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Nous commençons avec le jeu dangereux d’Emmanuel Macron dans la guerre en Ukraine. Petit à petit, le président français franchit les limites de la cobelligérance alors même que notre pays pourrait être le plus fragile face à une riposte. François Asselineau, le président de l’UPR, répondra à nos questions dans cette édition.

Après deux mois de guerre intensive et un an de tensions entre le Hezbollah et Tsahal, les deux camps ont conclu un cessez-le-feu. Côté palestinien, Gaza est toujours dans l’attente d’un tel accord.

Et nous reviendrons sur l’accord Mercosur alors que le cirque médiatique de Michel Barnier ne convainc personne et que les agriculteurs sont toujours déterminés dans leur opposition.

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00:00Avec l'argent de vos impôts, l'État et Macron savent se montrer grands princes et aider les amis.
00:06Avec votre argent, on maintient la presse de grand chemin en soins palliatifs.
00:10Alors, pour endiguer la propagande, le mensonge, la désinformation, ce fric de dingue,
00:15il n'y a qu'une seule solution, remplacer le vieux monde médiatique
00:18par une vraie presse alternative, par TVL.
00:21Notre aide, c'est vous, et vous seul.
00:23Alors, n'attendez pas, faites un don à TV Liberté.
00:27Ensemble, remplaçons ce vieux monde médiatique.
00:29La liberté à tout prix.
00:59Madame, Monsieur, bonsoir, très heureuse de vous retrouver ce soir.
01:22Nous commençons avec le jeu dangereux d'Emmanuel Macron dans la guerre en Ukraine.
01:26Petit à petit, le président français franchit les limites de la co-belligérance,
01:30alors même que notre pays pourrait être le plus fragile face à un riposte.
01:35François Asselineau, le président de l'UPR, répondra à nos questions dans cette édition.
01:40Après deux mois de guerre intensive et un an de tensions entre le Hezbollah et le Sahel,
01:44les deux camps ont finalement conclu un cessez-le-feu.
01:48Côté palestinien, Gaza est toujours dans l'attente d'un tel accord.
01:52Et puis nous reviendrons sur ce fameux accord avec le Mercosur,
01:55alors que le cirque médiatique de Michel Barnier ne convainc personne
01:59et que les agriculteurs sont toujours déterminés dans leur opposition.
02:07La France à la dérive diplomatique.
02:09La guerre en Ukraine révèle depuis bientôt trois ans
02:11le grand alignement de Paris sur Washington,
02:14qui te parfois à rendre Emmanuel Macron plus royaliste que le roi.
02:18Explication avec la participation de François Asselineau, le président de l'UPR.
02:23Atacams, Storm Shadow, Scalp, les missiles américains, britanniques et français
02:28sont désormais tous autorisés à frapper le territoire russe.
02:32Des décisions jamais clairement énoncées malgré la gravité du sujet
02:35comme le déplore le président de l'UPR, François Asselineau.
02:39Il y a toujours un mystère sur ces déclarations
02:42parce que même les déclarations de Biden, ça a été fait un petit peu comme ça entre deux portes.
02:48J'ai vu que le porte-parole de la Maison Blanche finalement, bien hésitant,
02:51a fini par reconnaître du bout des lèvres que oui, euh, bon, peut-être, enfin bon.
02:55Donc les décisions sont jamais franches du collier.
02:57Alors c'est un peu pareil pour la France.
02:59On a vu M. Jean-Noël Barrault, ministre des Affaires étrangères,
03:02qui s'est jugé utile de s'exprimer devant la BBC britannique
03:06plutôt que de parler devant le Parlement français
03:09et de respecter l'article 35 de la Constitution.
03:11Donc ça veut dire que nos parlementaires sont considérés au passage
03:14comme n'ayant absolument aucun intérêt.
03:17Et M. Barrault a dit que la France n'avait pas de ligne rouge
03:20vis-à-vis de la Russie, notamment sur l'utilisation des missiles.
03:23Alors si je voulais être cynique, je dirais que les ministres et M. Macron,
03:26eux, ils n'ont pas de ligne rouge, ils n'ont que des lignes blanches à sniffer.
03:29Une activité bien loin des objectifs sécuritaires brandies par les officiels.
03:34Pour la sécurité de nos citoyens, il nous faut une Ukraine forte,
03:38une Europe forte et une Alliance forte.
