Lundi 25 novembre 2024, SOMMET DU DROIT EN ENTREPRISE reçoit Samuel Ivanier (Directeur Juridique, Talentia Software) , Jules Touzet (CEO et Cofondateur, Clerk) , Hippolyte Fouque (VP of France and Spain, Luminance) , Thibaut Caoudal (CRO et Co-fondateur, Tomorro) , Marine Cahn (Directrice générale, Swim Legal) , Anne Rouquette (Senior advisor, Swim Legal) , Benoît Mazzetti (CEO & Co-fondateur, AutoLex) et Dorra Belhadj (EMEA Business Development Manager, Lexzur)
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00:00Du coup, dans notre direction juridique, on a eu plusieurs défis à relever avant de
00:18mettre en place les outils de l'Egaltech, comme Gino Legaltech.
00:22L'un des plus problématiques était la quantité potentielle de contrats que nous
00:28devions éditer à cause de nos solutions.
00:30Nous sommes un éditeur de logiciels RH et finance, on a une quarantaine d'outils à
00:35peu près, surtout à l'époque, avec les anciennes technologies et les nouvelles.
00:38On pouvait potentiellement sortir 1,3 million de possibilités de contrats, ce qui est exorbitant,
00:45c'est inhumain et c'est impossible à sortir.
00:46Donc, il nous fallait déjà un outil pour automatiser ces solutions et se dire qu'on
00:52peut avoir un seul contrat qui est automatisable, modifiable, changeable, afin que les commerciaux
00:58puissent s'adapter facilement à cette évolution et ses capacités justement de sortir une
01:03seule version.
01:04L'un des défis aussi majeurs qu'on avait était l'utilisation des contrats.
01:08Il y a une vraie problématique, à mon sens, dans beaucoup de directions juridiques, c'est
01:12qu'un contrat, une fois signé, est mis dans un placard et on l'oublie.
01:14On a eu le cas, ça s'est présenté, on a eu des cas d'école où on a eu, notamment
01:20pendant le Covid, des clauses qui ont été négociées, qui n'ont jamais été appliquées
01:24à cause du fait que les contrats étaient stockés simplement dans un exploreur.
01:29Avec l'utilisation justement de JINO, on a pu mettre en place des détecteurs de clauses
01:34qui nous permettent aujourd'hui de retrouver certaines clauses, de les faire remonter et
01:38donc d'éviter que ce système se reproduise, rendant le contrat utile.
01:42C'était donc les deux principaux défis qu'on avait, pouvoir gérer la multitude
01:46de contrats et également pouvoir utiliser un contrat une fois qu'il était signé.
01:50Quels sont les critères de la compétence de JINO ?
01:57Premier critère est assez simple, j'aurais tendance à dire, c'est la compétence des équipes.
02:02Je viens d'un monde industriel, je viens de l'industrie aéronautique et défense.
02:07Dans ce monde-là, les commerciaux sont des technico-commerciaux, ils connaissent les produits.
02:12Quand j'ai rencontré les équipes de JINO, ce sont des juristes qui vendaient un produit
02:15de l'Egaltech à des juristes.
02:16Ils connaissent le milieu, ils connaissent l'environnement, ils connaissent les problématiques.
02:19Donc, leur but a été de nous présenter des outils utiles et efficaces pour les directions juridiques.
02:26Ensuite, pourquoi je les ai choisis ? Parce qu'on est dans une société qui est innovante,
02:30qui s'intéressait aux clients.
02:32J'ai eu des besoins d'adaptation de l'outil qui ont été pris en compte,
02:36qui se sont mis à prix par la suite, en fonction des roadmaps.
02:39On est tous éditeurs logiciels, donc on sait ce que ça veut dire aussi une roadmap.
02:42Mais en tout cas, elles ont été prises en compte de manière intelligente,
02:45avec de vrais besoins derrière.
02:47Et c'est ça aussi qui m'a décidé pour l'implémentation de JINO,
02:51sans compter que deux autres choses étaient intéressantes.
02:54La première, c'est la capacité à pouvoir soi-même, quand on a un peu d'impétence informatique,
02:59à manipuler l'outil pour créer sa propre programmation.
