Désormais inutilisable car squattée par des dealers, la toute nouvelle médiathèque de Nîmes va être détruite faute de parvenir à rétablir le calme dans le quartier entre fusillades et trafic de drogue - VIDEO
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00:00Pensez avec cette histoire incroyable que j'ai découvert ce matin, c'est ce qui se passe à Nîmes et c'est sans doute le symbole d'une nouvelle défaite face aux dealers.
00:08À Nîmes, une médiathèque entièrement rénovée depuis 4 ans pour 1 million d'euros va finalement être détruite car elle a été prise par les dealers et je pèse mes mots car la description faite par nos confrères du Midi Libre est surréaliste.
00:21Le toit de la médiathèque est transformé en vigie pour les dealers. Les trafiquants de drogue font carrément des grillades.
00:28Les agents municipaux sont terrorisés. Ils ne veulent plus venir travailler. Des points de contrôle et de deal ont été installés autour du bâtiment.
00:35Certains évoquent même des palpations effectuées par les dealers pour laisser ou pas les gens passer. En quelques jours, plusieurs agressions ont été enregistrées.
00:43On a vu un employé qui a été attaqué, un journaliste d'M6 qui était en train de réaliser un reportage et même un pasteur.
00:50Alors ça se passe dans la zone piste 20. C'est une zone, une ZUP, ce qu'on appelle une zone à urbaniser en priorité qui est sortie de terre dans les années 60.
00:59Mais à l'époque, ça devait être un quartier chic. Aujourd'hui, ça n'a plus rien de tout ça. La montée de la pauvreté, de l'insécurité et enfin des trafics de drogue ont eu raison de cette utopie.
01:08On va en parler avec un policier sur place dans un instant. Mais tout d'abord, j'aimerais qu'on revienne dans ce quartier au mois d'août parce qu'au mois d'août, on nous apprend qu'il y a enfin un commissariat qui va ouvrir dans ce quartier.
01:17Tout le monde est content. Seul problème, la veille de son ouverture, il brûle.
01:23C'est dans cette boucherie en travaux, au sein du quartier piste 20 à Nîmes, qu'un incendie s'est déclaré dans la nuit de mardi à mercredi.
01:30Vers 2h du matin, une explosion retentit. Le souffle arrache les rideaux métalliques et les baies vitrées du commerce qui devaient ouvrir en septembre prochain.
01:40Le nouveau commissariat, qui jouxte le magasin, a lui aussi été touché par des dégâts collatéraux. L'inauguration du poste de police était prévue pour lundi prochain.
01:49Selon le préfet du Gard, des experts ont été dépêchés sur place pour déterminer les circonstances de l'incendie.
01:55Il n'est pas possible à cette heure de savoir quelles sont les causes précises de l'incendie, si cet incendie est volontaire ou accidentel.
02:01Si cela relève d'une action volontaire, c'est une action qui est extrêmement condamnable.
02:06Pour ce syndicat de police, l'incendie du commerce qui a touché le commissariat n'est pas une simple coïncidence.
02:12Bien sûr qu'on s'oriente immédiatement sur la thèse volontaire. Cette explosion, cet incendie est quand même très suspect au lendemain de l'ouverture du bureau de police dans un établissement, dans un commerce qui est mitoyen à ce bureau de police.
02:31Une enquête judiciaire a été ouverte par la procureure de la République de Nîmes.
02:36– Alors nous sommes en direct avec David Lerrault qui est secrétaire zonale sud d'Allianz Police.
02:41Bonjour, merci beaucoup d'être en direct avec nous.
02:44Est-ce que vous pouvez nous parler déjà un peu de ce quartier pise 20, qu'est-ce qui se passe
02:48et est-ce que ce sont vraiment les dealers qui ont pris le contrôle de ce quartier ?
02:53– Oui, bonjour. Effectivement, ce quartier malheureusement fait parler de lui depuis plusieurs années.