03:40Un slogan qui cache une réalité totalement inverse.
03:43En effet, l'utilisation des missiles occidentaux par l'Ukraine
03:46ne peut se faire sans des apports de renseignements
03:49et de logistique des Occidentaux eux-mêmes.
03:52De quoi entrer dans une situation évidente de co-belligérance
03:55et s'exposer de fait à une riposte de Moscou,
03:58une riposte éventuelle face à laquelle Etats-Unis et France ne seront pas égaux.
04:03Actuellement, tout est fait pour pourrir le début de la présidence Trump
04:07par l'État profond américain.
04:08La CIA, l'État profond, les néoconservateurs essayent de saper le travail de Trump.
04:13Poutine ne va pas s'amuser à envoyer des missiles sur les Etats-Unis
04:17parce qu'il braquerait toute l'opinion publique contre la Russie
04:20et forcerait Trump à adopter une posture bien plus sévère contre la Russie.
04:24En revanche, la France, c'est le ventre mou,
04:27c'est un pays qui n'a plus les moyens de se défendre,
04:30qui est assez proche.
04:31Les Russes savent très bien qu'en France,
04:33il y a une partie très importante de l'opinion publique qui est très hostile à Macron
04:39et donc je pense qu'en effet, on aurait un risque certainement supérieur à recevoir des missiles.
04:44Des missiles d'autant plus inquiétants depuis la démonstration de forces russes
04:47avec le lancement de l'Oreshnik sur l'infrastructure militaire de Dnipropetrovsk.
04:52En effet, comme nous l'avait expliqué l'expert Hervé Carès,
04:55Moscou a élaboré un missile hypersonique à moyenne portée
04:59et l'a utilisé de façon non nucléaire.
05:01Une mise en garde très claire sur laquelle François Asselineau interpelle les députés français.
05:08De façon très immédiate et très opérationnelle,
05:11il y a une chose à faire, c'est que le NFP et le RN s'entendent pour censurer le gouvernement Barnier.
05:17Si le gouvernement Barnier tombe sur cette question-là justement,
05:20déjà on empêche de nuire le corps nu de Barreau et de Benjamin Haddad
05:24qui sont des pouces au crime pour envoyer des missiles en Ukraine
05:27et deuxièmement, tout le monde saura dans le monde entier que le gouvernement Barnier est tombé sur cette affaire.
05:31Donc ça veut dire que Macron sera dans une très grande difficulté pour poursuivre cette politique.
05:35Au-delà de ça, il est évident qu'il faut que la France change complètement de braquet,
05:40se sorte des griffes de l'Union Européenne, se sorte de l'OTAN
05:43et renoue la politique qui était traditionnellement celle de la France,
05:47du moins celle qu'avait voulu De Gaulle,
05:49qui est que la France et l'Union Européenne ont un régime géopolitique commun à s'entendre.
05:53Une reprise en main diplomatique de la France qui devrait toutefois tarder à arriver
05:57en s'entêtant dans une position belliciste que même Washington aura abandonnée d'ici deux mois.
06:06Enfin, un cessez-le-feu au Liban.
06:10Après deux mois de guerre intensive et des milliers de morts, notamment civiles,
06:14les armes se sont eues tôt ce mercredi matin.
06:17Le point d'Olivier Frèrejac.
06:19Quatre heures à Beyrouth, les frappes israéliennes et les répliques de la résistance libanaise s'arrêtent.
06:24Quelques heures plus tôt, Israël a approuvé mardi soir un arrêt des combats.
06:28Derrière cet accord, Washington et Paris auraient particulièrement travaillé depuis plusieurs semaines.
06:34C'est Joe Biden qui a annoncé la trêve.
06:36Puis un communiqué commun avec Emmanuel Macron a fait valoir le rôle de leurs pays respectifs
06:41qui affirment qu'ils veilleront à ce que cet accord protège Israël de, je cite, la menace du Hezbollah.
06:47Les deux états s'engagent par ailleurs à aider à renforcer les capacités de l'armée libanaise
06:52et au redressement de l'économie du pays.
06:55Ce n'est pas la première fois qu'un tel engagement est prié.
06:57Si le cessez-le-feu est effectif, le plus dur reste à faire.