03:02Donc, ça laisse les combinaisons et les possibilités plus faciles,
03:05où moi, dans mes équipes maintenant, ce sont mes juristes à l'intérieur
03:09qui vont directement programmer les contrats, etc.
03:11Donc, c'est facile d'utilisation.
03:13En plus de ça, c'était ergonomique, avec des capacités,
03:15comme beaucoup d'éditeurs également, de proposer des API avec d'autres systèmes.
03:19Donc, c'était tout ce système-là qui m'intéressait chez JINO.
03:22Cette facilité d'utilisation, cette ergonomie, cette simplicité
03:25et cet accompagnement des équipes de JINO.
03:37Alors, je vais essayer de répondre à cette question-là.
03:39Comment elles se sont adaptées ? Comment on a accepté l'outil ?
03:41Comment c'est mis en place ?
03:43Ce n'est pas une question facile.
03:44On va dire que pour une direction juridique, la mise en place est quelque chose de facile.
03:48Il nous a fallu prendre le temps de comprendre l'outil.
03:50On a mis en place les contrats et pour nous, ça a roulé.
03:54Sauf qu'on est avec des équipes commerciales qui ne sont pas habituées aux changements,
03:58qui ne sont pas habituées au contrôle.
04:00Aujourd'hui, grâce à JINO, grâce à des outils comme ça,
04:05on peut contrôler qui fait quoi, à quel moment et de quelle manière.
04:08C'est une liberté qu'on enlève à des commerciaux.
04:11Donc, en soi, ça a été accueilli difficilement au début.
04:15Je pense que dans les premiers mois, on a eu une reluctance quasiment totale
04:24de 90% de nos commerciaux sur l'utilisation de l'outil,
04:28qu'ils ne voulaient pas l'utiliser pour des questions de contrôle de ce qu'ils faisaient, etc.
04:33Passer cette phase d'appréhension de l'outil, on l'a déployé d'abord en France.
04:40On est une société internationale, du coup, pour expliquer ça.
04:44On l'a déployé d'abord en France.
04:45Sur ce déploiement en France, après six mois, à part un ou deux commerciaux,
04:51l'intégralité avait adopté l'outil pour sa simplicité, pour sa facilité,
04:54pour le fait qu'il n'ait plus besoin systématiquement de passer par nous.
04:58Partant de ça, on s'est dit, on va le déployer à l'international.
05:01Autre mentalité, autre système, avec en plus de ça une vie plus lointaine de la direction juridique.
05:07Quand on est en Italie ou en Espagne, par exemple, on n'est pas à Paris,
05:10à côté de la direction juridique, donc les contacts sont moins courants.
05:13Du coup, avoir un outil qui nous permet de nous passer de ces contacts récurrents
05:16et de se dire, on a besoin d'appeler la direction juridique que pour l'essentiel,
05:20ça a été adopté immédiatement.
05:22Du coup, on a pu le développer en combien de temps ?
05:24À peu près six mois, sept mois après la France, sur l'intégralité de l'international.
05:29Aujourd'hui, c'est notre outil unique de gestion de contrat,
05:33au point où même notre DRH est en train de l'utiliser pour la relation salariale aussi.
05:46Alors, pour ces bénéfices clés, ils sont multiples et à différentes échelles.
05:51Pour comprendre les bénéfices clés, il faut comprendre ce que fait une direction juridique.
05:55Aujourd'hui, une direction juridique ne doit plus être dans la non-valeur ajoutée.
06:04On peut être remplacé par n'importe quel outil, du chat GPT,
06:07de n'importe quelle externalisation, de qui vous voulez.
06:10Ce dont une direction juridique a besoin, c'est de data.
06:14Et c'est de la vraie data.
06:15Et les data, les plus importants sont combien de temps on met pour faire une négociation.
06:19Aujourd'hui, on a besoin d'aller vite dans le monde de l'édition, du software.
06:23C'est assez facile de le comprendre.
06:25Quand on vend une solution, on ne veut pas qu'il y ait un an entre le moment où on trouve un client et le moment où on signe.
06:30Donc, il faut aller rapidement.
06:31Gino, la première chose que l'outil nous a fait gagner, c'est au minimum plusieurs semaines.
06:39Parce que, comme je vous disais tout à l'heure, on a des commerciaux qui peuvent se passer de nous pour certains points,
06:44pour certains éléments où on n'a plus besoin de nous.
