Les départements montent au créneau contre une coupe budgétaire de 9 milliards d’euros prévue pour 2025. Une mesure qui inquiète élus et maires, comme en témoigne le 26e congrès des maires de la Loire, suivi par TL7. Un reportage à retrouver dans l’édition du Grand J.T. des Territoires, l’émission de Cyril Viguier diffusée sur TV5 Monde.
Mobilisation agricole : opposition à l'accord UE-Mercosur
La mobilisation continue malgré l'opposition des députés à l'accord de libre-échange. Les Jeunes Agriculteurs et la FSEA maintiennent la pression avec des actions symboliques, comme à Perpignan, dans un reportage signé viàOccitanie.
Solidarité dans les Vosges : les maraudes de la Croix-Rouge
Dans un contexte économique tendu, la Croix-Rouge organise des maraudes dans les Vosges pour venir en aide aux personnes en situation de grande précarité. Une action solidaire qui dévoile la dure réalité des plus vulnérables. Découvrez ce reportage signé Vosges TV.
Deux jeunes de La Castellane dans Gladiateur 2
Deux jeunes passionnés de La Castellane à Marseille font leurs débuts dans Gladiateur 2 de Ridley Scott. Grâce à leur talent et leur détermination, ils incarnent une belle histoire de réussite marseillaise. À découvrir avec La Provence.
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00:00Générique
00:15Bonjour à tous et bienvenue dans cette nouvelle édition du Grand JT des Territoires.
00:18Voici tout de suite les titres de l'actualité.
00:21Au sommaire de ce journal, les maires sont inquiets face à la coupe budgétaire de 9 milliards d'euros
00:26qui touche les subventions aux collectivités.
00:29Notre partenaire TL7 dans la Loire a couvert le 26e congrès des maires.
00:34Direction Perpignan, suite où les agriculteurs continuent de se mobiliser contre l'accord de libre-échange Mercosur.
00:40Bien que les députés aient majoritairement rejeté l'accord, la pression reste forte.
00:45Notre partenaire Via Occitanie s'est rendu sur place, vous verrez.
00:49Et puis nous nous rendrons dans les Vosges où la Croix-Rouge continue d'organiser des maraudes
00:53pour soutenir les personnes en situation de grande précarité.
00:57Un reportage de notre partenaire Vosges TV à suivre.
01:00Enfin, nous nous rendrons à Marseille où deux jeunes passionnés d'art martiaux et d'équitation
01:05ont eu le plaisir de joindre le casting du blockbuster Gladiator 2, actuellement au cinéma.
01:12Nous irons à leur rencontre avec notre partenaire sur place de La Provence.
01:16Vous l'avez vu dans les titres, les tensions persistent entre les départements et l'État.
01:21Les élus dénoncent la coupe budgétaire de près de 9 milliards d'euros dans les subventions aux collectivités.
01:27Une mesure prévue pour 2025 qui laisse les maires dans l'incertitude.
01:31Notre partenaire TL7 s'est rendu au 26e Congrès des maires de la Loire.
01:36Regardez.
01:38C'est cette banderole qui accueille les visiteurs du Congrès des maires situé à Andrézieux-Boutéon.
01:43Habillés de leur écharpe tricolore, les élus locaux se réunissent en dessous
01:47pour réaliser une photo de protestation au projet de loi de 2025 qui annonce une coupe budgétaire des collectivités.
01:54Aujourd'hui, le texte de loi proposé par le gouvernement, c'est du racket.
01:57On veut bien participer, et le président Nicolas l'a dit tout à l'heure à l'effort de guerre,
02:01de ramener un petit peu d'argent dans les caisses de l'État, même si on n'est pas responsable directement du déficit de l'État.
02:06Mais à un moment donné, on ne peut quand même pas nous prendre tout notre argent,
02:09surtout que le maire et l'équipe locale et la municipalité, les gens se tournent toujours vers eux.
02:13C'est nous qui entretenons les routes, c'est nous qui entretenons les écoles pour les primaires et les maternelles,
02:17c'est nous qui entretenons les équipements sportifs, associatifs, culturels, etc.
02:21Tous les chantiers qui sont en cours, ils vont aller au bout.
02:23Ça, c'est pas pourquoi, parce que les chantiers qui sont en cours, ils ont déjà des finances qui sont établies.
