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Ambroise Méjean, président des Jeunes avec Macron : «Dans certaines villes, les policiers municipaux ne peuvent plus intervenir car ils se sentent en danger», dans #180MinutesInfo

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Transcription
00:00Ce n'est pas les mêmes missions. La police municipale, elle ne fait pas du maintien de l'ordre, par exemple.
00:04On l'a vu, je repense à cet exemple des émeutes de l'été 2023,
00:08on a vu que dans certaines villes, la police municipale avait été extrêmement complémentaire avec la police nationale
00:12parce qu'elle peut aider sur des missions comme la surveillance des caméras de vidéosurveillance,
00:17justement, de regarder ce qui se passe.
00:19Et la patrouille du quotidien, là, ça rend complètement confondé.
00:21Elle n'a pas besoin d'être armée.
00:23Moi, je considère qu'elle a besoin d'être armée pour des raisons de protection de la police municipale.
00:27C'est d'abord et avant tout, ce n'est pas pour qu'elle puisse intervenir,
00:29c'est pour qu'elle puisse être protégée.
00:31Vous avez un certain nombre de villes où il y a des policiers municipaux
00:33qui ne peuvent plus intervenir à certains endroits parce qu'ils se sentent en danger.
00:36D'ailleurs, on voit que même des maires de gauche qui avaient un certain dogmatisme sur le sujet,
00:39le maire de Bordeaux, par exemple, sont revenus sur leur décision.
00:43Et c'est une bonne chose pour la protection des policiers.
00:45Envoyer des policiers municipaux sur des zones ultra-violentes de Dîle, etc.,
00:51c'est quand même un petit peu exagéré à mon avis.
00:54Leur patrouille, leur ronde serait dissuasive, peut-être, à minima, non ?
00:58Ou alors, ils peuvent permettre de dégager du temps pour les policiers nationaux sur d'autres zones.
01:01Aussi.

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