CNEWS vous propose un rendez-vous 100% politique présenté par Julien Pasquet du lundi au jeudi de 21h à minuit et le vendredi de 22h à minuit.
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00:00La question qui m'a été posée c'est, qu'est-ce que vous pensez de l'allocation du Président Macron, j'ai dit qu'il a été assez précis et il a choisi...
00:07C'est difficile d'en passer une, mais on va voir ce qui arrive d'ici ce soir.
00:09Je voudrais revenir sur ce qui s'est passé. Le Premier Ministre, d'ailleurs j'ai toujours pas compris, un jour il faudra poser la question à Barnier,
00:16pourquoi est-ce qu'il n'a pas utilisé l'article 47 de la Constitution qui aurait évité ce psychodrome ?
00:21Parce qu'il ne se passe rien. Il suffisait de laisser passer 51 jours pour la loi sur la Sécu et 70 jours sur le budget et on y était.
00:31Et puis le reste était adopté, considéré comme adopté puisque le Parlement ne s'était pas prononcé.
00:39Donc Barnier aurait pu éviter tout ça. Je m'étonne qu'il ne l'ait pas fait.
00:44Ensuite, ce soir, on n'a rigoureusement rien appris. Je suis désolé de vous le dire. La loi spéciale, elle est indispensable et elle sera de toute façon votée.
00:53Les deux partis qui ont voté la censure l'ont dit avant. Avant, en disant on va voter comme ça les gens seront payés.
01:01Il a répété ce qu'il a dit à Riad, au journaliste en off, franchement...
01:05Peut-être, mais alors que des fois il n'était pas à Riad, il n'était les spectateurs non plus et donc c'était important d'avoir quelques précisions.
01:11Il y a deux personnes qui n'ont rien dit sur ce plateau. Clélie Mathias, pourquoi il a parlé ce soir ?
01:17Pourquoi Emmanuel Macron a pris la parole ce soir ? C'est la première question qu'on se pose, je pense.
01:22On se disait, il va peut-être annoncer le nom d'un Premier ministre. Il faut qu'il dégaine très rapidement.
01:26Tout le monde dit qu'il faut absolument que ça soit fait et annoncé très vite, justement, pour que ça ne soit pas problématique et qu'il n'y ait pas de chaos.
01:33Allez, je reprends le terme. Dans le pays, bon, il n'a pas annoncé de Premier ministre.
01:38Finalement, il s'est dédonné de beaucoup de choses. Il a dit, bon, OK, la dissolution, je prends ma part.
01:42Mais le reste, j'ai laissé faire, j'ai laissé gouverner, j'ai laissé légiférer.
01:46Il l'a laissé gouverner, oui.
01:48Il l'a rappelé, bon, d'accord. Mais il a dit qu'il avait pris de la hauteur, qu'il avait laissé faire, qu'il avait regardé et que voilà où on en était.
01:54Et après, il a annoncé, bon, voilà ce qui va se passer d'ici la fin de l'année.
01:59Et puis ensuite, un nouveau gouvernement, donc une nouvelle loi. Et puis, il y a Notre-Dame de Paris.
02:05On a réussi à faire des choses. Et les JO, ça va bien.
02:07Et les JO, il a rappelé aussi cette parenthèse enchantée.
02:10Et au final, quel est le message, en fait, qu'il a voulu faire ?
02:13Joyeux Noël.
02:15Alors, moi, je ne suis pas porte-parole d'Immanuel Macron. Je n'ai pas été spin-docteur récemment à l'Élysée.
02:21Vous êtes politiquement celle qui est le plus proche de lui sur ce plateau, quand même.
02:24Le plateau, je veux bien endosser toute ma part de responsabilité.
02:28Le message est un message qui a...
02:32Solennellement, l'allocution du président de la République, on s'attendait peut-être à quelque chose d'un peu plus...
02:37Je crois que clairement, le président de la République n'a pas joué la dramatisation, n'a pas joué le jeu de la tragédie ou de la tragie-comédie.
