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Depuis mars, les 400 élèves des classes du CM1 à la 3e de l’ensemble scolaire Saint-Vincent d’Hendaye utilisent des WC et des urinoirs qui fonctionnent… sans eau. Hormis l’importante économie d’eau – entre 400 et 500 m3 par an, l’opération, financée entre autres par l’Agence de l’eau, a une finalité plus ambitieuse: que le pipi collecté devienne un engrais pour les agriculteurs.

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Transcription
00:00Ici, nous avons les urinoirs sans eau masculin.
00:03Les toilettes du collège ont désormais une autre apparence.
00:07Nous avons les urinoirs féminins.
00:08Des toilettes sèches qui bouleversent les amitudes.
00:11J'ai été un peu surprise quand on nous a expliqué le concept.
00:15On a tout essayé au fur et à mesure.
00:17On avait tous des ressentis différents.
00:19Personnellement, j'ai eu aucun problème.
00:21Tu as des copains ou des copines qui disent
00:23« Ouais, non, bof, moi je préférais comme c'était avant ».
00:24Pour l'instant, non. Personne n'a dit ça.
00:27L'urine de ces 400 élèves est ensuite collectée
00:31et ensuite utilisée comme fertilisant agricole naturel.
00:35Et selon le directeur, les vertus écologiques sont très nombreuses.
00:39L'économie d'eau en amont, la qualité de l'eau en aval,
00:41ça permet de ne pas surcharger les stations d'épuration.
00:44Et en fait, ça permettra de remplacer l'engraisauté de synthèse
00:47qui est utilisée dans l'agriculture aujourd'hui.
00:48On est gagnant pratiquement sur toute la ligne.
00:50Direction Sète-Serre, à Andaille,
00:52où la technique est expérimentée.
00:54On la récupère, on doit la stocker pendant une vingtaine de jours
00:56pour la faire maturer.
00:57Et ensuite effectuer différents niveaux de dilution
01:00selon l'application qu'on envisage de faire.
01:04Soit sur des plantes vivaces, soit sur des arbres.
01:08L'établissement scolaire espère collecter entre 20 et 25 mètres cubes d'urine.

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