L'effet Léon Marchand, c'est ça.
On était à la reprise de l'entraînement dans le club du champion olympique à Toulouse, les Dauphins du TOEC, où de nombreux nouveaux inscrits rêvent de devenir de futurs champions.
On était à la reprise de l'entraînement dans le club du champion olympique à Toulouse, les Dauphins du TOEC, où de nombreux nouveaux inscrits rêvent de devenir de futurs champions.
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00:00Pour moi, il représente la victoire, parce que j'adore Léon Marchand et du coup je vais être comme lui.
00:10Ah donc toi aussi ?
00:12Pareil, mon père est après Léon Marchand, j'ai eu 13 ans.
00:24Un jour spécial oui, parce que c'est le premier jour de reprise des entraînements
00:28et de décolonisation et de Léon Marchand, Léon Marchand qui revient déjà avec les 4 titres olympiques.
00:34Les petits comme les grands prennent le chemin de l'entraînement aujourd'hui.
00:40Il y a eu un gros effet Léon Marchand, au début on ne s'en aperçait pas trop,
00:43puis au fur et à mesure on s'est aperçu que plus ça allait, plus il y avait des demandes d'inscription conséquentes,
00:47en particulier le mois d'août qui était jusqu'à présent un mois relativement calme au secrétariat,
00:51ça a été un mois particulièrement agité.
00:53On a les secrétaires qui sont au bord du Bernard maintenant parce qu'elles répondent au téléphone sans cesse.
01:01Pourquoi est-ce que tu t'es mis à la natation ?
01:03En voyant Léon Marchand, un petit peu avant les Jeux olympiques mais ça m'est vraiment rentré dans la tête avec les Jeux olympiques.
01:09Il s'est inscrit dans le courant de l'été, ça fait longtemps qu'on parle de natation parce que moi-même j'en faisais
01:13et puis lui ce qui a été le déclencheur c'était les Jeux olympiques avec Léon Marchand.
01:18Les bras ils sont super tendus, ils sont derrière les oreilles, ils sont vers les oreilles, bloqués, tendus, ok ?
01:25Donc on n'est pas là !
01:26Je trouve que déjà dans le bassin on voit bien qu'il est beaucoup plus rempli que les années précédentes.
01:30L'effet Léon Marchand ça va sensibiliser les gens et ça va les motiver à venir nager,
01:34ce qui est quand même vachement important parce qu'il y a beaucoup de noyades en France tous les ans
01:37et hormis le côté performance qui est ouf mais c'est quand même une question de survie en fait quelque part,
01:43de savoir nager un minimum et de savoir faire attention, être à l'aise dans l'eau et tout ça.
01:47Oui il y en a beaucoup qui ont peur de l'eau, qui vont avoir peur même de petits trucs dans l'eau ou de s'immerger sous l'eau
01:53et c'est hyper satisfaisant de voir qu'ils vont progresser tout au long de l'année
01:58et qu'au final ils vont réussir à mettre la tête sous l'eau, à ne plus avoir peur, à faire toute une longueur.
02:04On vit à travers les dauphins du Thoek, on le veut bien.
02:08On est vraiment très contents parce que c'est très carré déjà les dauphins du Thoek,
02:12il y a un esprit quand même familial, esprit de compétition, ça il faut quand même adhérer.
02:16Je vais prendre l'exemple aussi du stade Toulousain parce que ça fait partie de notre culture du sud-ouest.
02:21Le stade Toulousain, dès que les gamins voient des Antoine Dupont, des joueurs de l'équipe 1,
02:27ça leur donne des ailes, ils ont envie de continuer.
02:29C'est ça aussi qui fait que nos enfants ont cette envie de progresser, de continuer dans ces sports-là
02:35et c'est pareil pour la natation.
02:37Maintenant qu'il y a Léon Marchand, c'est vrai que ça fait venir beaucoup plus de monde et peut-être des futurs champions.
02:41Mais en tout cas, il faut que nos enfants prennent plaisir.
02:44On n'aura pas que Léon Marchand, mais déjà qu'ils prennent plaisir à nager.
02:50Est-ce que toi tu penses que tu vas devenir Léon Marchand par exemple ?
02:53Non, moi certainement pas. Moi, loin de là, même si ce n'est pas moi qui ai gagné,
02:57on s'en fière quand même d'appartenir à un club de vainqueurs.
03:01Il est arrivé quand il avait 6-7 ans, mais ses parents étaient tous les deux déjà des nageurs des dauphins du Thoek.
03:06Donc c'était plus simple pour lui de mettre les pieds dans un bassin et puis en particulier aux dauphins du Thoek.
03:10Donc il a commencé à faire de la natation. Ce n'était pas son truc, son délire au départ.
03:13Il a étudié, il a passé à autre chose. Il a fait du judo, du rugby.
03:16Et puis il s'est remis à la natation. Il s'est remis à la natation parce que ses copains faisaient de la natation.
03:20Et puis là, comme Nicolas Castel, qui est son entraîneur actuel encore, était déjà là,
03:24ils ont commencé tous les deux à progresser ensemble, à se challenger,
03:27et puis à s'apercevoir que Léon avait des qualités hors normes, on va dire.
03:30C'est quoi ces qualités hors normes ?
03:32Des qualités de glisse, de sérieux dans le travail, de persévérance.
03:36Et puis après, il a des qualités naturelles de glisse. Il ne faut pas l'oublier non plus.
03:39Je pense qu'il y a beaucoup de travail, d'une part.
03:42Il y a aussi le fait que les entraîneurs et les dirigeants passent le relais de génération en génération.
03:49Ça veut dire qu'on ne fait pas appel à droite à gauche.
03:51On se retrouve avec des entraîneurs qui ont été nageurs des dauphins du Thoek
03:54et qui, encore une fois, gardent cet esprit-là et continuent à perpétuer l'histoire des dauphins du Thoek
03:58qui date depuis 1908 jusqu'à maintenant, avec des grandes natations françaises
04:02qui ont marqué l'histoire du sport français, comme Nakache, Boiteux, Janny, Figuess et Marchand, entre autres.
04:08C'est un peu l'ADN du club.
04:10Dans l'eau, je ne pense pas qu'il y ait grand-chose, mais je pense que notre force vient de là.
04:16Alors Léon, je le connais depuis 2016.
04:18Ça fait une trottinette, on a nagé quand même deux ans et demi ensemble, je crois.
04:22Les avantages, c'est que ça va peut-être mieux nous aider à vivre.
04:26Il a apporté beaucoup de lumière sur notre sport
04:29et ça fait que derrière, si on peut avoir des sponsors et d'autres personnes,
04:35ça ne va pas nous faire nager plus vite, mais ça va nous permettre d'avoir un confort
04:39et de pouvoir repousser nos limites en dehors de ça.
04:42Je pense qu'on pourra le remercier plus tard.