02:46Il a mis au bon de la démocratie LFI et l'ERN, a parlé de front anti-républicain.
02:51Je veux bien répondre là-dessus.
02:53Alors, allez-y, pardonnez-moi.
02:55Je veux bien aussi, parce que c'est important quand même que nos téléspectateurs, à cette heure-ci...
02:58Ne passez toute la soirée qu'à vous écouter vous, je vous préviens d'avance.
03:01Non mais juste sur l'article 47...
03:03Pierre, c'est moi le modérateur.
03:05L'article 47, on l'a utilisé.
03:07Permettez-moi de conserver au moins ce rôle-là.
03:09Pour la première lecture du PLFSS, le gouvernement, Michel Barnier, a recouru à l'article 47.
03:15En première lecture, nous ne sommes pas allés jusqu'au bout de l'examen de l'intégralité du PLFSS, parce que justement, le gouvernement a recouru au 47.
03:21Voilà, bon, bref, ça c'est un peu, encore une fois, les détails de notre constitution tout à fait fantastiques.
03:26Merci Sabrina.
03:27Voilà, là on était en deuxième lecture, et puis on était surtout sur la CMP conclusive.
03:31On continue de s'intéresser à cette allocution présidentielle, à ce qui en ressort.
03:35À vrai dire, pas grand-chose.
03:37On a très vite compris, quelques heures avant que le président prenne la parole, qu'on n'aurait pas non plus le nom ce soir du Premier ministre.
03:42Quand bien même, depuis 48 heures, on nous dit qu'Emmanuel Macron veut aller vite et ne pas commettre l'erreur de cette longue durée d'attente pour le gouvernement Barnier.
03:51Avant de vous donner la parole, écoutez juste Jean-Luc Mélenchon, parce que dans la foulée de l'allocution présidentielle au JTTF1, Jean-Luc Mélenchon réagissait.
03:57Écoutez un premier extrait.
03:59J'ai entendu un bavardage creux et prétentieux, faire des leçons, donner des leçons à tout le monde, et en comptant sur le fait que les Français ne comprennent pas ce qui se passe.
04:10Monsieur Boulot, s'il y a eu censure, c'est parce qu'il y a eu 49.3.
04:15Le 49.3 a été déposé, c'est-à-dire la loi est considérée comme adoptée s'il n'y a pas de motion de censure.
04:22La seule manière que nous avons de nous opposer à une loi dans ces conditions, c'est la censure.
04:28Ça s'appelle l'avis du Parlement, ça.
04:30Et c'est ce que M. Macron vient de qualifier d'anti-républicain.
04:34Commentaire.
04:36Moi, j'ai pensé trois choses de son allocution.
04:38La première, c'est qu'il a eu, à mon sens, un comportement un peu adulescent.
04:43Et je rejoins les propos de Mme Mathias dans sa façon de se dédouaner des conséquences de la dissolution avec ce mantra, ce lieu commun aujourd'hui qui est du barrage et du front républicain
04:55lorsque les désaccords politiques s'expriment, alors qu'il faut quand même rappeler, il me semble que la motion de censure est un outil constitutionnel.
05:01Ça, c'est la première des remarques.
05:03La seconde des remarques, c'est que j'ai trouvé son discours très familique comparativement aux enjeux.
05:09J'aurais, par exemple, souhaité qu'il parle.
05:11En plus, en effet, c'était court.
05:14Et j'aurais aimé qu'il parle de l'enjeu qui me semble assez crucial depuis ces 50 dernières années, c'est-à-dire le budget à l'équilibre.
05:21C'est quand même de ça dont il s'agit.
05:23Ça, c'est pour la seconde observation.
05:25Et la dernière, je ne l'ai pas trouvé en responsabilité.
