18:27Merci beaucoup, Jérôme.
18:28Vraiment, je remercie Noël Petit, je remercie tout le monde ici.
18:31Je pense qu'on n'est pas...
18:33C'est normal.
18:35Si on fait des choses, on peut tromper.
18:37On ne peut pas tous faire parfait.
18:40C'est sûr, on est humain.
18:42Si on ne travaille pas, ça veut dire qu'on ne fait pas le travail,
18:45on ne peut pas tromper.
18:47Mais je pense qu'on a besoin de votre critique,
18:50comme je dis, la vérité.
18:52Nous, on a besoin.
18:53Et moi, pour moi, la média, c'est le mot-roi.
18:56On regarde notre même, c'est le mot-roi.
18:59Mais c'est le mot-roi.
19:01Pour moi, si vraiment vous me critiquez,
19:04pour développer, pour être meilleur,
19:06je vous écoute.
19:07Je suis sûr.
19:08On n'est pas parfait.
19:09Une critique positive.
19:10Exactement.
19:11Même critique, on n'est pas...
19:14C'est le foot.
19:16On peut gagner, on peut perdre.
19:17C'est partie du foot.
19:18Mais aujourd'hui, la stratégie, comme je dis,
19:20pour être...
19:21Après, vous avez un débat entre vous.
19:24Si pour le long terme,
19:26on a une équipe, j'ai une équipe,
19:28on a le meilleur centre d'entraînement,
19:30on n'est pas pressé,
19:31on a confiance dans notre management,
19:34notre coach, Louis-Henri,
19:36ce style de l'équipe 1,
19:38on va m'aider exactement de l'hygiène aussi.
19:41Merci beaucoup d'être venu.
19:44Et on reviendra le mois prochain
19:46pour faire encore une émission spéciale.