02:27Donc en réalité, c'est plutôt demain que les choses vont se produire.
02:30Ça va rendre prudentiel le premier impact, clairement, comme on est sur du fonctionnement,
02:35ça veut dire que tous les collègues vont faire attention au terme de recrutement.
02:38Si tous ces maires ont décidé de se réunir, c'est pour faire entendre que les collectivités
02:42n'ont pas à résoudre les problèmes financiers de l'État
02:45selon le résultat du vote du budget 2025, d'autres mesures pourraient être prises.
02:49C'est une première étape, nous sommes aussi solidaires de l'Association des maires de France nationale,
02:56nous attendons aussi des consignes, mais il se peut que nous ayons d'autres mouvements,
03:00des fermetures par exemple de nos mairies pendant un jour ou plusieurs jours.
03:03Nous ne sommes pas dans des manifestations violentes, bien évidemment,
03:06puisque nous sommes dépositaires de l'autorité et par conséquent des démocrates résolus,
03:10mais nous ne pouvons pas non plus servir de voyable d'ajustement dans un budget.
03:14Malgré ce changement de budget, les maires tiennent à leur tradition,
03:18la plupart ne souhaitent pas annuler la cérémonie de vœux pour la nouvelle année.
03:22Cette année, la France commémorait le 80e anniversaire de sa libération
03:26et la ville de Metz a rendu hommage aux héros du passé.
03:30Une double commémoration s'est tenue au cœur de la ville,
03:33un hommage vibrant en présence du ministre délégué aux armées.
03:37Retour sur ces moments forts et émouvants avec notre partenaire Moselle TV.
03:42Il aura fallu cinq jours pour prendre les troupes allemandes en tenaille.
03:46Les premiers Américains entrent dans Metz le 18,
03:50les derniers poursuivront les combats le 22 novembre 1944.
03:54C'était il y a 80 ans, la ville de Metz retrouvait sa liberté
03:58après quatre années sous occupation allemande.
04:0580 ans après, la ville a rendu hommage à ses libérateurs
04:09au cours de deux cérémonies chargées de mémoire.
04:12Ici, devant l'aigle américain, un hommage solennel a été rendu aux forces alliées
04:16et notamment aux soldats de la 3e armée du général Patton
04:20qui ont joué un rôle décisif dans la libération de la ville.
04:24Puis ces places d'armes devant l'hôtel de ville que les cérémonies ont continuées.
04:29Des hommages rendus aux civils et aux résistants
04:32afin de rappeler l'importance de ce devoir de mémoire.
04:35C'est pas seulement la libération comme dans beaucoup d'autres villes.
04:38La fin de l'occupation, c'est la fin de l'annexion,
04:41c'est la fin de la germanisation de forces.
04:43C'est des souvenirs extrêmement forts qui sont finalement pas si anciens,
04:46qui étaient vécus par nos parents et nos grands-parents.
04:48Il fallait que 80 ans après, on s'en souvienne.
04:51Des commémorations qui se sont tenues en présence de nombreuses personnalités
04:55dont le ministre délégué auprès du ministre des armées et des anciens combattants.
04:59L'Alsace-Moselle sont des territoires déchirés par l'histoire
05:03avec des mémoires douloureuses.
05:05J'ai tenu vraiment à ce qu'on soit là, qu'on soit présent
05:09pour dire à quel point cette histoire difficile
05:12qui doit nous permettre de bâtir un avenir commun
05:15était prise en compte par le gouvernement.
05:1880 ans après, Metz se souvient et continue de transmettre cette histoire
05:22et ses valeurs de liberté.
05:28Deuxième semaine de contestation pour les agriculteurs français.
05:31Les députés se sont majoritairement opposés à l'accord de libre-échange
05:35entre l'Union européenne et le Mercosur.
05:37Mais la mobilisation continue.
05:40Les jeunes agriculteurs poursuivent leur pression sur le gouvernement
05:44avec des actions de protestation comme celle menée, vous allez le voir, à Perpignan.
05:48Un reportage de Barry Isaac pour notre partenaire Via Occitanie sur place.
05:53On parlera après quand on sera sur place là-bas.
05:57C'est parti !
06:00Un cercueil pour symboliser la mort de l'agriculture dans les Pyrénées-Orientales.
06:04150 agriculteurs et une vingtaine de tracteurs
06:07ont entrepris une marche funèbre dans le centre-ville de Perpignan.
