• l’année dernière
Interrogé en marge des questions au gouvernement au Sénat, le ministre de l’Economie a réagi à la menace de censure qui pèse sur le gouvernement et à la possibilité d’une absence de budget l’année prochaine. Pour l’éviter, il reste ouvert à l’annulation de la hausse des taxes sur l’électricité comme le demande Marine Le Pen.

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Transcription
00:00Marine Le Pen a dévoilé la volonté des députés RN de censurer le gouvernement de Michel Barnier,
00:04de voter la motion de censure déposée par la gauche.
00:07Concrètement, quelles seraient les conséquences économiques d'une censure ?
00:10Je veux le dire aujourd'hui ici, censurer aujourd'hui le gouvernement, ce serait affaiblir le pays.
00:16Bien au-delà de la question politique du soutien à ce gouvernement, pourquoi ?
00:21Pourquoi ? Parce que laisser une France sans budget,
00:23c'est envoyer un message d'irresponsabilité politique dans un monde où ne pas avoir de budget,
00:29ça a un impact très concret, quotidien, sur les Français, sur les entreprises,
00:33sur les taux d'intérêt, sur l'épargne, sur la vie quotidienne des Français.
00:38Je le dis ici avec beaucoup de solennité.
00:40Quelles entreprises investiraient dans une nation qui n'a pas de budget ?
00:44Quels ménages se lanceraient dans un projet immobilier ou dans un projet de vie sans connaître les taux d'intérêt ?
00:50Ne pas voter le budget, refuser à la nation un budget, c'est affaiblir le pays, c'est mettre en danger les Français.
00:55Dans un contexte économique compliqué avec des emplois qui sont menacés, notamment des emplois industriels,
01:00est-ce que vous confirmez le chiffre de 200 000 emplois menacés avec 250 plans sociaux en préparation,
01:05un chiffre qui est donné par la patronne de la CGT ?
01:08Nous vivons un moment clé pour l'économie du pays.
01:10Nous avons vécu des années de réindustrialisation avec des ouvertures de sites.
01:14Encore au dernier semestre, plus de 35 ouvertures et extensions de sites.
01:18La concurrence internationale est aujourd'hui extrêmement forte, vigoureuse.
01:22Nous devons apporter une réponse extrêmement forte.
01:25Au niveau européen, c'est ce que fait le Premier ministre avec ses homologues,
01:28au Conseil européen, au niveau national avec le soutien à l'industrie.
01:32Par la décarbonation, par le livret industrie pour qu'il y ait des emplois locaux
01:35qui soient financés avec l'argent des Français, l'épargne des Français.
01:38L'industrie, c'est un combat permanent, c'est le combat de ce gouvernement.
01:41Et sur le pouvoir d'achat, Marine Le Pen demande au gouvernement Barnier
01:45des mesures supplémentaires dans le budget pour préserver le pouvoir d'achat des Français,
01:49notamment l'annulation de la hausse de la taxe sur l'électricité,
01:52une hausse qui a été rejetée par la majorité de droite du Sénat.
01:56Est-ce que le gouvernement pourrait faire un geste sur ce point ?
01:58Le Premier ministre l'a dit d'emblée, c'est un budget perfectible,
02:01élaboré en une quinzaine de jours.
02:03Il y a déjà eu des évolutions.
02:05Il y a eu une évolution à la demande de certains parlementaires sur les retraites.
02:09Il y a eu une évolution sur la question des allégements de cotisations
02:13pour soutenir les entreprises, l'emploi, parce que le coût du travail
02:17est une des problématiques dans notre pays.
02:18Et donc sur l'électricité, il peut y avoir une évolution ?
02:20Ce sont les discussions qui se mènent, qui se mèneront sans aucun doute.
02:24Il ne faut pas ici regarder sans responsabilité ce qui se passe.
02:28Si nous pouvons mettre des économies, si certains mettent des économies
02:31face à de nouvelles propositions de dépenses ou de moindres recettes,
02:34nous les examinons, nous les retiendrons à chaque fois que c'est possible,
02:37parce qu'ici, il n'est pas question d'affaires politiciennes,
02:40il est question du budget de la nation.
02:42Donc le gouvernement va pouvoir faire peut-être évoluer son budget
02:45pour répondre aux attentes du RN sur le pouvoir d'achat, c'est ce que vous dites ?
02:48Il y a eu des évolutions par le passé.
02:50Le gouvernement est ouvert, le Premier ministre l'a dit,
02:52le gouvernement est ouvert à des évolutions sur le sujet,
02:55et notamment sur les sujets de l'électricité.
02:57Le Premier ministre a eu l'occasion de le dire hier.
02:59Il faut que face aux propositions de moindres gains financiers,
03:02il y ait des économies, parce que, et je le dis ici,
03:04la priorité du gouvernement, la priorité de Michel Barnier,
03:07c'est redresser les comptes de la nation, c'est renforcer le pays.
03:09Politiquement, comment vous expliquez qu'en une dizaine de jours,
03:12finalement, le ton Marine Le Pen se soit durci,
03:14qu'elle propose cette censure du gouvernement ?
03:17C'est quoi, c'est lié à ses ennuis judiciaires ?
03:19Je ne commente pas, je n'ai pas à commenter,
03:21ni même à interpréter les prises de position,
03:23les changements des oppositions.
03:25Ce que je constate, c'est qu'il y a dans l'Assemblée nationale,
03:29au Sénat, des divergences.
03:30C'est une démocratie.
03:31Mais qu'à la fin, la question qui se pose,
03:33c'est peut-on se permettre que la nation française n'ait pas de budget
03:37dans une période économique, industrielle, financière aussi critique ?
03:40Ne pas avoir de budget, ce serait affaiblir les Français
03:43bien au-delà de la question politique.
03:44Vous parliez des oppositions,
03:46mais est-ce que le gouvernement de Michel Barnier
03:47n'a pas aussi été affaibli par son propre camp
03:50au sein du socle du gouvernement,
03:51avec des députés macronistes qui n'ont pas vraiment soutenu ce budget,
03:54qui dénonçaient les hausses d'impôts, les hausses du coût du travail ?
03:58Ce socle du gouvernement, il a de l'avenir ?
04:00Oui. Regardez ce qui se passe.
04:01Nous sommes dans un moment politique inédit
04:03où des différents partis politiques qui ont des sensibilités,
04:06qui ont des points de vue, les font valoir.
04:08Dans une coalition, c'est normal, c'est compréhensible.
04:11La droite républicaine l'a fait sur la question des retraites.
04:14Les députés Ensemble pour la République,
04:16les sénateurs des pays l'ont fait sur la question des allégements de cotisations.
04:19Qu'est-ce qu'on constate ?
04:20C'est qu'à la fin, les députés EPR, les députés du socle commun
04:24sont au rendez-vous de leurs responsabilités,
04:26que nous trouvons des consensus parce que nous savons
04:28qu'au-delà des questions partisanes, c'est l'avenir du pays,
04:31c'est le destin de la France qui est en jeu.

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