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Transcription
00:00Les parents des tout petits-enfants, Pierre, en parlent beaucoup ces derniers jours.
00:04Faut-il, oui ou non, faire de la kiné-respi, kiné-respiratoire en cas de bronchiolite ?
00:09Et si on en parle, c'est que la Haute Autorité de Santé s'est prononcée sur le sujet.
00:13Clairement, elle ne la recommande pas, alors que beaucoup de parents, malgré la violence de ce massage pour les petits,
00:20estiment que c'est efficace. Écoutez la patronne de la Haute Autorité de Santé, Dominique Leguludec.
00:26Le meilleur arbitre, c'est quand même la littérature, et c'est là-dessus que l'on se fonde.
00:31Le groupe de travail n'a pas du tout retrouvé d'éléments en faveur de la kinésithérapie traditionnelle
00:38qui est faite en France de désencombrement bronchique.
00:41Il faut davantage faire de l'éducation aux parents, leur apprendre par exemple à moucher le nez,
00:47parce que ces tout-petits qui ont moins d'un an ne savent pas respirer autrement que par le nez.
00:51Donc ils sont très très gênés, ils s'agitent quand ils ont le nez bouché.
00:55Et souvent on leur procure autant de bien-être en leur débouchant le nez.
00:59La présidente de la Haute Autorité de Santé, je vais y arriver, Haute Autorité de Santé,
01:03il me faut peut-être un peu de kinés respiratoire, Dominique Leguludec ce matin sur Europe 1.
01:06Mais pour le docteur Dimi Mohamed, consultant santé d'Europe 1,
01:09de temps en temps, pourtant, ça fait du bien dit-il aux nourrissons.
01:13J'en prescris, j'en prescris encore, je sais que mes confrères ne vont pas être contents que je dise ça.
01:16Alors la Haute Autorité dit qu'il ne faut pas le faire de façon systématique, et pas tout le monde, ça on le savait déjà.
01:20Mais néanmoins, j'ai pu constater que chez les enfants qui avaient du mal à s'alimenter,
01:26qui toussait énormément, une amélioration après la kinésithérapie,
01:29une nuit qui était un peu plus, on va dire, acceptable,
01:32je pense que de façon ponctuelle, chez certains, on peut le faire.
01:35Alors je pense qu'il faut être un peu plus pondéré et modéré que ça,
01:38parce que les patients, si on leur prescrit plus de médicaments, plus de kinés,
01:41ils vont aller aux urgences, ils vont aller voir d'autres médecins.
01:43Le docteur Dimi Mohamed, médecin généraliste avec Mélanie Gomez.
01:47Notons que si la Haute Autorité ne recommande pas ce procédé,
01:50en revanche, il continue à être remboursé.

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