En Provence, tous les 4 décembre, il est de coutume de semer des grains de blé dans trois petites coupelles. Cette tradition qui remonte au IIIe siècle est également l'occasion de célébrer les soldats du feu.
En Provence, tous les 4 décembre, on fête la Sainte-Barbe. Cette tradition qui remonte à l'Antiquité, consiste à planter, ce mercredi, des grains de blé dans trois coupelles (représentant la trinité). Synonyme de prospérité et d'espérance pour "l'an queven" ou l'année qui vient, c'est également l'occasion de célébrer les soldats du feu. Retour sur cette croyance.
Ainsi, "Quand lou blad vèn bèn, tout vèn bèn" ou "Quand le blé va bien, tout va bien !" Marquant le début des festivités de Noël pour de nombreuses familles provençales, la Sainte-Barbe est le moment de semer lesdits grains de blé dans trois petites coupelles tapissées de coton préalablement imbibé d'eau. Ces petites coupelles viendront ensuite orner la table le 24 décembre au soir. Et si le "blé a bien germé, c'est la prospérité pour toute l'année !"
D'après les textes liturgiques, cette tradition née en Orient au IIIe siècle fait référence à Barbara, une chrétienne née à Nicomédie, en Asie mineure. La jeune femme qui refusait toutes les demandes en mariages qu'elle recevait aurait été enfermée dans une tour par son père, Dioscore.
Un beau jour, le Christ lui serait apparu, ce qui aurait poussé Barbara à se convertir. Refusant d'abjurer sa foi chrétienne, la jeune femme est suppliciée. On lui arrache les seins avec des peignes de fer et la brûle avec des lames rougies. Elle est ensuite décapitée par son propre père. Puni par le bon Dieu, ce dernier aurait été immédiatement frappé par la foudre et réduit en poussière.
Devenue martyre, Barbara se mue en Sainte-Barbe. Au fil du temps, on lui voue des pouvoirs de protection divine. Au Moyen Âge par exemple, prier Sainte-Barbe protégeait le pèlerin de la "mâle mort" ou mort soudaine qui interdisait aux fidèles de recevoir les derniers sacrements et ainsi d'être enterrés en chrétiens.
De nombreuses professions, en rapport avec le feu ou la foudre, ont ensuite été placées sous la protection de Sainte-Barbe, surnommée "la Sainte du feu". Mineurs, canonniers, artilleurs et aujourd'hui, pompiers la célèbrent tous les ans.
En Provence, tous les 4 décembre, on fête la Sainte-Barbe. Cette tradition qui remonte à l'Antiquité, consiste à planter, ce mercredi, des grains de blé dans trois coupelles (représentant la trinité). Synonyme de prospérité et d'espérance pour "l'an queven" ou l'année qui vient, c'est également l'occasion de célébrer les soldats du feu. Retour sur cette croyance.
Ainsi, "Quand lou blad vèn bèn, tout vèn bèn" ou "Quand le blé va bien, tout va bien !" Marquant le début des festivités de Noël pour de nombreuses familles provençales, la Sainte-Barbe est le moment de semer lesdits grains de blé dans trois petites coupelles tapissées de coton préalablement imbibé d'eau. Ces petites coupelles viendront ensuite orner la table le 24 décembre au soir. Et si le "blé a bien germé, c'est la prospérité pour toute l'année !"
D'après les textes liturgiques, cette tradition née en Orient au IIIe siècle fait référence à Barbara, une chrétienne née à Nicomédie, en Asie mineure. La jeune femme qui refusait toutes les demandes en mariages qu'elle recevait aurait été enfermée dans une tour par son père, Dioscore.
Un beau jour, le Christ lui serait apparu, ce qui aurait poussé Barbara à se convertir. Refusant d'abjurer sa foi chrétienne, la jeune femme est suppliciée. On lui arrache les seins avec des peignes de fer et la brûle avec des lames rougies. Elle est ensuite décapitée par son propre père. Puni par le bon Dieu, ce dernier aurait été immédiatement frappé par la foudre et réduit en poussière.
Devenue martyre, Barbara se mue en Sainte-Barbe. Au fil du temps, on lui voue des pouvoirs de protection divine. Au Moyen Âge par exemple, prier Sainte-Barbe protégeait le pèlerin de la "mâle mort" ou mort soudaine qui interdisait aux fidèles de recevoir les derniers sacrements et ainsi d'être enterrés en chrétiens.
De nombreuses professions, en rapport avec le feu ou la foudre, ont ensuite été placées sous la protection de Sainte-Barbe, surnommée "la Sainte du feu". Mineurs, canonniers, artilleurs et aujourd'hui, pompiers la célèbrent tous les ans.
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