06:46C'est la modification de wording, plus besoin de demander la direction juridique.
06:49Et pour le reste, on a le suivi, on a l'évolution.
06:51On peut envoyer au client.
06:52On peut avoir un comparatif parce qu'on n'a pas toujours des confrères qui sont très faires dans les négociations.
06:58Là, on a immédiatement le comparatif entre la première version qu'on a envoyée et ce qui se passe.
07:03Si, en plus de ça, un commercial a fait des évolutions par erreur ou autre, on le sait immédiatement.
07:07Donc, on gagne un temps énorme.
07:09Je dirais qu'on a réduit quasiment entre 70 et 80 % de notre temps de négociation de base avec cet outil-là.
07:17Ensuite, une fois qu'on met à part cet opérationnel direct, on a tout ce qu'une direction juridique devrait faire et n'a pas le temps de faire.
07:25Quand on se dégage du temps, on se dit qu'on a quand même des choses à faire.
07:28On n'est pas sans rien faire.
07:30Et l'une des choses les plus importantes, c'est de faire du vrai analytique.
07:33Le vrai analytique, c'est quelque chose qu'on oublie dans les directions juridiques.
07:36On appelle ça pour certains du contract management.
07:38On appelle ça de l'analytique indirecte.
07:40Souvent, ce n'est pas fait par la direction juridique elle-même.
07:42On a besoin de faire de l'analytique parce que ce que je disais tout à l'heure lors d'une discussion, c'est qu'on a besoin de faire de la stratégie contractuelle.
07:52Ce qu'on ne fait pas ou peut.
07:54Pour ça, il faut savoir quelles clauses sont modifiées, quelles sont les évolutions, comment elles sont impactées.
07:59Quand on n'avait pas Gino, on doit se baser sur du feeling commercial.
08:04Un commercial, c'est quelqu'un qui vit de manière très émotive les choses.
08:08Quand il passe une semaine sur une négociation à cause d'une clause, pour lui, il faut supprimer cette clause.
08:12Elle ne doit plus apparaître dans les contrats parce que ça l'empêche de signer.
08:15Mais avec un outil comme Gino, on peut comparer et se dire combien de fois cette clause a réellement été négociée.
08:19Quand on voit qu'on a signé 100 contrats et qu'elle n'a été modifiée qu'une fois, c'est dommage pour le commercial.
08:24Il est tombé sur un client qui a été un peu compliqué sur cette clause.
08:27Mais on ne changera pas.
08:28En revanche, ça nous permet aussi de remettre en question notre travail en se disant qu'elle a été modifiée systématiquement par tous les clients de la même manière.
08:35Changeons aussi ce qu'on fait.
08:36Améliorons nos procédures.
08:37Un outil comme celui-là permet deux choses.
08:39Permet de l'analytique et permet de se remettre en question.
08:43Une direction juridique a perdu le goût de la remise en question.
08:47On a oublié ça et c'est quelque chose qui est important.
08:49À mon sens, une entreprise évolue systématiquement.
08:52La majorité des directions juridiques que je connais ont le même contrat déjà depuis 5, 6, 7 ans.
09:00Chez Talencia, je considère que si notre contrat n'a pas évolué depuis un an, ça veut dire deux choses.
09:05Soit que notre contrat est parfait.
09:07Je ne veux pas me lancer des fleurs, mais ça m'étonnerait.
09:11Soit que notre entreprise n'est pas évoluée, ce qui serait dommage pour une entreprise en SaaS.
09:16Donc, c'est impossible que ça arrive.
09:18Il faut pouvoir constamment le faire évoluer.
09:20Et sans un outil qui nous donne de la valeur, qui nous donne des informations, des informations chiffrées, des datas, etc., impossible d'arriver à le faire.
09:36Qu'est-ce que Cloak ?
09:44Cloak, c'est une solution à destination des professions juridiques, des cabinets d'avocats, mais plus largement également des professions réglementées.
09:51Qu'est-ce que Cloak ?
09:59Les ressources juridiques sont multiples.
10:01Notre cœur de métier, c'est vraiment la valorisation des données internes des cabinets d'avocats.