05:28C'est-à-dire que compte tenu de la tripolarisation de l'Assemblée nationale, de la tripartition de l'Assemblée nationale,
05:33où aujourd'hui les groupes parlementaires, les différentes formations politiques doivent s'accorder nécessairement sur un compromis à minima
05:40concernant cette loi ou ce vote sur le budget, je ne l'ai pas entendu encourager les forces politiques, y compris dissonantes,
05:47à pouvoir au moins s'accorder sur un postulat de compromis quant au vote prochain sur le vote sur le budget.
05:55Il n'a fait que prononcer finalement ce dont tous les commentateurs et tous les observateurs et tous les éditorialistes politiques savent,
06:02c'est cette fameuse loi spéciale qui sera votée visiblement mi-décembre.
06:06Autrement, j'ai trouvé sa présence finalement quasiment inutile sur le regard de ce qui se passe en ce moment
06:14et sur les propositions que nous attendions ce soir, car il est apparu presque spectaculaire à un moment très important
06:21dans cette allocution télévisuelle où nous attendions une petite manœuvre.
06:26Il n'a fait finalement que régénérer un discours post-législatif sur ce barrage républicain
06:32et puis annoncer une mesure qui de toute façon va être prise par les parlementaires et juste garantir sa présence jusqu'à 2027.
06:40Autrement, je pense que comme de nombreux concitoyens, je n'ai pas appris grand-chose.
06:45Il n'a absolument rien dit, si ce n'est ce qu'on attendait de lui, à savoir encore une fois mettre au banc de notre démocratie le RN et l'FI,
06:53qui à eux deux, je pense, on est quasiment à 20 millions d'électeurs.
06:56Écoutez juste Marine Le Pen qui était chez Christine Kelly tout à l'heure,
06:59justement sur cette question et qui lui est reprochée, cette mélenchonisation du RN, ce RNFP qui serait né de ce vote de censure.
07:07Pour elle, tout cela c'est du vent, c'est surtout l'assurance d'assister à un nouveau bal des hypocrites.
07:13Le bal des hypocrites que j'ai pu voir hier tout de même, avec des LR qui viennent dire, oh mon Dieu, c'est affreux,
07:23ils ont voté la motion de censure avec la France insoumise, les socialistes et les verts, c'est ignoble.
07:32Ce à quoi je leur ai répondu, mais nous on a utilisé le NFP comme un simple outil pour faire passer la censure,
07:39parce que les institutions nous obligent à le faire, mais vous, qu'est-ce que vous avez fait en juin dernier ?
07:45Vous, vous êtes alliés électoralement avec NFP, vous vous êtes désistés pour faire élire des candidats NFP
07:55et des candidats NFP se sont désistés pour vous faire élire.
07:59M. Wauquiez a été élu parce que la candidate verte s'est désistée.
08:06Elle a raison.
08:07Bien, c'est sûr qu'elle a raison.
08:09En plus, ça a coûté la vie de 100 députés du groupe de Madame.
08:12La vie politique.
08:13Politique.
08:14Je voudrais revenir sur ce qu'a dit le président ce soir.
08:23J'ai dit tout à l'heure, j'ai utilisé de l'humour, maintenant je voudrais dire un mot de gravité.
08:30Parce que quand on vient s'adresser au peuple et qu'on est président de la République et qu'on n'a rien à dire,
08:36à un moment de gravité sans précédent dans l'histoire de la Vème République,
08:43c'est la première fois qu'on a à la fois une crise politique et une crise institutionnelle.
08:47Le gouvernement ne peut pas gouverner parce qu'il n'a pas de majorité
08:51et le président de la Vème République sous la Vème ne peut gouverner que s'il y a un parlement
08:56ou bien s'il n'a pas une majorité, il y a une cohabitation.
09:00C'est la première fois que le système est paralysé, c'est une crise de régime
09:04qui se double dans le pays, alors ça je peux en parler,
09:09d'une souffrance extrême dans beaucoup d'endroits.
09:12Le monde agricole est au bord de la crise de nerfs.
09:17Il y a des dizaines de milliers d'emplois qui ont été supprimés ces dernières semaines.