06:11Nous clairement on demande des mesures d'urgence
06:14pour aider les agriculteurs les plus en difficulté.
06:17Un accompagnement qui permet de les aider à passer le cap
06:20pour pouvoir être là l'année prochaine.
06:22Donc on a besoin d'accompagner, d'avoir des prises en charge,
06:25des fonds d'urgence.
06:27On a aussi besoin d'avoir des dispositifs d'aide pour les éleveurs
06:32qui ont des soucis aujourd'hui sanitaires.
06:34Nicolas et Maréchal depuis dix ans,
06:36l'agriculteur se sent abandonné par le gouvernement.
06:39On a l'impression d'être seul.
06:41Alors aujourd'hui non, c'est ce qui est important,
06:43c'est de venir aujourd'hui et de voir que finalement on n'est pas seul.
06:46Mais tous les jours sur nos exploitations,
06:48c'est vrai qu'il faut trouver la force d'y aller
06:51et se dire qu'on sert à quelque chose.
06:54Le cortège s'est rendu devant la préfecture des Pyrénées-Orientales
06:58où une délégation s'est entretenue avec le préfet.
07:01A la sortie, les agriculteurs sont déçus.
07:04J'ai envie de dire qu'aujourd'hui,
07:06on a perdu presque une heure et demie de notre temps.
07:08Parce que oui, ils ont fait deux annonces,
07:10mais on nous prend clairement pour des cons.
07:12On nous a annoncé l'exonération de l'ATF VNB totale
07:15pour les Pyrénées-Orientales, ce qui est une bonne chose.
07:17Et ensuite pour l'eau de substitution,
07:19on n'en aura pas besoin sur les nouveaux projets,
07:21c'est l'annonce de la ministre de l'Écologie.
07:23Donc ça, c'est une bonne chose aussi.
07:25On attendait vraiment de la trésorerie
07:27et des annonces concrètes de projets,
07:29mais on est toujours au stade d'études, d'études, d'études.
07:31Les agriculteurs sont ensuite allés vider leurs bennes
07:34devant la mutualité sociale agricole.
07:36De nouvelles actions devraient avoir lieu dans les semaines à venir.
07:41Et les agriculteurs perpignanais ne sont pas les seuls à se mobiliser.
07:45Les Savoyards aussi passent à l'action.
07:48Cette semaine, la coordination agricole a bloqué deux centrales
07:51dans la région de l'Albanais.
07:53Objectif, maintenir la pression et exiger des revenus décents.
07:56Notre partenaire Huit-Mont-Blanc a été sur place.
08:00Ils sont quelques tracteurs à s'installer devant l'entrepôt U2-Rumi.
08:04Une dizaine de kilomètres plus loin,
08:06c'est devant le site de produits frais CSD d'Albi-sur-Cheran
08:09que les agriculteurs se sont aussi donnés rendez-vous.
08:12Objectif, bloquer l'accès de ces deux centrales d'achat.
08:16Une action coup de poing à l'initiative
08:18de la Coordination rurale des Savoyards,
08:20qui s'inscrit dans le cadre de la 2e semaine
08:22de mobilisation nationale du monde agricole.
08:26Depuis le printemps, les avancées ont été très minimes.
08:29On a eu vraiment beaucoup de discours,
08:31mais pas d'actes en face.
08:33Aujourd'hui, on est dans cette phase numéro 2
08:36où on a toujours pas mal de promesses,
08:39mais pas d'engagements précis.
08:41Ces avancées, on ne pourra les obtenir
08:43que par un engagement signé, cette fois,
08:45dans le cabinet du Premier ministre.
08:47C'est en ciblant des sites logistiques
08:49d'approvisionnement de la grande distribution
08:51que les agriculteurs font entendre leur voix ce jour-là
08:54pour réclamer une meilleure répartition
08:56des marges sur les produits.
08:58Mais l'objet de la contestation concerne aussi
09:01et surtout le possible accord de libre-échange
09:03entre l'Europe et le Mercosur.
09:05Ça veut dire qu'on va travailler avec des produits
09:07de l'autre bout de la planète,
09:09alors que nous, on nous parle régulièrement
09:11de bilan carbone.
09:12Là, d'un seul coup, le bilan carbone, on ne l'entend pas.
