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«Un pays qui a la bombe nucléaire et qui fait partie du G7 a toujours des moyens d'agir» détaille l’essayiste Driss Ghali sur les rapports diplomatiques entre la France et l’Algérie, sur CNEWS jeudi 28 novembre.

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Transcription
00:00Un pays qui a la bombe nucléaire, qui fait partie du G7, a toujours des moyens d'agir.
00:06Le problème, c'est le manque de volonté politique et le fait qu'une grande partie de la classe politique
00:12ne voit aucun problème dans l'immigration, ni légale ni illégale.
00:16Je ne vois pas de problème avec l'immigration légale, mais avec l'illégale, elle est contre la loi.
00:20Mais une partie de la classe politique ne voit aucun problème avec elle.
00:23Donc par rapport à l'Algérie, bien sûr, nous avons des leviers.
00:26Il y a le levier d'abord de l'aide au développement.
00:29La France pourrait, par exemple, déduire de l'aide au développement
00:35les frais de séjour de ces immigrés illégaux dans les centres de rétention.
00:39Au-delà, il y a la question des visas qui a été très mal implémentée par M. Macron,
00:45sans aucune pédagogie.
00:47On a puni les Algériens, les gens bien, et on n'a pas puni les gens du régime.
00:50On n'a pas expliqué pourquoi la France réduisait les visas.
00:53Remarque valable pour tous les pays du Maghreb, Maroc et Tunisie.
00:56Et enfin, ces pays ont des intérêts à l'ONU, par exemple, à l'OMS,
01:02à l'Union internationale de télécommunication, à la FIFA,
01:05où la France, malgré son déclassement récent, et ça m'écourche la bouche de le dire,
01:10a encore beaucoup d'influence.
01:11Donc, on peut embêter l'Algérie ou n'importe quel pays d'Afrique ou même du monde
01:15parce qu'on est la France.

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