"Depuis 10 ans, il n'a pas de nouvelles de ses parents…"
Ouïghours, ils ont fui la Chine pour porter leur message politique en musique et faire connaître leur culture, un héritage que le régime chinois veut effacer. On a rencontré Aishan et Erpan du groupe électro None Sounds.
Ouïghours, ils ont fui la Chine pour porter leur message politique en musique et faire connaître leur culture, un héritage que le régime chinois veut effacer. On a rencontré Aishan et Erpan du groupe électro None Sounds.
Category
🗞
NewsTranscription
00:00Nous, les Uyghurs, nous aimons la musique, nous aimons la danse, c'est quelque chose qui est dans notre sang.
00:05Et depuis notre enfance jusqu'à maintenant, nous aimons la musique et nous apprécions la musique.
00:12Et c'est pourquoi nous avons quitté la Chine, pour réaliser nos rêves.
00:18Parce que ça ne va pas se produire en Chine, dans ce concept, dans cet environnement.
00:25De l'école à la maison, c'est 1000 kilomètres.
00:28Et depuis la scène de Viejago jusqu'au pays des Uyghurs, je ne sais pas, je suis très malade.
00:32Je n'ai jamais été à l'école.
00:347000.
00:35Nous n'avons jamais imaginé ça.
00:36En tant qu'artiste, nous ne pensons pas seulement au régime chinois.
00:41Parce qu'en tant qu'artiste pour moi, je m'occupe de la planète.
00:45Si il y a un problème, si quelque chose se passe, je m'occupe en tant qu'artiste.
00:50Si quelque chose se passe dans certains endroits, je m'occupe d'eux en tant qu'artiste
00:54parce que ma responsabilité n'est pas uniquement pour les Uyghurs.
00:57Je ne joue pas de musique uniquement pour les Uyghurs.
00:59Regardez aujourd'hui, nous jouons à Viyachabou.
01:02Notre réaction était de continuer à faire de la musique
01:06parce que c'est la meilleure façon.
01:08Si nous nous concentrions sur le régime, sur les choses politiques,
01:11il n'y aurait pas de gens qui feraient du non-son
01:14et il n'y aurait pas de musiciens Uyghurs qui joueraient à Viyachabou.
01:18Donc, depuis le début, nous avons eu des problèmes personnels
01:23avec la pression sur nos familles.
01:26Nous avons eu moins de contact avec nos familles, nos amis.
01:29Et c'était difficile pour nous.
01:32Il y a 10 ans, il n'avait pas de contact avec sa mère ou son père.
01:37Je suis sa mère, je suis son père, je suis sa famille.
01:40Parce que nous sommes à l'extérieur de la Chine.
01:42Si nous les contactons, nos parents sont toujours en Chine.
01:45Donc la police chinoise ne peut pas nous apporter de pression ici,
01:48mais elle peut apporter de la pression à nos familles.
01:51Et ce que nous pouvons faire comme Uyghurs,
01:55c'est expliquer quelque chose de beau
01:58parce que tout le monde parle de choses mauvaises, de choses négatives.
02:02Au moins, nous sommes ici pour parler de la partie positive.
02:06Nous voulons partager le beau sentiment de la musique Uyghur.
02:11Nous voulons partager cette énergie pure avec le monde entier.
02:14C'est notre mission.
02:16Parce que la musique est une langue internationale.
02:19La musique n'a pas d'ordre et elle est égale à tout le monde.
02:25Et tout le monde peut comprendre cette langue.
02:28Je crois que la première chose que nous devons faire,
02:31c'est de parler quelque chose de l'Asie centrale.
02:36Les Uyghurs créent leur propre orchestre de musique,
02:39de la double basse jusqu'à la petite violoncelle si possible,
02:43sans voir n'importe quelle création européenne.
02:46Tout le design est différent, mais nous avons l'équipement d'orchestre.
02:50Donc ils ont joué de la musique très traditionnelle,
02:53comme l'Arabie.
02:55C'est une musique très traditionnelle.
02:58Mais ce n'est pas pour les jeunes,
03:01parce qu'il y a de l'ancien et de l'ancien.
03:04C'est comme de l'art pour nous.
03:07Parce que c'était il y a 3 000 ans.
03:10Et nous jouons parfois avec des notes,
03:13avec des violoncelles,
03:15avec des violoncelles,
03:17avec des violoncelles,
03:19avec des violoncelles,
03:21avec des violoncelles,
03:23avec des violoncelles,
03:25avec des violoncelles,
03:27avec des violoncelles,
03:29avec des violoncelles,
03:31avec des violoncelles,
03:33et des violoncelles.
03:35Et on joue parfois avec des notes.
03:38Notre génération urgente,
03:40nous sommes encore des gens qui apprend ces instruments
03:43et nous continuons à les jouer et à les jouer.
03:48Notre musique,
03:50la plupart des sons que j'utilise,
03:53Si vous ne pouvez pas danser et chanter, ça veut dire que vous n'êtes pas Uyghur.
03:56Je pense que la femme Uyghur, c'est juste comme...
03:59Je vais te faire danser. Si tu ne danses pas, je vais danser pour toi.
04:03Si tu ne danses pas, je vais te faire rire. Je ferai de mon mieux pour te faire heureux.
04:07Je pense que c'est la femme Uyghur.