09:14De toute façon, ces échanges-là,
09:16ils profitent à qui ? Ils profitent uniquement
09:18aux financiers, aux multinationales.
09:20On nous impose des standards de production
09:22et dans le même temps, on va laisser venir
09:24des produits de la planète qui ne respondent en rien
09:26aux standards.
09:27Parmi les autres problématiques soulevées
09:29par le monde agricole, la surcharge administrative
09:31conjuguée aux problèmes de trésorerie.
09:33Niveau normes pour le lisier et tout,
09:35ils nous demandent de faire des études
09:37qui coûtent cher.
09:39Bien sûr, enlever de la dotation GIA,
09:42ce que la région nous donne comme aide
09:46pour les agriculteurs.
09:48Le syndicat n'exclut pas de durcir le mouvement
09:50avec des actions plus coordonnées,
09:52massives, en cas de réponse insuffisante
09:54de la part du gouvernement.
09:57Vous venez de le voir, alors que les agriculteurs
09:59luttent pour une meilleure rémunération.
10:01Un autre secteur se trouve également
10:03en grande difficulté, celui des éleveurs.
10:05À Longeville, en Barois, dans la Meuse,
10:08un éleveur de brebis se retrouve
10:10avec des tonnes de laine invendables
10:12depuis la crise sanitaire.
10:14Une situation financière précaire
10:16qui illustre la souffrance de nombreux producteurs.
10:18On l'écoute au micro de notre partenaire
10:20Puissance TV.
10:22Ça nous fait mal aux tripes,
10:24parce qu'on ne travaille pas pour ça.
10:26Nous, on travaille pour, à chaque fois,
10:28produire de la viande de qualité.
10:30La laine est un sous-produit sur le mouton,
10:33certes, mais ça reste quand même
10:35un produit très noble qui mérite
10:37beaucoup mieux que ça.
10:40La précarité des éleveurs confrontés
10:42à des conditions difficiles n'est pas sans rappeler
10:44celle des personnes les plus vulnérables
10:46dans nos villes.
10:48Dans les Vosges, la Croix-Rouge mène des maraudes
10:50pour venir en aide aux personnes
10:52en situation de grande précarité.
10:54Des actions solidaires qui montrent
10:56la réalité de ceux qui luttent chaque jour
10:58pour survivre dans un contexte économique
11:00de plus en plus tendu.
11:02Un reportage de notre partenaire Vosges TV.
11:06Les soirs de maraudes,
11:08une trentaine de personnes sur Epinal,
11:10une douzaine sur Saint-Dié,
11:12viennent à la rencontre de la voiture de la Croix-Rouge.
11:14Depuis un an, ils sont chaque mois plus nombreux.
11:16D'abord, il y avait un rajeunissement
11:18et puis il y avait une augmentation
11:20de la fréquentation,
11:22une augmentation de gens qui se déclarent
11:24en situation de rue.
11:26Il n'était que deux ou trois SDF sur Epinal l'an dernier.
11:28Depuis cet été, ils sont trois fois plus.
11:30On lance un peu un appel
11:32au commerce, aux grandes surfaces
11:34pour nous donner des équipements.
11:36Le profil type du bénéficiaire,
11:3845 ans, une mauvaise santé mentale,
11:40dépression notamment,
11:42bien souvent des problématiques de drogue
11:44et d'alcool, mais aussi les accidents de parcours.
11:46Adil travaillait depuis 14 ans
11:48aux bas-rues à Gérardmer
11:50avant d'être à la rue.
11:52Après mon divorce,
11:54c'est la descente aux enfers.
11:56La dépression, ça m'a duré
11:58huit ans. Heureusement,
12:00il y a des associations comme ça
12:02parce que sinon, on ne sait pas
12:04où on sera.
12:06Les 43 bénévoles donnent de leur temps
12:08pour offrir une oreille attentive,
12:10un repas ou un café.
12:12Vous n'aviez pas suffisamment
12:14pour leur distribuer ?
12:16Il y a actuellement beaucoup plus de demandes
12:18que ce qu'on a en stock.
12:20Du coup, on essaie de gérer.
12:22Avant d'aller au point de rencontre principale
12:24de la gare, c'est dans une boulangerie
12:26que font halte les bénévoles.
12:28Les avendus de la journée
12:30compléteront les provisions
12:32qui font de ta vue d'oeil.