07:00D'autant qu'il faudra composer avec le Hezbollah soutenu par une partie de la population,
07:05notamment par des chrétiens.
07:07Emmanuel Macron toujours très intéressé pour dire aux autres
07:09comment faire à engager les responsables politiques libanais
07:12à aboutir sans délai à l'élection d'un président afin de restaurer la souveraineté du pays.
07:17Le président français a également appelé à un cessez-le-feu en Palestine.
07:21Cet accord doit là aussi ouvrir la voie à un cessez-le-feu trop longtemps attendu
07:28de la population de Gaza.
07:31Un appel bref avec un président qui joue la gravité.
07:34Mais dans le cas de Gaza, tel aviv sera dur en affaire.
07:37Joe Biden a néanmoins affirmé que les Etats-Unis allaient mener une nouvelle initiative
07:41pour parvenir à ce fameux cessez-le-feu à Gaza,
07:44à la libération des otages mais aussi à, je cite,
07:47la fin de la guerre sans le Hamas au pouvoir.
07:49Mercredi, le Hamas s'est de son côté dit prêt à un accord de cessez-le-feu
07:53et un accord sérieux pour échanger des prisonniers avec Israël.
07:57S'il n'est pas impossible que Joe Biden tente de sortir de son mandat par la grande porte
08:01en obtenant un accord, envisager la Palestine sans le Hamas est un peu audacieux.
08:06Cette organisation qui a recours au terrorisme via certaines de ses branches armées
08:10demeure largement implantée dans le pays et le massacre de milliers de civils,
08:14notamment des femmes et des enfants par l'armée israélienne,
08:17peut avoir renforcé l'organisation auprès d'une partie de la population.
08:21Concernant le Liban, le président étatsunien a affirmé que l'accord a été conçu
08:26pour donner lieu à un arrêt permanent des hostilités entre les deux parties.
08:30Une phase de 60 jours doit permettre aux troupes israéliennes d'évacuer le sud du Liban
08:34tandis que les forces du Hezbollah devront se retirer au nord du fleuve Litani
08:39à une vingtaine de kilomètres environ de la frontière.
08:42Durant ces 60 jours, les forces armées libanaises devront se déployer progressivement
08:46dans la bande frontalière évacuée par le Hezbollah
08:49et le nombre de casques bleus de la force intérimaire des Nations Unies au Liban,
08:52la Finul, qui avait été prise à partie par Tsaïl, doit être revu à la hausse.
08:57De son côté, le Hezbollah a assuré qu'il continuerait à combattre Israël
09:01tant que l'offensive à Gaza se poursuivrait, tout en se disant ouvert à un cessez-le-feu.
09:05Difficile pour l'organisation de tenir un autre discours vis-à-vis de son allié,
09:10mais l'accord de cessez-le-feu pourrait néanmoins témoigner d'une véritable usure du Hezbollah
09:14après avoir vu Israël abattre nombre de ses cadres.
09:17L'accord semble plus penché côté israélien
09:20et Benjamin Netanyahou affirme que son armée maintiendra une totale liberté d'action militaire au Liban.
09:26Pour les autorités israéliennes, ce retrait du Liban devrait permettre d'intensifier la pression sur le Hamas,
09:32ce qui n'indique donc pas grand-chose de bon pour un cessez-le-feu en Palestine.
09:36L'accord de cessez-le-feu est cependant contesté par une partie de la classe politique,
09:40ainsi le ministre de la Sécurité nationale, Itamar Ben Gvir, a qualifié l'accord d'erreur historique.
09:47Le cessez-le-feu va donner un peu d'air à la population libanaise
09:50et des habitants du sud du Liban ont déjà commencé à retourner dans leur village.
09:54L'arrêt des combats demeure cependant précaire.
09:57Les forces en présence savent très bien, après des décennies de tensions et de guerres,
10:02qu'elles ne peuvent pas et ne doivent pas se faire confiance si elles veulent assurer leur survie.
10:07Le Hezbollah, très diminué, semble avoir été ramené plusieurs décennies en arrière,
10:11selon les mots du Premier ministre israélien.
10:13En revanche, le ressentiment à l'endroit de Tel Aviv est lui allé croissant
10:17à la faveur des milliers de victimes de l'armée israélienne.
10:25Les députés français ont rejeté l'accord avec le Mercosur
10:29et ça fait une belle jambe aux agriculteurs.
