Dans un message posté sur son compte X (anciennement Twitter), ce dimanche soir, le chef de file de La France insoumise s'en est pris au Parti socialiste, qu'il accuse de chercher à former des alliances en dehors de la gauche, pour former un "nouveau socle commun" en remplacement du Nouveau Front populaire.
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00:00Alors, je voudrais qu'on regarde une réaction de Jean-Luc Mélenchon qui accuse le Parti socialiste d'être en train d'organiser un nouveau socle commun à la place du nouveau Front populaire.
00:09Le leader des Insoumis reproche au PS de tendre la main au-delà de la gauche. Le PS se cherche des alliés, mais ce sera sans LFI, a-t-il tweeté.
00:19Est-ce que le nouveau Front populaire existe encore, Arthur Delacorte ?
00:22Je vais vous dire quelque chose. Quand Boris Vallaud, ce matin, sur France Inter, dit « nous devons discuter avec tout le monde pour créer les conditions si Michel Barnier tombe »,
00:32d'une non-censure d'un gouvernement suivant, il ne fait que dire ce que Boris Vallaud, Lucie Castex, Olivier Faure, Mathilde Panot aussi disaient en août dernier.
00:44Le 12 août, il y a un courrier de Lucie Castex et de tous les présidents de groupe à l'Assemblée et au Sénat qui dit « retrouvons-nous, discutons,
00:52et mettons sur la table les sujets sur lesquels on peut avancer et sur lesquels on peut avoir un gouvernement qui a un projet pour la France,
00:58mais qui, derrière, évidemment, ne rassemble pas tout le monde sur tout ».
01:01Sauf que ce soir, Mélenchon pointe du doigt Olivier Faure, Boris Vallaud. Ça ne donne pas une image d'une équipe qui s'entend bien, pardon.
01:09– Vous voyez bien que quand les Insoumis font n'importe quoi, ils cherchent à allumer des contrefeux.
01:13Là, c'est clairement ce qui s'est passé avec cette proposition de loi Bernalicis,
01:17ils cherchent derrière à dire que c'est les socialistes les méchants.
01:19Excusez-moi, mais ce n'est pas nous qui avons fait la proposition de loi Bernalicis.
01:22– D'accord, mais normalement, quand on est dans la même famille, on ne fait pas forcément ça.
01:25Et Edith Diaz, quel grand regard vous portez sur tout ça ?
01:28– Edith Diaz, elle est toute seule au Parlement.
01:29– Oui, mais vous avez aussi pas mal parlé, donc je vais lui donner la parole si ça ne vous dérange pas.
01:32– Je peux dire qu'on parle beaucoup des divisions de la gauche,
01:34on ne parle pas du tout des divisions des macronistes et des parmiéristes
01:37qui sont en train de présenter des candidatures opposées en ce moment aux législatives.
01:41Et ça, c'est aussi une actualité qui est en ce moment.