12:34De quoi améliorer le quotidien
12:36de Romain depuis plus de cinq ans.
12:38Je connais la plupart des gens qui viennent ici.
12:40Comme vous disiez tout à l'heure,
12:42même si on n'a pas trop
12:44à manger des fois,
12:46une soupe ou un café,
12:48la rencontre, rencontrer
12:50de nouvelles personnes.
12:52La Croix-Rouge réfléchit à la mise en place
12:54d'une maraude sur Remiremont
12:56d'ici la période des fêtes de fin d'année.
12:58Nous restons dans
13:00les Vosges ou dans le petit village
13:02où une retraitée incarne
13:04la passion du goût.
13:06Membre du club des goûteurs Aldi,
13:08Françoise reçoit des colis mystères
13:10pour évaluer les produits
13:12proposés en magasin.
13:14Une aventure gourmande et sérieuse
13:16à découvrir dans un reportage
13:18de Christophe Bucher.
13:20Non, je ne la vois toujours pas.
13:22Qu'est-ce qu'elle fiche ?
13:24Pour Françoise, c'est un grand jour.
13:26Elle a convié sa voisine et amie Martine
13:28pour une dégustation surprise.
13:30Elle attend un coffret par la poste
13:32sans rien savoir de son contenu.
13:34Du coup, tout le monde ne reçoit pas
13:36le même colis.
13:38Sur le site du club des goûteurs
13:40créé par l'enseigne Aldi,
13:42les membres postent les photos
13:44des derniers colis reçus.
13:46La postière arrive
13:48pile à l'heure du déjeuner.
13:50Et voici le coffret catégorie senior
13:52sous le regard du mari de Françoise,
13:54un petit Noël avant l'heure.
13:56Du foie gras,
13:58de la confiture de figues,
14:00du chocolat, des amandes,
14:02des toasts,
14:04un panier varié
14:06qu'il va maintenant falloir goûter
14:08et évaluer.
14:10Avec la confiture de figues
14:12et les toasts,
14:14ils vont juger trois produits
14:16de l'enseigne en une dégustation.
14:18C'est vrai qu'avec le foie gras
14:20au-dessus, la figue ne l'emporte pas.
14:22Le toast est grillé
14:24sans plus,
14:26mais juste ce qu'il faut.
14:28Ce que j'aime bien avec le foie gras au-dessus,
14:30c'est que tu as le foie gras au palais.
14:32Les produits de la viande utilisés
14:34ou les épices, il n'y a rien qui remonte.
14:36Coût de la vérine, 14 euros.
14:38Un prix abordable,
14:40un critère essentiel pour ce couple
14:42de retraités aux revenus modestes.
14:44Après, vous dire que par rapport
14:46à une marque, à des grandes marques,
14:48qu'il est pareil, je ne sais pas.
14:50Moi, de toute façon, je ne suis pas
14:52à l'époque actuelle,
14:54et franchement, il ne manque rien.
14:56Des produits made in France
14:58à un prix abordable,
15:00la politique de l'enseigne séduit Françoise.
15:02Elle doit maintenant faire remonter
15:04ses critiques au club des goûteurs.
15:06Par rapport à vos marques habituelles,
15:08que diriez-vous de ce produit ?
15:10Très bon goût en bouche.
15:12Pour sa 31e dégustation depuis son entrée au club,
15:14Françoise donnera 5 étoiles,
15:16la note la plus élevée.
15:18En deux ans, les membres du club
15:20auront été plus de 350 produits alimentaires
15:22proposés par l'enseignée.
15:26Cette semaine, l'émission Face au territoire
15:28diffusée sur TV5Monde
15:30recevait Marie-Anne Barba-Layani.
15:32La présidente de l'autorité
15:34des marchés financiers a eu l'occasion
15:36de répondre aux questions de nos partenaires
15:38à propos, justement,
15:40de l'inquiétude des marchés internationaux
15:42par rapport à la dette française.
15:44Michel Barnier, le Premier ministre,
15:46a dit sur TF1
15:48que la tempête financière s'annonçait
15:50en cas de censure du gouvernement.
15:52On est plutôt, ce matin,
15:54vers une tendance de censure du gouvernement.
15:56Vous êtes sur un hot seat,
15:58comme on dit, un siège chaud.
16:00Qu'est-ce que vous pouvez faire
16:02par rapport à cette situation,
16:04très concrètement, vous ?