02:59Le trafic de stups règne dans ces ruelles, dans ces passages, dans ces parkings.
03:06Les fusillades sont nombreuses avec des victimes collatérales, des victimes innocentes parfois, on sait très bien.
03:13Donc oui, c'est très compliqué d'exercer dans ce milieu urbain en particulier.
03:19– Mais c'est assez surrealiste d'entendre que la médiathèque va être détruite alors qu'elle est toute neuve.
03:25Elle n'a quasiment jamais ouverte depuis les travaux, il y a eu un million d'euros de travaux.
03:30Excusez-moi de vous poser la question comme ça, mais ça veut dire que les forces de l'ordre
03:33ne sont pas capables de sécuriser ce lieu ? Ils n'ont pas les moyens ?
03:37– Ce qui est sûr et certain, c'est qu'on a eu des fusillades avec la mort d'un enfant.
03:43On a envoyé des CRS, on a envoyé des renforts, on a envoyé des enquêteurs
03:47pour mener à bien des opérations anti-stups, mais nous n'avons pas au quotidien,
03:51les policiers du quotidien, ils n'ont pas les moyens d'être à 8H24 sur le toit de la médiathèque,
03:59sur les différents accès et sur toutes les rues du quartier pour faire face au trafic de stups.
04:03Nous ne pouvons pas quadriller avec des véhicules de 6 policiers,
04:07chaque point, chaque angle de rue, tant de la médiathèque que de l'ensemble du quartier de Pisson.
04:11Ça, c'est illusoire. Par contre, effectivement, un million d'euros jetés,
04:16250 millions d'euros qui vont être injectés pour rénover le quartier,
04:19tout ça, c'est bien beau. Moi, je suis partisan de la culture, je suis partisan de la rénovation urbaine,
04:25mais tant que vous ne réglez pas le problème, en tout cas que vous n'y portez pas des sérieux coups,
04:30le problème du trafic de stups, vous aurez beau installer une médiathèque, une salle de concert,
04:35peindre des arcs en ciel, vous ne résoudrez pas le problème, juste en mettant un coup de peinture,
04:41si je puis dire, sur la façade.
04:42– C'est ce que disent beaucoup d'habitants, d'ailleurs, dans le quartier.
04:44Ils disent, ok, on dit qu'on va détruire, mais est-ce que ça va vraiment changer les choses ?
04:48On dit qu'on va en reconstruire une autre, alors dans deux ans, dans trois ans, dans quatre ans,
04:52mais finalement, le vrai problème, c'est le trafic qu'il y a dans ce quartier.
04:56– Non, mais très clairement, je crois qu'il faut surtout, quand on parle de rénover un quartier,
05:01quand on parle d'améliorer la vie du quotidien, et notamment la sécurité,
05:05qui avec l'éducation et la santé sont évidemment des principes régaliens sur notre territoire,
05:11il faut avoir une vision globale.
05:12Vous ne pouvez pas juste dire, on investit 250 millions d'euros et tout va aller.
05:17Ce n'est pas vrai, ce n'est pas comme ça, c'est jeter de l'argent par les fenêtres.
05:20On le voit sur ce chantier de rénovation à un million d'euros.
05:23Il faut penser global, éducation, prévention, sanctions,
05:27tant que vous n'amenez pas des réponses simples.
05:29Nous, on n'arrête pas de le dire, Alliance Police Nationale,
05:31première infraction, le primo délinquant, il part un mois dans un endroit,
05:36un petit peu au milieu des bois, dans une structure simple et allégée,
05:39parce qu'il faut qu'il y ait une sanction immédiate, rapide et pédagogique.
05:42Quand vous attendez 20 fois qu'un jeune homme devienne délinquant
05:46et commette 20 fois des victimes, vous avez votre délinquant d'habitude,
05:50votre délinquant ancré.
05:51Donc il faut amener des réponses, il ne faut pas juste injecter des millions,
05:54ce n'est pas suffisant.
