• il y a 5 jours
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Transcription
00:00– J'ai surtout le sentiment de l'inquiétude, de la gravité,
00:03parce que oui, il y a eu une censure, une censure qui était attendue,
00:07qui aurait pu le prédire, je pense qu'on l'avait prédit,
00:10on le savait, dès la nomination de Michel Barnier,
00:14dès ce choix du président de la République, on l'avait signalé,
00:18on était plusieurs à dire que ce gouvernement
00:20ne tiendrait pas plus que quelques semaines, tout simplement pourquoi…
00:23– Donc vous dites en fait, vous avez travaillé pour rien sur le budget,
00:26puisque vous dites que de toute façon, dès septembre,
00:28vous saviez que ce gouvernement devait ou allait tomber.
00:31– C'est une évidence dans les orientations de ce gouvernement,
00:34que ce soit le président de la République, que ce soit Michel Barnier,
00:37ils ont fait le choix de se mettre dans la seringue du Rassemblement National,
00:41et on l'a vu, Michel Barnier, à aucun moment,
00:44on a rencontré Michel Barnier à deux reprises,
00:46on lui a fait des propositions, à aucun moment, il n'a été de notre côté,
00:51il a essayé de trouver une voie ou une autre voie, non,
00:54il est allé, il a donné des gages jusqu'au dernier moment,
00:56jusqu'à la dernière limite, jusqu'à son intervention à l'Assemblée Nationale,
00:59des gages au Rassemblement National, ce n'est pas possible,
01:02ça ne fonctionne pas, et si on recommence la même chose,
01:06j'ai beaucoup d'inquiétudes, effectivement.
01:08– Vous parlez du Rassemblement National,
01:09la gauche a voté avec le Rassemblement National,
01:12qu'est-ce que ça vous inspire, est-ce que c'est un moment historique ?
01:15– Non, la gauche n'a pas voté avec le Rassemblement National,
01:17la gauche a fait tomber un gouvernement illégitime,
01:21a fait tomber, parce qu'il faut rappeler, pourquoi il y a une censure ?
01:24Parce qu'il y a un 49-3, parce qu'il n'y a pas de majorité,
01:28parce qu'il n'y a pas de majorité sur un budget, c'est ça la réalité,
01:32et donc la gauche a fait quoi ?
01:34Elle a fait tomber un gouvernement qui n'avait pas de majorité
01:37et surtout a mis un point d'arrêt à un budget qui était dramatique,
01:40qui était dramatique pour les Français,
01:41qui était dramatique pour les collectivités,
01:43qui était dramatique pour notre économie,
01:45qui ne répondait pas aux enjeux écologiques, aux enjeux sociaux.
01:49– Mais l'homme de gauche que vous êtes,
01:52vous n'êtes pas un peu gêné quand même d'avoir dû récolter
01:55ces voix du RN pour faire tomber un gouvernement ?
01:57– Non, moi je suis gêné par ce qui s'est passé,
02:00par l'orientation qui a été donnée à Michel Barnier,
02:02par ses gages pour la première fois.
02:04On a un courrier avec l'entête du Premier ministre,
02:08avec liberté, égalité, fraternité, qui cite nommément Marine Le Pen
02:13en lui disant tout le bien qu'il pouvait penser d'elle
02:16et comment il fallait qu'ils travaillent ensemble.
02:17Ce n'est pas possible, c'est pour ça qu'il était nécessaire
02:19de mettre un coup d'arrêt.
02:20Maintenant, la vraie question c'est, qu'est-ce que l'on fait ?
02:23La suite, on a besoin de rassurer, on a des Françaises et des Français
02:26qui ont besoin de savoir où on va.
02:28Eh bien nous, c'est notre responsabilité,
02:29c'est la responsabilité des écologistes,
02:31c'est la responsabilité de la gauche et de revenir à une élection.
02:35On a eu le nouveau fonds populaire qui est arrivé.
02:37– Une élection législative ? – Oui, une élection législative.
02:39On sait qu'on est dans un moment, dans un temps provisoire.
02:42– Mais vous n'appelez pas une élection présidentielle anticipée vous ?
02:44– Non, ce n'est pas le temps.
02:46On sait qu'on aura, c'est ce qui est d'ailleurs inédit d'habitude,
02:50le président de la République, quand il y a une dissolution,
02:52quand il y a une censure plutôt, il a le choix de la dissolution.
02:56C'est-à-dire qu'il peut revenir devant les électeurs.
02:58Il a déjà usé sa cartouche.
03:00Donc on est dans une situation inédite.
03:02Face à une situation inédite, il faut qu'on ouvre et qu'on réfléchisse
03:06comment on peut créer une plateforme de gouvernement
03:10autour évidemment des idées du nouveau fonds populaire,
03:13mais surtout autour du front républicain
03:16et d'avoir un gouvernement provisoire qui permette ça.
03:18– Dernière petite question, Guillaume Gontard,
03:20qu'est-ce que vous attendez de la prise de parole d'Emmanuel Macron
03:22ce soir, rapidement s'il vous plaît ?
03:24– Je dirais que je n'attends pas grand-chose.
03:27Ou peut-être qu'à un moment donné, une espèce d'espérance,
03:30puisqu'on l'attend depuis 7 ans, qu'il enfin comprenne les choses,
03:34qu'il comprenne ce qui se passe dans ce pays,
03:36qu'il comprenne et qu'il fasse un choix,
03:38et qu'il fasse un choix responsable,
03:40notamment par rapport à ce qu'ont décidé les Français,
03:42par rapport à ce qu'est l'Assemblée nationale aujourd'hui,
03:46par rapport à l'équilibre politique.
03:47Et ce choix, il est simple, soit il décide de continuer
03:50et de poursuivre sa route mortifère avec le Rassemblement national,
03:56soit il ouvre une porte, une autre voie,
03:59sur un gouvernement provisoire qui puisse permettre de travailler ensemble.
04:05Et pour moi, il y a quelque chose qui rassemble les Français,
04:07c'est la justice, la justice fiscale, la justice sociale,
04:10et je pense que là, on peut trouver un vrai accord.

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