16:06Alors, calmez les esprits,
16:08c'est quelque chose de possible.
16:10Pour l'instant, nous sommes dans une situation
16:12qui est sérieuse.
16:14Nous ne sommes pas dans une situation de crise.
16:16Je sais qu'il peut y avoir
16:18des moments difficiles
16:20pour des Etats.
16:22Lorsqu'ils sont endettés,
16:24ils empruntent comme vous et moi
16:26quand on est emprunteur.
16:28Ce que nous faisons, c'est que, évidemment,
16:30nous suivons ce qui se passe sur les marchés.
16:32Pour l'instant, on voit effectivement
16:34que la France,
16:36en tant qu'emprunteur,
16:38parce que c'est bien cela dont on parle,
16:40la France est endettée,
16:42comme tous les pays,
16:44elle commence à être
16:46sous le regard attentif
16:48de ceux qui nous prêtent de l'argent.
16:50Et qui se posent la question,
16:52tout simplement, de savoir
16:54si on est aussi capables
16:56de rembourser,
16:58aussi crédibles,
17:00qu'ils le pensent.
17:02Et c'est ça, le sujet que l'on regarde, nous.
17:04Dans un monde où la protection
17:06de l'environnement est une priorité,
17:08les coquillages deviennent une solution.
17:10À Bordeaux, une entreprise
17:12utilise des capteurs pour analyser
17:14les réactions des mollusques face
17:16aux pollutions dans l'eau.
17:18Un système innovant conçu par un biologiste marin
17:20qui détecte en temps réel
17:22la présence de polluants.
17:24Notre partenaire TV7,
17:26la chaîne du groupe Sud-Ouest,
17:28a rencontré les fondateurs de ce projet unique.
17:30Regardez.
17:32Ceci est un boîtier pour faire parler les moules.
17:34C'est de l'électronique
17:36qui va être reliée, comme vous pouvez le voir,
17:38aux animaux,
17:40ce type de micro-électrode
17:42que l'on va fixer
17:44à l'extérieur des animaux
17:46sur les coquilles pour pouvoir mesurer
17:48en continu les micro-mouvements
17:50des animaux puisqu'on descend au micromètre.
17:52C'est une extrême précision.
17:54Un câble remonte ensuite à la surface
17:56jusqu'à un autre boîtier
17:58afin de transmettre les données récoltées
18:00nuit et jour.
18:02Ce système ingénieux et non-invasif,
18:04issu d'une technologie du CNRS,
18:06permet de mesurer la qualité de l'eau
18:08en fonction du comportement des mollusques.
18:10On vient littéralement lire sur les lèvres
18:12des animaux.
18:14Avec ça, on est capable de recréer
18:16leur rythme biologique,
18:18leur croissance,
18:20la vitesse de contraction de leurs muscles.
18:22Cela nous permet
18:24de faire un bilan de santé journalier
18:26des animaux à distance
18:28alors qu'ils sont sous l'eau et que nous, on peut être
18:30à quelques milliers de kilomètres de là.
18:32C'est l'animal 4.
18:34On a ici un enregistrement sur toute la journée
18:36où on voit l'animal
18:38qui était ouvert, qui va se fermer,
18:40qui reste fermé et qui se trouve ici.
18:42Si je zoom ici, par exemple,
18:44je vais pouvoir avoir
18:46l'enregistrement de tous ses mouvements.
18:48L'entreprise a vocation
18:50à s'implanter là où les risques de pollution
18:52sont importants afin de prévenir
18:54la pollution marine.
18:56Le mécanisme est aussi plébiscité
18:58par les australiculteurs.
19:00Eux, c'est de toute façon augmenter leur productivité
19:02s'ils le peuvent
19:04en résolvant
19:06un problème qui est lié
19:08à la manipulation des poches à huîtres.
19:10C'est un métier très pénible
19:12de manipuler les poches à huîtres.
19:14Molluscan Haï a déjà installé son système
19:16dans plus de 80 lieux en France et dans le monde.
19:18En Gironde, il devrait bientôt
19:20l'être dans le grand port de Bordeaux
19:22mais aussi dans l'estuaire de la Gironde
19:24à proximité de la ferme-usine
19:26de Saumon au Verdon.
19:28Direction le Grand Est dans ce journal
19:30à Barres-sur-Aube pour une cérémonie
19:32de diplôme un peu particulière.