05:55Et je le redis, c'est jeter de l'argent par les fenêtres
05:57à l'heure où on en a besoin pour mener cette guerre,
05:59on en a besoin, cet argent, pour aussi donner les moyens aux magistrats,
06:03aux enseignants, aux soignants, mais aussi évidemment aux policiers.
06:07Donner les moyens aux policiers de mener cette mission à bien
06:10et que quand ils interpellent, quand ils font une affaire,
06:12service d'investigation, service de loi publique,
06:15bien évidemment, les délinquants soient sanctionnés immédiatement.
06:19Immédiatement, on gagnera du temps, on gagnera de l'argent.
06:21Donc arrêtons de jeter de l'argent par les fenêtres
06:23et dans le même temps de mettre trois jours de carence aux policiers,
06:26aux soignants, etc.
06:27Alors que dans le même temps, oui, on nous demande des efforts.
06:30Nous, on va nous prendre de l'argent et on en jette par les fenêtres,
06:32inutilement, sous nos yeux.
06:34– Juste, David Léraud, moi je voudrais vous poser une question un peu plus précise
06:37parce que je ne connais pas ce quartier.
06:39Mais quand je lis la description qui est faite
06:41de ce qui se passe dans la médiathèque et autour de la médiathèque,
06:44on nous dit qu'elle est tenue par les dealers.
06:46On nous dit que les dealers sont sur le toit et sont des guetteurs,
06:49qu'ils font des grillades les dealers sur le toit
06:51et les chouffes qui guettent les policiers.
06:54Que pour arriver à cette médiathèque, il y a des palpations des gens
06:58qui sont faites, il y a des gens qui sont agressés.
07:00C'est la réalité ? Ça se passe vraiment comme ça ?
07:03– Alors ça arrive, évidemment.
07:05Vous avez vu la situation de certains secteurs,
07:08certains quartiers à Marseille.
07:10Écoutez, le même phénomène peut s'installer ailleurs,
07:13c'est-à-dire des guetteurs, des individus qui vous surveillent,
07:16qui vous observent, voire qui vous palpent
07:18quand vous approchez du lieu de deal, du lieu de transaction.
07:21Maintenant, on n'est pas encore dans la situation extrême,
07:25mais la situation est très grave, il faut prendre ce problème en compte.
07:28Oui, il y a de réels problèmes d'insécurité,
07:30ce n'est pas un sentiment, loin de là.
07:32Donc il faut des moyens, il faut une réponse pénale,
07:35il faut des structures adaptées.
07:37Sans cela, les millions, les dizaines, les centaines de millions d'euros
07:41que vous injecterez, vous allez les jeter, vous allez les perdre.
07:44Alors il serait parfaitement utile ailleurs.
07:46Voilà notre position.
07:47– Merci beaucoup David Leroy.
07:49Je précise que le personnel ne veut pas aller travailler
07:51parce qu'ils ont peur.
07:52C'est pour ça que cette médiathèque n'a pas ouvert pendant des semaines
07:55et donc finalement il a été décidé de la détruire.
07:58Maître Randall Schroederfer, le problème c'est quoi ?
08:00C'est la justice dans toutes ces histoires ?
08:02– Non, le problème c'est la volonté politique.
08:04Très clairement, ça fait 20 ans qu'il n'y en a pas
08:07pour mettre les moyens sur la lutte contre le narcotrafic.
08:10Il y a 164 tribunaux judiciaires en France.
08:13Il n'y a pas de juridiction spécialisée pour la lutte contre les stupéfiants.
08:17On pourrait créer sans aucune difficulté un juge d'instruction,
08:20des juges d'instruction dédiés, ad hoc, spécialement, exclusivement
08:24pour la lutte contre le trafic de stupéfiants.
08:26On a créé l'EGIRS, juridiction interrégionale spécialisée,
08:30qui lutte contre toute la délinquance interrégionale et organisée.
