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🇸🇳 Le 3 décembre, Alioune Sall, ministre de la Communication sénégalais, a publié une liste provisoire des médias jugés conformes au Code de la presse. Cette annonce a suscité de vives critiques de la part du Conseil des diffuseurs et éditeurs de presse du Sénégal. On te raconte.

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00:00Au Sénégal, des éditeurs de presse dénoncent une liste de médias autorisées par le gouvernement.
00:04On te raconte.
00:05Alion Sal, ministre de la Communication du Sénégal, a annoncé le 3 décembre la liste
00:10provisoire des médias conformes aux dispositions du Code de la presse.
00:14Selon le ministre, parmi les 380 médias inscrits sur la plateforme de déclaration des médias
00:19du Sénégal, seulement 112 ont été jugés conformes au Code de la presse.
00:23Ce sont, entre autres, 10 chaînes de télévision, 14 journaux imprimés, 17 stations de radio,
00:2911 radios communautaires, 6 web, TV et 54 sites d'information en ligne.
00:34Cette démarche s'inscrit dans la volonté du ministère de la Communication de réguler
00:38le secteur afin de le rendre plus transparent et professionnel, selon le ministre.
00:43Le conseil des diffuseurs et éditeurs de presse du Sénégal a vivement critiqué la
00:47publication de cette liste.
00:48Ce n'est ni au ministère de la Communication ni à une quelconque autorité administrative
00:57de donner une autorisation pour la création d'un média, pour la création d'une entreprise
01:05de presse.
01:06Soulignant que certains médias importants ne fuguent pas dans la liste, les médias
01:10non reconnus pourraient faire leur jeu de sanctions, comme l'interdiction de leur impression
01:14ou de leur diffusion.
01:15Les médias concernés disposent de 72 heures pour se conformer à cette directive, selon
01:19le ministère.
01:20Maïmou Nando Faye, la patronne de la chaîne de télévision privée 7TV, est exclu de
01:25la liste, a annoncé sa décision d'attaquer la décision du ministre en justice pour un
01:29but de pouvoir.

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