19:34Au collège Gaston-Bachelard,
19:36un programme permet à des collégiens
19:38de découvrir le métier
19:40de sapeur-pompier.
19:42Lors de la cérémonie, les 13 élèves
19:44de la promotion 2024-2025
19:46ont signé une charte d'engagement
19:48pour l'année à venir.
19:50Retour sur cette expérience unique
19:52avec un reportage de notre partenaire
19:54Canal32 sur place.
19:56Tour à tour, les élèves de la première classe
19:58pompier junior sont montés sur l'estrade.
20:00Chacun a reçu un certificat
20:02de participation ainsi que le diplôme
20:04de PSC1.
20:06Le résultat d'une année d'apprentissage
20:08pour les collégiens.
20:10On a appris à faire des massages cardiaques
20:12quoi faire en cas
20:14de grosses blessures.
20:16Louise et Alice font partie
20:18des 4 élèves de la promotion
20:20à avoir intégré l'école des jeunes sapeurs-pompiers.
20:22Une formation de 4 ans
20:24auprès du SDIS de l'Aube
20:26pour poursuivre l'aventure.
20:28C'est l'occasion de faire connaître
20:30à des jeunes qui ne connaissent pas forcément
20:32les jeunes sapeurs-pompiers
20:34au travers du collège, d'une activité
20:36autant mémorielle que de sécurité civile
20:38pour potentiellement embrayer
20:40sur des jeunes sapeurs-pompiers.
20:42Nous avions ici un territoire dans lequel
20:44la section de jeunes sapeurs-pompiers
20:46a fermé il y a 2 ans, elle était en sommeil
20:48et j'ai esquissé l'ambition qu'elle se relance
20:50grâce aux pompiers junior.
20:52Objectif atteint, 4 JSP cette année
20:54et peut-être 8 l'année prochaine
20:56avec la charte d'engagement pour l'année à venir
20:58ils recevront un enseignement
21:00d'une trentaine d'heures
21:02incluant des visites et des formations.
21:04Moi je voulais m'engager en tant que pompier
21:06parce que ça m'intéressait beaucoup
21:08et que mon grand-père, son métier de rêve
21:10c'était d'être pompier et il n'a jamais pu le faire
21:12à cause de ses parents et que moi
21:14je le fasse pour lui, c'est un honneur
21:16et ça me fait très plaisir.
21:18Ces élèves-là, théoriquement, on les prend
21:20une heure par semaine dans leur emploi du temps
21:22pour développer l'esprit de citoyenneté
21:24s'ils finissent pas tous
21:26jeunes sapeurs-pompiers ou futurs pompiers
21:28qu'ils aient des notions
21:30de protection des personnes.
21:32A terme, le ZIS de l'Aube
21:34espère ouvrir de nouvelles classes
21:36pompiers junior dans d'autres collèges
21:38du département.
21:40Vous l'avez vu dans les titres, c'est une aventure
21:42digne d'un film et pas de n'importe lequel
21:44deux jeunes de la cité
21:46de la Castellane à Marseille
21:48se retrouvent aujourd'hui au casting de
21:50Gladiateur 2, le film de Ridley Scott
21:52actuellement au cinéma.
21:54Passionnés d'art martiaux et d'équitation,
21:56leur détermination et leur talent
21:58ont transformé leur rêve en réalité
22:00le tout en offrant à Marseille
22:02une bien belle histoire de réussite.
22:04Un reportage de notre partenaire
22:06de La Provence.
22:08Je raccroche le téléphone et
22:10je lâche mon plateau
22:12je le dépose et je fais wouaaah
22:14je vais tourner dans Gladiator 2.
22:16A 26 et 19 ans, Mehdi et Merwan
22:18peuvent se vanter d'avoir joué sous les ordres
22:20de Ridley Scott dans Gladiator 2.
22:22Une histoire à peine
22:24croyable pour ces deux jeunes marseillais
22:26de la Castellane, passionnés de chevaux
22:28et d'art martiaux. Mais derrière
22:30cette fabuleuse histoire, il y a un homme
22:32ou plutôt une légende du cinéma
22:34Jean-Charles Andrieux
22:36ou Charlie pour les intimes.
