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🇬🇭 Le 28 février dernier, un projet de loi condamnant la communauté LGBTQ+ à des peines de prison a été adopté. Une législation qui pourrait coûter cher à l'économie du pays. Voici pourquoi.

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Transcription
00:00La nouvelle loi anti-LGBTQ+, votée au Ghana, inquiète les financiers.
00:05On t'explique pourquoi.
00:06Le 28 février, le Parlement ghanéen a adopté à la quasi-unanimité
00:11un projet de loi visant les homosexuels.
00:13Le texte prévoit que toute personne s'identifiant comme LGBTQ+,
00:17s'expose désormais à une peine allant jusqu'à 3 ans de prison.
00:21La promotion ou le soutien des activités LGBTQ+,
00:25expose à une peine allant jusqu'à 5 ans de prison
00:28et jusqu'à 10 ans si cette promotion est destinée aux enfants.
00:31Votée à la quasi-unanimité, la loi n'entrera en vigueur
00:35qu'après sa ratification par le président Nana Akufo-Addo.
00:39Le texte, qui a provoqué un tollé dans les pays occidentaux,
00:42suscite aussi quelques inquiétudes au Ghana.
00:44Et pas seulement chez les personnes de la communauté LGBTQ+,
00:48et membres de la société civile.
00:50Le ministre ghanéen des Finances, par exemple,
00:52a déconseillé au président de ratifier ce projet de loi
00:55dans un document dévoilé dans la presse.
00:58Selon lui, le Ghana pourrait se voir privé
01:00des financements de la Banque mondiale et du FMI.
01:03En 2023, le pays qui traverse une crise économique
01:06depuis plusieurs années a obtenu de la part du FMI
01:10un prêt de 3 milliards de dollars étalé sur 3 ans.
01:13Les prochains versements du fonds
01:15pourraient être menacés, selon le ministre.
01:17Une situation qu'a connue l'année dernière l'Ouganda.
01:20Après le vote et la promulgation d'une loi anti-homosexualité
01:24le 29 mai 2023,
01:26la Banque mondiale avait suspendu toutes ses aides financières
01:29destinées au pays.

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