10:32Comme prévu, le vote, uniquement consultatif, ne changera rien
10:36et la contestation face à l'Union européenne n'est pas prête de s'arrêter.
10:40Le point de Renaud de Bourleuf.
10:41Majorité absolue 278 pour 484 contre 70.
10:48L'Assemblée nationale a approuvé la déclaration du gouvernement.
10:51Michel Barnier voulait l'unanimité, c'est raté.
10:54Mardi, le Premier ministre a soumis au vote des députés le rejet
10:57de l'accord entre l'Union européenne et le Mercosur.
10:59Un vote consultatif sans aucune conséquence.
11:02L'ancien commissaire européen a obtenu large approbation des élus,
11:04mais pas l'unanimité.
11:05Les députés La France Insoumise ont voté contre la déclaration
11:08estimant que le gouvernement ne s'opposait pas réellement au traité.
11:11Les autres parlementaires avaient tout intérêt à manifester leur hostilité
11:14vis-à-vis de l'accord dans la mesure où leur avis n'avait qu'une portée déclarative.
11:18Ils pouvaient donc facilement faire un signe de soutien aux agriculteurs
11:21sans prendre aucune responsabilité face aux acteurs économiques
11:23qui défendent le Mercosur.
11:25Il ne reste pas moins que le Premier ministre espérait un vote sans appel et de concert.
11:28C'est raté.
11:29Mais même parmi ceux qui ont voté pour la résolution du gouvernement,
11:32on s'interroge sur l'utilité de ce vote.
11:34Le député Liott Charles de Courson a souligné avant le scrutin
11:37qu'il était demandé aux parlementaires de se prononcer sur un texte
11:40dont il n'avait même pas pris connaissance.
11:42Je suis intervenu ce matin en conférence des présidents.
11:45La quasi-totalité des présidents du groupe ont approuvé ce que j'ai dit.
11:49Ils ont dit mais sur quoi on va voter tout à l'heure ?
11:52Voilà.
11:53Et y a-t-il un texte ?
11:55Sur le terrain, les agriculteurs ne sont pas dupes.
11:57Véronique Leflocq, présidente du syndicat Coordination rurale,
12:00a réagi à ce vote factice.
12:02On est dans quelque chose qui est juste.
12:05On va dire que c'était consultatif.
12:08C'est un vote symbolique.
12:09On connaissait déjà le résultat.
12:11C'est pas ça qui arrêtera la machine.
12:13Et je pense qu'il y a tellement d'enjeux dont on ne nous parle pas
12:18que finalement tout ça c'est de la mascarade.
12:21Ça commence à bien faire.
12:23La configuration, c'est un travail qui aurait déjà dû être fait depuis très longtemps.
12:27Pourquoi personne n'a agi ?
12:29Pourquoi ça n'a pas été appuyé ?
12:31Ça fait quand même 5 ans que Macron dit qu'il est opposé à ce traité.
12:35Ça fait 5 ans que lui-même ne prend pas ça au sérieux.
12:38Parce que de toute manière, forcément qu'il y voit des intérêts
12:43et que l'agriculture jusqu'ici elle a pu tenir.
12:47Même si c'est vrai qu'on est beaucoup moins nombreux.
12:51Les citoyens ont encore à manger dans leurs assiettes.
12:54Et puis la qualité, le contenu, n'importe peu, c'est politique.
12:58Les manifestants ont bien compris que plus rien ne se joue en France
13:00et que c'est la Commission européenne qui a la main sur le dossier.
13:03Mardi, loin du Parly-Bourbon, une action a eu lieu
13:05à l'initiative de la coordination rurale à Strasbourg.
13:07Une centaine d'agriculteurs s'est déplacés de toute la France.
13:10L'idée était de rejoindre le Parlement européen.
13:12Mais malgré l'autorisation préfectorale,
13:14les manifestants ont eu un comité d'accueil.
13:16Dès 8h45, un escadron de gendarmerie et de policiers
13:19a arrêté le cortège à 1,8 km du Parlement.
13:22Tout était autorisé, et puis avant d'arriver sur les lieux,
13:26d'encercler tous les tracteurs à 1,5 km du Parlement,
13:29devoir rentrer dans la négociation, mais c'est pas possible.
13:33C'est franchement pas possible.
