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Gilles-William Goldnadel, avocat, était invité dans l'émission L'Heure des Pros 2, ce jeudi 21 novembre, sur CNEWS. Il s'est exprimé à propos des mandats d'arrêt émis contre le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahou : «La CPI a violé le principe de subsidiarité». 

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Transcription
00:00La Cour pénale internationale a émis ce jeudi des mandats d'arrêt contre le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou,
00:06son ex-ministre de la Défense Yves Galland et le chef de la branche armée du Hamas Mohamed Dièf,
00:13pour crimes de guerre et crimes contre l'humanité.
00:17On va voir le sujet dans une seconde, mais que vous inspire cette Cour pénale internationale, Gilles-William Golnadel ?
00:25Le plus grand mépris, et sur le plan juridique et sur le plan moral.
00:31La Cour pénale internationale a à peu près la même objectivité à l'égard d'Israël que l'ONU, c'est la même chose.
00:39Sur le plan juridique, Israël, comme les États-Unis d'ailleurs, n'ont jamais reconnu la compétence de la Cour pénale internationale
00:46parce que précisément, elle ne leur inspire aucune confiance.
00:50Et la France ?
00:52La France, oui.
00:54Et d'autre part, elle a violé complètement ce qu'on appelle le principe de subsidiarité,
01:02c'est-à-dire que quand un pays démocratique comme Israël a la possibilité de poursuivre éventuellement des gens qui sont coupables d'exaction,
01:10eh bien on attend que ce pays puisse le faire avant que de se saisir.
01:15Donc c'est une énormité, c'est une énormité d'autant plus grande que le procureur, que le procureur Meshlekan lui-même,
01:24et on n'en parle pas en France, est poursuivi pour certains manquements dont les manquements sexuels sont sans doute les plus anodins.

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