22:38J'ai fait pas mal de films, à peu près
22:4080 films dans ma vie. Je connais un peu
22:42tous les chefs cascadeurs dans les pays,
22:44dans tous les pays et là j'avais Gérard Naproux
22:46qui est un français qui vit en Angleterre
22:48qui les avait vus et il m'a dit
22:50oh tiens tes petits jeunes, ils feraient pas
22:52Gladiator, on a besoin de cavaliers.
22:54Un début de carrière impressionnant sur un CV.
22:56Jouer dans un blockbuster
22:58américain ce n'est pas donné à tout le monde.
23:00Les deux frères sont d'ailleurs bien conscients
23:02d'avoir vécu un rêve éveillé.
23:04C'est un rêve qui se réalise, c'est un rêve d'enfant.
23:06Moi je lui aurais dit il y a 6 ans,
23:08tu vas tourner dans Gladiator 2, je lui aurais dit
23:10c'est impossible. Comme quoi avec le travail
23:12le travail ça paye toujours.
23:14C'est une excitation
23:16C'est de fou, toute la soirée j'étais là
23:18je marchais, je marchais, je marchais.
23:20Tu vois les décors, tu as l'impression que c'est du réel
23:22alors qu'en fait c'est que du bois.
23:24Tout est incroyable, on est sur le cheval
23:26il nous ramène à manger.
23:28On n'a pas le droit à l'erreur, en plus il n'y a que des professionnels autour de nous
23:30et ça va qu'on a eu la chance, qu'on a eu un maître
23:32qui était au top.
23:34Une aventure exceptionnelle
23:36pour ces deux frères qui ne comptent pas en rester là
23:38maintenant qu'ils ont définitivement
23:40le pied à l'étrier.
23:42Ces deux prodiges de la voltige
23:44ont bien marché dans les pas de leur mentor.
23:48Et on termine ce JT en couleurs
23:50dans ces madrasses sont animées
23:52une journée spéciale dans un centre de loisirs
23:54dédié à la découverte de la culture
23:56martiniquaise. L'événement
23:58organisé pour la journée de la tenue traditionnelle
24:00a plongé les enfants
24:02dans le riche patrimoine de l'île
24:04entre folklore et histoire.
24:06Retour sur cette belle immersion culturelle
24:08avec Loïc Régis et Bérénice
24:10Angot pour notre partenaire
24:13Pour les petits comme les grands
24:15le tissu madrasse est de rigueur
24:17aujourd'hui. Les enfants de ce
24:19centre aéré de Fort-de-France répètent
24:21leur gamme sur des notes de begin.
24:23Une mélodie qu'Emma et ses camarades
24:25connaissent maintenant par coeur.
24:32Ils ont entre 2 et 10 ans.
24:34Une jeune génération qui doit encore s'approprier
24:36les codes de son patrimoine culturel.
24:38Pour la directrice de cette structure
24:40moderniser l'aspect du tissu
24:42emblématique est une des solutions.
24:44C'est important pour moi que
24:46le madrasse soit quelque chose
24:48qu'ils puissent porter au quotidien.
24:50Pour nous c'est porter de beaux habits
24:52donc souvent dans de grandes cérémonies
24:54nous portons notre madrasse et là on a
24:56montré aux enfants qu'on n'a pas besoin
24:58forcément des grands jours pour sortir
25:00du madrasse. On peut faire un maré-tête
25:02on peut porter un jupon, etc.
25:04C'est magnifique parce que c'est ça notre cible
25:06montrer à la jeunesse, montrer aux petits
25:08que nous avons une tenue traditionnelle
25:10comme les normands, les bretons,
25:12ils vont être fiers.
25:14Grands robes ou encore gaules, il existe
25:16plusieurs catégories de tenues traditionnelles
25:18en Martinique.
25:20Je suis en matador.
25:22La matador c'est vraiment toute une histoire.
25:24C'est elle qui joue de ses charmes,
25:26qui a des choses à proposer
25:28et qui heureusement elle paie en soif
25:30des récompenses on va dire.
25:32La matador elle est très achalandée
25:34en bijoux. Vraiment on a la panoplie
25:36et on est dans notre tenue
25:38avec les codes respectés.
25:40Voilà c'est la fin de ce journal.
25:42Merci de l'avoir suivi.
25:44On se retrouve très vite pour une nouvelle édition
25:46du Grand JT des Territoires.
25:48Au revoir à tous.