09:22On en attend plusieurs dizaines de milliers d'autres dans les semaines qui suivent.
09:26La situation économique est gravissime.
09:28On a une Europe qui décide dans notre dos parce que la France est tellement faible
09:32que, par exemple, Madame von der Leyen peut signer demain toute seule
09:36le Mercosur à Montevideo, donc on s'assoit sur la France.
09:39Diplomatiquement, on s'essuie littéralement les pieds sur nous.
09:44Par exemple, la mine d'uranium du Niger vient d'être saisie par le gouvernement nigérien.
09:50Même si elle appartient à l'État français, 65 %,
09:54je pourrais multiplier les exemples dans ce domaine,
09:57mais le plus important c'est la souffrance des gens.
10:01J'étais ce matin dans le milieu hospitalier, j'ai parlé aux médecins,
10:04j'ai parlé aux infirmières.
10:06Il y a une souffrance, un délitement du système qui est gravissime.
10:11Et qu'est-ce qu'il aurait dû dire à ces gens-là ?
10:13Quand je vois une situation pareille dans le pays réel,
10:17avec des risques de dérapage, bien sûr, de violence,
10:21parce que les gens sont désespérés,
10:23que je vois une assemblée qui ne peut pas s'entendre,
10:26et pour cause, ils sont divisés, à la limite, même pas.
10:29Ils sont le résultat de cette élection présidentielle qui était étrange en 2022,
10:34de l'absence de majorité et d'un président fantasque
10:37qui décide parce qu'il a perdu les Européennes
10:39que les Européennes décideraient la politique de la France.
10:42Donc, on dissout.
10:45C'est comme si la décision était prise à Bruxelles ou au Parlement européen.
10:48C'est totalement baroque comme idée.
10:50D'ailleurs, même ma voisine d'à côté, qui est élue chez Macron,
10:54on convient, ils n'ont personne.
10:56Chez Macron, avec la photo de Macron, madame.
11:00Pardon, j'ai été élue cinq fois, je sais comment ça se passe.
11:03Vous êtes chez Macron et ce soir, vous avez quelques difficultés
11:06à expliquer ce qui s'est fait ce soir.
11:08Donc, j'ai dit tout à l'heure que c'était cocasse
11:11parce qu'il nous explique que ce n'est pas grave,
11:13alors qu'hier, on nous expliquait que c'était la fin du monde.
11:15Moi, ce que je dis, c'est que c'est la fin du monde.
11:17On est, en effet, devant une situation sociale et politique grave ici.
11:21Mais ce n'est pas nouveau.
11:22Et avec un président de la République qui botte en touche.
11:24Oui, mais est-ce que ça date des dernières 24 heures ?
11:25Non, mais il botte en touche.
11:26Le problème, c'est quand on est président,
11:28dans un moment aussi grave, et qu'on n'adresse pas le sujet du tout
11:32et qu'on le fuit en disant, mais ne vous inquiétez pas,
11:34moi, je suis encore là pour 30 ans, pour 30 mois.
11:3630 ans, Dieu nous en préserve.
11:39Dieu nous en préserve, mon Dieu, 30 mois.
11:43Docteur Freud, on a un problème.
11:45Ça, c'est un lapsus terrible.
11:47Je m'en voudrais le reste de mes jours.
11:48Allez-y, allez-y.
11:49Non, mais c'est ça qui est grave.
11:51On a l'impression de quelqu'un qui est complètement hors sol,
11:53littéralement, puisqu'il était en Arabie Saoudite
11:55au moment où le gouvernement tombe.
11:57Il revient, puis dit, finalement, ce n'est pas si grave que ça,
12:00on va continuer comme avant.
12:01Mais non, ça me rappelle la sortie de Louis-Philippe.
12:04Vous savez, quatre fois, il a changé de Premier ministre.
12:07Jusqu'à ce que ça dérape vraiment dans la violence.
12:09Vous savez que sur l'année 2024, on va être à quatre premiers ministres.
12:11Si on peut, je voudrais éviter ça.