10:06Ensuite, on va également mobiliser toutes les sources qui sont en open data, à savoir la jurisprudence, les lois et règlements.
10:11Mais on va également mobiliser le travail qui est effectué par nos partenaires juridiques et notamment des chercheurs en droit en matière doctrinale.
10:17Qu'est-ce que Luminance ?
10:24Luminance, c'est un changement de façon de travailler dans les directions juridiques et dans les cabinets d'avocats.
10:29C'est une intelligence artificielle propriétaire développée avec l'Université de Cambridge, qui a été lancée sur le marché en 2015,
10:37qui a conquis les cœurs de plus d'un quart du top 100 des cabinets d'avocats, quasiment 800 entreprises aujourd'hui et en pleine croissance.
10:47C'est un nuage juridique qui permet de faire toutes les étapes du travail de gestion des contrats,
10:53de la création, en passant par la négociation automatisée et l'exploitation des données juridiques qui sont dans les milliers de documents qui sont en gestion,
11:00pour gagner en productivité et pour réduire les risques.
11:03Qu'est-ce qui a changé au cours des dernières années ?
11:11La tendance, c'est qu'il y a eu de mauvaises expériences dans le déploiement d'un certain nombre d'outils,
11:19parce que les opérations étaient très manuelles, elles ne fonctionnaient pas forcément bien dans toutes les langues.
11:24Et ce que les gens recherchent aujourd'hui, c'est évidemment d'exploiter la révolution de l'intelligence artificielle,
11:30mais quelque chose qui respecte la confidentialité de leurs données,
11:33et qui soit simple à utiliser, simple à exploiter et pas limité simplement aux directions juridiques,
11:38qui permettent à toutes les équipes de collaborer, donc équipes achats, équipes commerciales, équipes RH et bien d'autres.
11:49Qu'est-ce que l'Unionce Corporate ?
11:54L'Unionce Corporate, c'est la principale technologie qui est aujourd'hui achetée, souscrite par les directions juridiques d'entreprises.
12:03C'est ce qui est un peu le produit phare.
12:07E-Discovery et Diligence, ce sont des outils qui sont davantage destinés aux cabines d'avocats,
12:12pour la recherche d'informations, la due diligence, l'exposition à des potentielles demandes pour la protection des données.
12:22Mais aujourd'hui, on se concentre, pour ce milieu droit, sur Corporate,
12:27donc la négociation automatisée avec notre plugin d'Onward et notre répertoire intelligent avec plein de fonctionnalités.
12:42Qu'est-ce qu'Oro ?
12:47Alors Oro, c'est une nouvelle fonctionnalité d'IA qui vient s'intégrer à notre plateforme Tomoro,
12:53qui est un CLM depuis maintenant plus d'un an.
12:57On voit déjà des cas d'usage multiples sur la plateforme.
13:01Je pense par exemple à l'extraction de données sur un contrat,
13:06l'analyse de risque en posant des questions à un chatbot qui permet d'interagir directement avec le contenu du contrat,
13:14ou encore l'aide à la négociation pour accompagner les utilisateurs à réviser plus rapidement leur contrat.
13:22Ce qui est intéressant, c'est que cette nouvelle fonctionnalité est adoptée à la fois par l'équipe juridique,
13:29mais aussi par les équipes opérationnelles et avec un objectif qui est double.
13:34Le premier, c'est de gagner en sécurité d'un point de vue juridique sur toute la gestion contractuelle.
13:40Le second, c'est de gagner en productivité pour toutes les équipes, qu'elles soient juridiques ou opérationnelles.
13:55Tomoro a réalisé une levée de fonds en série A de 11 millions d'euros l'année dernière,
14:00qui fait de cette levée de fonds la plus grosse levée de fonds qui a été réalisée sur le marché du CLM par un acteur français.
14:06L'objectif pour nous est double. D'une part, investir massivement sur le développement de l'application.
14:12Cela passe par l'intégration de l'intelligence artificielle à tous les niveaux de notre solution de contract management,
14:19et donc le recrutement d'équipes R&D pour nous aider à ça.
14:23Et d'autre part, conquérir le marché français.
14:27On a beaucoup d'ambition. On est passé de 20 personnes à 60 personnes cette année.