13:35C'est nous provoquer, parce qu'à un moment, ça va mal finir.
13:38Ça va mal finir parce qu'à force de jouer avec nous
13:42et de nous traiter de façon pire qu'on traite tous les délinquants,
13:46que ce soit des trafiquants de drogue ou pire,
13:50c'est grave.
13:52C'est grave.
13:53Nous, on défend notre métier, on a bien autre chose à faire.
13:56Et à un moment, quand un agriculteur va se lâcher
13:59et qu'il y aura un drame,
14:00on n'a pas vu encore de fourgons de CRS prendre feu,
14:04ni être écrasés.
14:05Mais parfois on se dit, mais on est beaucoup trop respectueux.
14:10S'ils n'ont pas pu aller au Parlement,
14:11ce sont les députés qui sont venus à eux.
14:13Les manifestants ont reçu la visite d'élus de différents bords
14:15qu'il s'agisse de Reconquête, du RN ou de LFI.
14:18La manifestation continue sur l'ensemble du territoire.
14:20Des destructions sont versées dans le centre-ville.
14:22Des actions sont menées devant les préfectures comme à Dante
14:24ou devant des mutuelles comme la Mutualité sociale agricole à Nîmes
14:27où les manifestants ont été gazés par la police.
14:29Les agriculteurs sont tous déterminés, mais aussi lucides.
14:33De toute manière, tout le monde a bien compris
14:35que Ursula von der Leyen pouvait très bien splitter l'accord
14:40et puis le faire passer quand même.
14:42Donc franchement, ne nous parlons plus d'écologie.
14:46Si demain ce type d'accord est signé
14:48et qu'il vise à emmener chez nous des marchandises
14:51qu'on est capable de produire,
14:53tout ça pour faire que les transporteurs aient du boulot
14:57et tout le monde ait du boulot,
14:59sur le dos de certains, ça ne peut pas tenir.
15:01Donc que les Polonais, que les Italiens, que les Austriciens
15:05nous rejoignent dans l'opposition au traité,
15:08ça ne changera pas grand-chose.
15:10Même la minorité de blocage,
15:12il va être contourné pour être signé en le splittant
15:16et puis ils obtiennent ce qu'ils veulent.
15:18Les manifestations vont continuer.
15:20À Strasbourg, des agriculteurs disaient être prêts
15:22à monter à Bruxelles sous les fenêtres d'Ursula von der Leyen.
15:24Une initiative dont la portée restera à l'image
15:27du vote des députés français, symbolique.
15:32Et nous poursuivons avec un rapide tour de France
15:34en compagnie de Mathilde Davénia.
15:37Un budget probablement adopté par 49.3.
15:41Convié à la grande messe de 20h sur TF1 mardi soir,
15:44le Premier ministre Michel Barnier a mis en garde
15:46en cas d'absence de vote de son budget
15:48et contre des turbulences graves sur les marchés financiers
15:51en cas de censure de son gouvernement.
15:53La Commission européenne a de son côté validé
15:55le budget du gouvernement français
15:57alors que Paris est en plein dérapage
15:59pour l'exercice écoulé avec 6,2% du PIB
16:02alors que le plafond autorisé par les règles de l'UE
16:05s'élève à 3%.
16:06Le ralliement du RN a une motion de censure
16:09pour essayer le sort du Premier ministre
16:11même si pour l'heure Marine Le Pen n'a pas confirmé un tel vote.
16:17Sophie Binet, secrétaire générale de la CGT,
16:19alerte ce mercredi sur la montée des plans de licenciement.
16:22Près de 250 plans sont en préparation
16:24menaçant jusqu'à 200 000 emplois
16:26notamment dans les secteurs de l'automobile,
16:28l'aérospatiale et la grande distribution.
16:30Sophie Binet interpelle sur les conséquences
16:32des augmentations des prix de l'énergie
16:34et estime qu'avec la période d'inflation
16:36les grandes entreprises ont préféré réduire
16:38les investissements et les salaires
16:40ce qui a entraîné une baisse de la consommation
16:42et donc une réaction en chaîne.
16:44La syndicaliste propose d'élargir la loi Florenge
16:46pour obliger les entreprises de plus de 1 000 salariés
16:48à chercher un repreneur en cas de projet de fermeture.