12:13On va être à quatre premiers ministres sur la seule année 2024.
12:16Ça, c'est inédit, également, dans la Ve République.
12:20C'est la séquence de sortie de ce type qui n'avait rien compris au pays.
12:22Avançons un petit peu.
12:23C'est vrai que d'aucuns auraient imaginé
12:25qu'Emmanuel Macron annonce un nouveau Premier ministre.
12:27Il faudra attendre quelques jours.
12:28Je ne sais pas ce que ça veut dire, si c'est dans deux jours,
12:30s'il faudra laisser passer le week-end.
12:32Ce qui est sûr, c'est qu'il dirigera,
12:38je n'ai pas le mot de cette cérémonie à Notre-Dame,
12:40il présidera, oui, cette cérémonie à Notre-Dame
12:42sans Premier ministre.
12:43Merci, Cléli.
12:44En tout cas, avec un Premier ministre démissionnaire.
12:46C'est Michel Barnier qui l'accompagnera ?
12:48A priori ?
12:49Je ne suis pas chef du protocole,
12:50mais c'est vraisemblablement les ministres démissionnaires
12:52qui seront présents.
12:53En tout cas, il a eu un mot pour ce gouvernement à venir.
12:55Il veut un gouvernement d'intérêt général
12:57dans les prochains jours.
12:58Écoutez-le.
12:59À partir d'aujourd'hui, c'est une époque nouvelle
13:02qui doit commencer,
13:04où tous devront agir pour la France
13:06et où il faudra bâtir des compromis nouveaux.
13:09Parce que la planète avance,
13:11parce que les défis sont nombreux
13:13et parce que nous devons être ambitieux pour la France.
13:16Nous ne pouvons nous permettre ni les divisions,
13:19ni l'immobilisme.
13:21C'est pourquoi je nommerai dans les prochains jours
13:24un Premier ministre.
13:25Je le chargerai de former
13:27un gouvernement d'intérêt général
13:29représentant toutes les forces politiques
13:31d'un arc de gouvernement
13:32qui puisse y participer
13:34ou à tout le moins qui s'engage à ne pas le censurer.
13:37Un gouvernement d'intérêt général, Alexandre Devecchio.
13:40À quoi ça correspond concrètement ?
13:42Dans la tête d'Emmanuel Macron,
13:44puisqu'il l'a défini.
13:45De LFORN ?
13:46Ou du PS à LR ?
13:48C'est l'intérêt des électeurs
13:49de centre-droite et de centre-gauche.
13:51LR, ancienne majorité présidentielle,
13:57je ne sais plus comment on les appelle,
13:59et éventuellement PS.
14:00Je pense que dans sa tête,
14:01c'est de décrocher un peu le PS
14:03qui va être à mon avis compliqué.
14:05Encore une fois,
14:06sans doute pour trouver un compromis
14:07à l'Assemblée nationale,
14:08ça va être de toute manière très compliqué.
14:10Ça ne pourra pas reposer
14:12ni sur le RN ni sur LFI.
14:14Mais quand le pays est aussi malade
14:17que l'a décrit Pierre Lelouch,
14:19vous ne pouvez pas commencer
14:21avant de dire qu'il va falloir trouver des compromis,
14:23commencer en disant
14:24qu'on exclut de la démocratie 50% des électeurs.
14:26Parce que c'est ce qu'il a fait.
14:28Donc là, il y a une incohérence,
14:30si vous voulez, fondamentale.
14:34Et effectivement,
14:35pas à la hauteur de la gravité de la situation.
14:38Une forme de légèreté.
14:39Là, je rejoins tout à fait
14:41ce qu'a dit Pierre Lelouch.
14:43Politiquement, ça annonce qu'à priori...
14:45Ça annonce qu'on repart à zéro
14:46avec la même...
14:47On repart à zéro et il commence en gros.
14:49Non, ce n'est pas l'idée.