14:31Ce qu'on veut, c'est devenir leader sur le marché français et ensuite partir à l'international.
14:51SwimLegal est la première plateforme d'avocats freelance.
14:55Elle va permettre aux entreprises, aux directions juridiques, également aux cabinets d'avocats,
15:01d'apporter du renfort à leurs équipes internes grâce à des avocats freelance.
15:05Lorsqu'on parle de libérer le capital humain grâce à Swim, on part d'un constat clair,
15:13qui est que selon nous, le départ en vacances, les arrêts maladie, les congés maternité ou paternité
15:19ne devraient pas désorganiser les équipes d'une entreprise ainsi que les équipes d'un cabinet d'avocats.
15:25Aujourd'hui, on constate une seule chose, c'est qu'on a deux solutions face à un congé, un départ ou une maladie ou un détachement.
15:33Soit les équipes internes travaillent plus et se fatiguent et risquent de poser à leur tour une démission,
15:40soit le cabinet ou l'entreprise va devoir recruter sur du long terme en passant le cas échéant par un chasseur de tête.
15:48Avec Swim, justement, on permet de recruter sur du court terme.
15:52Les cabinets et les entreprises vont pouvoir faire appel à des avocats freelance uniquement pour leurs besoins,
15:59du moment ponctuel, pour remplacer un congé paternité ou maternité, pour remplacer un départ ou pour assurer la transition
16:07en attendant que le prochain directeur juridique ou juriste arrive dans l'entreprise.
16:13Les directions juridiques peuvent aussi faire appel à Swim dans le cadre d'un pic d'activité ou lorsqu'elles sont en recherche d'une expertise particulière.
16:20Le pari de Swim, quand une direction juridique remplit les périmètres de la mission à assumer,
16:28c'est de trouver dans un délai de 72 heures des profils d'avocats susceptibles de matcher selon le détail de la mission que la direction juridique aura renseignée.
16:38Après, Swim assure le suivi de la mission et gérera aussi les aspects relatifs à la facturation.
16:46C'est la certitude de trouver un profil d'avocat qui est expert sur le sujet et qui pourra répondre dans un délai rapide à cette demande
16:54avec des missions qui sont sur mesure, d'intensité et de durée variable, en présentiel ou en distanciel,
17:02selon les besoins exprimés par la direction juridique à l'origine de la demande.
17:08L'avocat freelance
17:14L'avocat freelance, c'est un terme qui, on le sait, est superfétatoire parce qu'un avocat, qu'il exerce au sein d'un cabinet ou à son compte,
17:24c'est un avocat libéral et donc à ce titre, il s'agit d'ores et déjà d'un freelance, d'un entrepreneur.
17:30Chez Swim, dans notre perception de l'avocat freelance, l'avocat freelance, c'est un avocat qui est libre de son calendrier,
17:38qui choisit ses dossiers, qui choisit le lieu depuis lequel il souhaite exercer sa profession et donc c'est un gage d'indépendance.
17:47L'avocat freelance, chez Swim, c'est un avocat indépendant et donc il va mettre à disposition ses compétences, sa disponibilité,
17:55au profit de cabinets d'avocats et d'entreprises pour réaliser des missions, comme il l'entend, en fonction de ses besoins financiers,
18:03mais également en fonction de son expertise qu'il souhaitera mettre à profit des cabinets et des entreprises, des directions juridiques.
18:11Dans les profils d'avocat freelance que l'on propose, on a des candidats qui, comme moi, ont une expérience du monde de l'entreprise.
18:22Moi, par le passé, j'étais directrice juridique avant de devenir avocate.
18:26Ce sont des avocats qui sont familiers des rouages décisionnels de l'entreprise, qui connaissent les métiers, les contraintes de budget,
18:34les contraintes opérationnelles, les contraintes de timing et qui pourront se fondre de manière efficace et rapide et agile dans le dispositif juridique,
18:44sans bousculer les équilibres de la direction juridique et notamment d'une équipe patiemment constituée.
18:52Comment utilisez-vous les moteurs d'IA ?
19:05Première chose, on n'utilise pas un seul moteur d'IA, mais plusieurs.
19:09Notre solution repose sur trois moteurs d'IA en fonction des tâches que l'on souhaite réaliser,
19:14que ce soit de la génération de clauses, de l'analyse d'écarts, de l'analyse de risques.