16:51Elle réclame aussi des sanctions plus strictes
16:53en cas de fermeture.
16:54Le serpent de mer du règne Macron s'agit encore.
16:57La cour d'appel de Paris confirme
16:59les poursuites contre le secrétaire général de l'Elysée
17:01Alexis Kohler.
17:02Mardi, les juges du deuxième instant
17:04sont écartés la prescription soulevée
17:06par le secrétaire général de l'Elysée.
17:08L'affaire ici visée concerne des poursuites
17:10contre ce proche du président pour prise illégale
17:12d'intérêt dans l'enquête sur ses liens familiaux
17:14avec l'armateur MSC.
17:16Alexis Kohler a été mis en examen le 23 septembre 2022
17:19pour prise illégale d'intérêt
17:21et placé sous le statut de témoin assisté
17:23pour trafic d'influence.
17:24Il est reproché d'avoir participé
17:26en tant que haut fonctionnaire représentant l'État
17:28à plusieurs décisions concernant cette société privée
17:30dirigée pourtant par les cousins de sa mère,
17:32la famille Apante.
17:35Feu orange pour la voiture électrique.
17:37Ce mercredi, le gouvernement a publié
17:39un décret réduisant fortement le bonus accordé
17:41aux acheteurs d'un véhicule électrique.
17:43Pour l'acquisition d'un véhicule utilitaire,
17:45l'aide est tout simplement supprimée
17:47et pour les particuliers, le bonus est plafonné
17:49à 4000 euros et non plus à 7000 euros.
17:51Si le gouvernement comprend bien que la voiture électrique
17:53ne trouve pas son public à cause d'un prix trop élevé,
17:55il semble désormais dans l'incapacité
17:57de financer sa guerre contre les moteurs thermiques.
17:59Resteront les malus basés
18:01sur le poids des véhicules à essence ou diesel.
18:05Première secousse Trumpienne en France.
18:07Mardi, alors que le futur président des États-Unis
18:09a commencé à dessiner ses premières mesures
18:11et notamment les droits de douane
18:13qu'il souhaitait infliger sur certaines importations,
18:15les marchés financiers ont réagi en se rétractant.
18:17Les cours français du CAC 40
18:19et de sa version étendue, le SFB 120,
18:21ont affiché un recul respectif
18:23de 0,87% et 0,88%,
18:25soit une baisse équivalente
18:27aux cours japonais du Nikkei.
18:29La valeur Atos,
18:31entreprise faussoyée par Thierry Breton
18:33et désormais vendue à la découpe,
18:35a séduit les marchés avec une hausse supérieure
18:37à 80%.
18:39A croire que voir la France reculer dans l'entreprise
18:41est une information positive pour la finance.
18:47Et le point international ?
18:51Retour aux pays difficiles
18:53pour Boalem Sansel.
18:55Mardi, l'avocat de l'écrivain algérien
18:57naturalisé français a annoncé que celui-ci
18:59était placé sous mandat de dépôt
19:01par le parquet antiterroriste d'Alger.
19:03Inculpé pour atteinte à l'intégrité nationale
19:05et à l'unité de l'État,
19:07il risque la réclusion à perpétuité.
19:09L'appareil judiciaire algérien n'a pas donné
19:11les raisons de son arrestation,
19:13mais il est probable que ces propos tenus récemment
19:15dans un média français en soient la cause.
19:17Il y affirme que le Maroc n'a pas connu la même
19:19colonisation que l'Algérie parce que c'est un
19:21grand État et il ajoute que toute la partie
19:23ouest de l'Algérie fait historiquement partie
19:25du royaume shérifien. Le régime
19:27algérien semble avant tout avoir sauté sur
19:29l'occasion pour affronter le gouvernement français
19:31avec qui il entretient des relations
19:33exécrables depuis des mois.
19:35Le SMIC hongrois progresse.
19:37Le premier ministre Victor Orban
19:39a décidé d'augmenter le salaire minimum
19:41par un accord signé lundi. Une hausse
19:43progressive avec des augmentations de 9%
19:45en 2025, 13%
19:47en 2026 et 14% en 2027
19:49visant un salaire brut
19:51de 400 000 forins, environ
19:53973 euros d'ici 2028.
