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Le collectif Némésis a pu, pour la première fois, participer à la manifestation contre les violences sexistes et sexuelles qui s'est déroulée cet après-midi à Paris. Plusieurs femmes et jeunes filles de l'association ont marché sous la protection de la police, alors que certaines d'entre elles se faisaient insulter. Aux cris de "Application des OQTF" ou encore "Dehors violeurs étrangers" ou encore "Libérez nous de l'immigration".

"Collectif Némésis n'est pas féministe, ce sont justes des grosses racistes" chantent des militantes d'ultra-gauche masquées pour protester contre la présence des femmes de ce collectif.

Plus de 400 organisations et personnalités appellent à manifester ce samedi contre les violences sexistes et sexuelles. Des rassemblements sont prévus dans de nombreuses villes dont Paris, Bordeaux, Marseille ou Lille, deux jours avant la Journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes, lundi.

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Transcription
00:00Chers amis, non, vous ne rêvez pas, nous sommes en direct de la manifestation Moutoute.
00:05C'est incroyable, aujourd'hui nous manifestons par exemple à côté de Hertzia Soudé,
00:09de Raphaël Arnaud de la Jeune Garde, pour lutter contre des violences qui aujourd'hui touchent tout le monde,
00:15que ce soit à droite, que ce soit à gauche, les violences faites aux femmes.
00:18C'est la première fois que nous avons pu se joindre à la manifestation Moutoute,
00:22sans objectif de violence, et vous savez pourquoi ?
00:24Parce que nous sommes encadrés d'un quarton de policiers qui sont venus nous protéger
00:28pour lutter contre les violences que nous pourrions subir en tant que collectif némésiste.
00:32Je rappelle quand même qu'on est à une manifestation, donc les violences faites aux femmes.
00:36Mais c'est une grande avancée, avant nous n'avions pas le droit, pourquoi ?
00:39Nous étions rejetés automatiquement par l'énergie d'extrême gauche qui est extrêmement violente,
00:43et d'ailleurs nous nous attendions à ça, et nous avons fait toujours un cortège avec une boîte de sécurité.
00:49Cette fois, nous n'en avons pas et c'est tout.
00:52Et donc, c'est une grande première pour nous, nous sommes très heureuses,
00:55car nos slogans sont enfin entendables dans la rue,
00:58parce qu'on ne laisse pas les manifestations uniquement à l'extrême gauche,
01:01et parce que nos revendications sont légitimes,
01:04on représente énormément de femmes et de victimes,
01:06et qu'aujourd'hui on va pouvoir les représenter dignement.

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