08:33Mais on n'a pas créé une juridiction qui ne lutte que contre,
08:36et spécialement contre, les trafics de stupéfiants avec des policiers dédiés,
08:41avec des procureurs substituts du procureur dédié.
08:44Et ça, ça demande des moyens.
08:46Donc on a un budget de la justice qui est très faible en France
08:49par rapport à nos voisins européens.
08:51Il est à peu près entre 8 et 10 milliards.
08:54Il manque des postes de magistrats, c'est une évidence,
08:57et tant que vous n'aurez pas des professionnels qui ne feront que ça,
09:00comme les trafiquants de stupéfiants ne font que ça.
09:02Mais ils ne risquent pas d'être menacés, ces professionnels.
09:04Parce qu'on nous parle de mexicalisation au Mexique,
09:07les juges sont sous la menace, sont sous protection.
09:10Bien sûr, évidemment.
09:11Mais vous croyez quoi ? Ils vont lutter contre le grand banditisme.
09:15Je vous rappelle que le juge Falcone, on a fait sauter 100 mètres d'autoroute,
09:18à l'époque, en Italie, pour se débarrasser de ce type qui luttait contre la mafia.
09:21Mais ce n'est pas pour autant que les Italiens ont baissé les combats et ont arrêté.
09:25Quand vous choisissez d'être magistrat, policier,
09:27dans les métiers qu'on fait, moi aussi, mais t'es arrivé d'être menacé,
09:30ça fait partie des choix que vous faites.
09:32Magistrat, c'est un choix courageux.
09:34Magistrat, c'est un métier difficile et c'est la lutte pour le pénal,
09:37contre le banditisme, le grand banditisme.
09:39Donc ça implique des moyens.
09:40La police municipale aussi doit être associée à cette lutte.
09:43L'armement de la police municipale n'en déplaise aux esprits faibles de la République.
09:47Bien sûr qu'il faut armer les polices municipales.
09:49Bien sûr qu'il faut associer la police municipale,
09:51et notamment dans des villes comme Nîmes,
09:53mais je veux aussi dans des villes tranquilles pour l'instant,
09:55ou paisibles pour l'instant, qui ne le seront plus bientôt.
09:58On voit à Besançon, il y a une évolution de la délinquance et de la violence,
10:01avec une augmentation très nette de la violence liée au narcotrafic.
10:05Donc je pense que tant qu'on ne créera pas au niveau politique
10:08des juridictions spécialisées,
10:10tant qu'il n'y aura pas un vrai travail fait et des moyens mis,
10:13il a raison, 250 millions d'euros,
10:15vous voyez ce que vous financez comme nombre de magistrats,
10:17d'équipes de policiers et de substituts sur place dans des cellules spécialisées.
10:21Juste une petite chose,
10:22quand on travaille par exemple sur des affaires criminelles très importantes,
10:25on crée des cellules.
10:27L'INA, on a créé une cellule, on travaille que sur l'INA,
10:30jusqu'à ce qu'on ait résolu l'enquête.
10:32Si on ne crée pas des cellules spécialisées,
10:34c'est le problème des juges d'instruction que je les vois,
10:36c'est qu'ils vont traiter des viols,
10:38ils vont traiter des meurtres,
10:40ils vont traiter des violences,
10:42ils vont traiter des problèmes financiers
10:44dans des sociétés, des abus de confiance et autres,
10:46et puis des trafics de stupéfiants.
10:48Et donc ils vont se retrouver, certains,
10:50sur un gros trafic de stupéfiants,
10:5212 heures à consacrer à leur dossier d'instruction sur toute l'année.
10:55C'est pas efficace.
10:56Donc il faut repenser efficace,
10:58et surtout il faut repenser plus souple,
11:00et il faut jumeler les systèmes pénaux qui existent,
11:02entre l'enquête préliminaire et l'enquête de flagrance,
11:04pour améliorer l'efficacité de l'action des policiers.