19:55En plus de cette augmentation, celle des
19:57salaires travailleurs qualifiés, l'allocation
19:59enfant et l'indemnisation des arrêts maladie
20:01seront aussi revalorisées. Cette
20:03mesure de soutien aux ménages suscite des critiques
20:05dans l'opposition qui dénoncent une manœuvre
20:07politique risquant d'aggraver l'inflation
20:09pour des raisons démagogiques.
20:11Coca-Cola
20:13obtient la médaille du meilleur pollueur.
20:15Vendredi dernier, l'association France Nature
20:17Environnement, FNE, a déposé
20:19plainte contre la marque de soda au
20:21tribunal judiciaire de Nanterre pour pratiques
20:23commerciales trompeuses.
20:25Coca-Cola, partenaire des Jeux Olympiques, prétendait
20:27vouloir adopter une démarche écologique
20:29mais aurait en réalité agi de manière
20:31contraire en produisant encore plus de plastique,
20:33environ 13 millions de gobelets plastiques
20:35nuisibles pour l'environnement.
20:37L'association accuse la marque de greenwashing,
20:39une technique consistant à se parer
20:41d'un vernis écologiste tout en poursuivant
20:43des pratiques polluantes.
20:45Une pratique que l'association FNE
20:47entend contrecarrer en réclamant
20:49des sanctions contre les industriels qui induisent
20:51en erreur les consommateurs sur l'impact
20:53environnemental de leurs produits.
20:55...
20:57Et voilà, on arrive
20:59déjà à la fin de cette édition. Ce soir,
21:01à partir de 20h, retrouve un nouveau numéro
21:03de Bistro Liberté. Eric Moriot et ses invités
21:05reçoivent la géopolitologue Caroline Galacteros
21:07pour évoquer les divisions
21:09autour des guerres à Gaza
21:11et en Ukraine.
21:13Que Poutine est un sentiment
21:15d'encerclement, si on lit
21:17Brzezinski et Le Grand Échiquier,
21:19ça peut s'expliquer.
21:21Si l'Ukraine veut rentrer dans l'Union Européenne,
21:23ils vont devoir accepter que cette partie-là
21:25ne leur appartient pas. Moi, j'appelle ça un gain
21:27pour les Russes. Ils seront
21:29gagnants. Est-ce qu'on pourrait peut-être
21:31avoir le courage de dire qu'on aurait peut-être
21:33pu éviter ce conflit ? Mais évidemment !
21:35On l'a voulu ! C'est pas qu'on aurait pu éviter,
21:37c'est qu'on l'a voulu !
21:39Depuis 2015,
21:41l'OTAN entraîne
21:43des forces ukrainiennes. L'Ukraine,
21:45elle avait toute la sécurité de la création,
21:47jusqu'à Maïdan, ça allait bien.
21:49Personne ne l'envahissait,
21:51personne ne rentrait dans son territoire.
21:53C'est elle qui menait une guerre dont
21:55Anne-Laure a pu voir
21:57les dégâts
21:59dans deux des oblastes.
22:01Je comprends la violence
22:03de la réaction israélienne
22:05au regard de ce qui s'est passé le 7 octobre.
22:07C'est clair, je le comprends, parce que c'est une
22:09déclaration de guerre totale.
22:11Et ça, c'est évident,
22:13et ça nous implique tous, ça nous concerne tous.
22:15Vous ne pouvez pas en faire 50 000, 100 000,
22:1720 000 ou 30 000, c'est pas possible.
22:19Ou alors, vous avez un problème
22:21avec la définition de vous-même.
22:23Si vous expliquez que vous êtes l'armée
22:25la plus morale du monde, d'un pays
22:27qui est la seule démocratie...
22:29Expliquer, c'est tout.
22:30Donc si on veut une solution palestinienne,
22:31moi je suis pour un État palestinien.
22:33Mais qu'on le prenne
22:35aussi sur le territoire jordanien,
22:37puisque vous avez aussi toute une population
22:39palestinienne en Jordanie.
22:43Également au programme de votre soirée,
22:45le Zoom du jour. Thibaut Giblin évoque le bilan
22:47de la présidence hongroise du Conseil de l'UE
22:49de Victor Orban.
22:51C'est à présent la fin de cette édition.
22:53Merci à tous pour votre fidélité.
22:55On se retrouve demain. Bonne soirée à tous.
23:09Sous-titrage Société Radio-Canada

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