19:19Ensuite, en termes d'entraînement, on part de modèles généralistes qu'on vient ensuite entraîner sur des centaines de millions d'éléments juridiques.
19:26Cela peut être des contrats, des textes de loi, des directives,
19:29pour passer d'un modèle de langue généraliste à un modèle de langue qui soit spécialisé à la fois sur les connaissances juridiques,
19:39mais aussi sur le jargon et le langage juridique qui est utilisé dans les contrats.
19:42Il y a assez peu de prérequis techniques à l'implémentation d'Autolex.
19:45Lorsqu'on parle d'Autolex, ce sont en fait trois modules.
19:47La partie moteur d'IA qui est entièrement en arrière-plan, c'est une application SaaS.
19:53Ensuite, il y a une partie web sur laquelle on va venir définir toute la stratégie juridique de l'entreprise.
19:58Et enfin, il y a un add-in, un complément à Word qui est installé directement dans Microsoft Word
20:04et pour lequel nous avons la certification de Microsoft sur ce qu'ils appellent l'app source,
20:09c'est-à-dire que vous pouvez venir directement télécharger cette application.
20:13Assez peu de prérequis, si ce n'est d'avoir une version de Microsoft Word qui soit moins ancienne que Word 2016,
20:21ce qui est quand même le cas pour beaucoup de nos clients.
20:32Il y a de nombreux axes de développement technique.
20:35Le premier autour des modèles de langue et du moteur d'IA.
20:39Ici, on peut penser notamment à la prise en compte de nouvelles langues,
20:43à de l'entraînement sur des nouvelles juridictions,
20:46où là nous sommes dépendants des données qui existent en open source,
20:49que ce soit des contrats, un certain nombre de directives juridiques
20:54dans les différentes juridictions sur lesquelles on veut se développer.
20:57Et il y a ensuite tout un pan de développement en termes d'intégration avec les outils quotidiens de nos clients.
21:03Et enfin, il y a une dimension à plus long terme sur laquelle nous travaillons également,
21:08c'est qu'aujourd'hui, Autolex fonctionne comme un copilote pour le juriste,
21:12c'est-à-dire que c'est toujours un humain qui va venir piloter l'IA,
21:15donc qui va se baser sur l'IA pour savoir où sont les risques
21:18et quelles sont les suggestions qui sont faites pour l'aider à aller plus vite.
21:21Mais nous avons également une vision à plus long terme en mode autopilote,
21:25c'est-à-dire que nous pourrions avoir des agents d'IA,
21:28donc pour l'entreprise A et son fournisseur ou son client, l'entreprise B,
21:32et ces deux agents d'IA pourraient négocier le contrat ensemble,
21:35avec bien évidemment à la fin une validation humaine,
21:38mais des allers-retours et de la négociation qui seraient faites uniquement par des agents d'IA
21:42plutôt que par un humain assisté par un agent d'IA.
21:51L'Axur, c'est une offre ELM disponible sur le marché français,
21:55une nouvelle offre configurée parfaitement pour le marché français,
21:59en partenariat avec notre partenaire Lamy Liaison.
22:02Donc qu'est-ce que l'Axur ?
22:04L'Axur, c'est une plateforme disponible en multilingues, en multidevise,
22:10donc nous proposons des solutions LexarCore et LexarContra.
22:14LexarCore, c'est une offre ELM, Enterprise Legal Management,
22:18une offre complète de gestion des affaires juridiques,
22:22des dossiers juridiques alimentés par l'IA,
22:24le suivi, l'état d'avancement des dossiers juridiques,
22:27la répartition des tâches entre les collaborateurs, etc.
22:31Et LexarContra, c'est un Contract Lifecycle Management,
22:36une solution complète de gestion des contrats,
22:39d'automatisation des documents alimentés par l'IA,
22:42avec des intégrations, bien sûr, avec pas mal d'applications,
22:46plus que 5000 applications sont disponibles à l'intégration chez Lexar,
22:51par exemple les signatures électroniques, l'emailing, ainsi de suite.
22:55Une solution hautement modulaire, configurable, sécurisée
22:59et surtout clé en main, qui est hautement modulaire selon vos besoins.