11:07Gilles Laurence, en revenant un peu à ce qui se passe à Nîmes,
11:10cette médiathèque qui est obligée d'être détruite,
11:12parce qu'elle est tenue par les dealers,
11:14mais on est où dans ce pays ?
11:16Est-ce qu'on est encore en France
11:18quand on est obligé de détruire une médiathèque
11:20parce qu'on est incapable de la faire tourner ?
11:22On voit que la lâcheté politique a des conséquences.
11:25Elle a des conséquences sur les subventions,
11:27tout ce qui va être donné dans un quartier,
11:29elle a des conséquences sur les employés qui vont aller travailler,
11:31c'est-à-dire qu'ils sont 18 à recevoir des palpations
11:34avant de rentrer dans une médiathèque, c'est absolument incroyable.
11:36J'aimerais attirer l'attention sur,
11:38dans ce quartier de Pise 20,
11:40juste à côté de la médiathèque, il y a aussi une école.
11:42Une école qui fait depuis longtemps aussi l'actualité.
11:44Une école qui est prise au piège parmi les dealers,
11:47au cri évidemment de tout ce qui va avec le trafic de drogue.
11:50Et ça, c'est aussi une conséquence de la lâcheté politique,
11:52c'est-à-dire qu'il y a toute une génération d'enfants
11:54qui vont naître, qui vont grandir, qui vont aller à l'école
11:56au milieu des dealers.
11:57Et je rappelle que dans cette école également,
11:59il y a des professeurs qui tous les jours se mettent en arrêt maladie
12:01parce qu'ils ne peuvent pas aller enseigner,
12:03parce qu'ils ont peur, parce qu'eux-mêmes sont soumis
12:05aux mêmes pressions, aux mêmes conséquences.
12:07Et tout ça, ces conséquences à Nîmes,
12:09elles sont aussi les conséquences du refus de traiter
12:11la délinquance et le trafic de drogue à Marseille,
12:13parce que les Marseillais aujourd'hui
12:16ont tellement pris d'influence qu'ils vont jusqu'à Nîmes
12:18pour justement avoir des nouveaux terrains.
12:20C'est ce qu'a expliqué un policier tout à l'heure, effectivement.
12:22C'est en train de se développer.
12:24Karima Khatib, on a perdu là.
12:26Là, dans ce cas particulier,
12:28en tout cas, la culture a perdu,
12:30l'État a perdu,
12:32on a tous perdu.
12:34C'est un échec. C'est un échec total.
12:36Une médiathèque, c'est quand même le socle de l'éducation
12:39dans un quartier dont apparemment
12:41ils en ont besoin.
12:43Il y a une école juste à côté, comme vous le dites.
12:45Il y a un projet d'urbanisation.
12:48Je ne suis pas d'accord avec les propos en disant
12:50que c'est 250 millions jetés par les fenêtres.
12:53Non. Mal distribués, ok,
12:55jetés par les fenêtres, non,
12:57parce que les habitants des quartiers populaires
12:59ont besoin aussi de vivre décemment
13:01et compagnie,
13:03mais il est nécessaire
13:05et il est urgent de revoir,
13:07de refonder cette police,
13:09de l'augmenter, de lui donner les moyens,
13:11de pouvoir aussi revoir cette justice.
13:13Moi j'étais d'accord avec vos propos,
13:15d'avoir une justice
13:17totalement dédiée et spécialisée
13:19sur la question
13:21et surtout aussi de revoir les méthodes
13:23parce que 56%
13:25de l'activité du policier,
13:27c'est de traquer la personne
13:29qui fume et non pas le dealer.
13:31Il y a toute une refonte à faire
13:33à ce niveau-là pour
13:35éviter aux mairies justement cet échec-là.
13:37Mais là, la priorité
13:39c'est d'envoyer des troupes,
13:41c'est envoyer des policiers,
13:43c'est envoyer des gens pour tenir le quartier.
13:45Mais bien sûr, je sais bien.