14:50Un gouvernement d'intérêt général
14:52qui va aller du PS,
14:54si on est très optimiste,
14:55jusqu'à LR.
14:57Pardon, mais c'est ce qu'on vient de censurer, non ?
14:59Non, dans Barnier...
15:02Il y avait au moins un ex-socialiste
15:04dans le gouvernement qui vient de tomber.
15:05Il ne vous avait pas caché
15:06que c'était tout à fait
15:08contre l'engagement
15:10de toutes les familles politiques de gauche,
15:12y compris celles du PS,
15:14que Didier Migaud
15:16avait accepté d'entrer au gouvernement.
15:19Il n'était pas soutenu par les parlementaires PS.
15:22Mais pourquoi là,
15:23où vous n'avez pas réussi
15:25à recruter à gauche
15:27il y a 90 jours,
15:29vous y arriveriez mieux ?
15:31Je ne suis pas du tout sûre qu'on y arrive,
15:32mais ça vaut la peine d'essayer
15:34de composer,
15:38parce qu'il faut donner un gouvernement à la France.
15:40Ça vaut la peine d'essayer de trouver
15:42un socle.
15:44J'ai tout fait,
15:45on a tous tout fait
15:46pour que le gouvernement de Michel Barnier
15:48ne soit pas censuré.
15:49Mais ça vaut la peine d'essayer quand même
15:50de composer à nouveau
15:52un socle gouvernemental.
15:54Qui tombera dans deux mois.
15:55Non, mais ce qui est grave...
15:56Écoutez, il faudrait éviter
15:58qu'on soit en situation
15:59d'être à nouveau pris au tonal.
16:00Ah, mais si vous ne faites pas un gouvernement
16:01où vous entendez le Rassemblement National,
16:03voire la France Insoumise,
16:05on prend les mêmes et on recommence.
16:07Et à chaque fois,
16:08c'est le serpent qui se mord la queue.
16:09Mais bon, après,
16:10je ne suis pas l'expérience politique du plateau.
16:11Arithmétique,
16:12la motion de censure
16:13n'aurait pas requis une majorité de voix
16:15si, par exemple,
16:16les députés socialistes
16:17ne l'avaient pas votée.
16:18Ce qui est très grave...
16:19Si les députés socialistes
16:20ne l'avaient pas votée.
16:21Arithmétiquement, vous êtes morts.
16:23Oui, ça c'est...
16:25Ça c'est un des vrais problèmes.
16:27Tout en même temps, les amis, s'il vous plaît.
16:29L'idée, c'est d'éviter
16:30de précipiter le gouvernement.
16:32Ah bah si, il faut précipiter, là.
16:33Non, non, non.
16:34Dans l'instabilité,
16:36on essaie de construire un socle.
16:38Mais encore une fois,
16:39je ne suis pas responsable
16:40du vote de la motion de censure.
16:41On a tout fait pour l'éviter.
16:42Et vous le savez,
16:43ça a été dit, je pense,
16:44sur tous les plateaux.
16:45Présenter un budget
16:46sans hausse d'impôts,
16:48ça aurait peut-être déjà permis
16:49à Michel Barnier de rester en politique.
16:51Mais personne n'était prêt
16:52à aller jusqu'à 60 milliards
16:54de réduction de la dépense publique
16:55et de la dépense sociale.
16:56Surtout du côté du Rassemblement National
16:58où on voulait même nous créer
17:00des baisses de recettes supplémentaires.
17:02C'est vrai que le Rassemblement National…
17:04Il y a un deux tiers, un tiers.
17:06C'est vrai que c'est incroyable.
17:07Le Rassemblement National
17:08veut épargner les Français
17:09de hausse d'impôts.
17:10C'est vrai que c'est terrible.
17:12Alors qu'il y a des dépenses
17:13de l'État dans lesquelles…
17:14Je ne suis pas du tout enthousiaste non plus.
17:15Pardon, je ne suis pas du tout.
17:16Je ne savais pas que j'allais débattre
17:17avec autant de personnes à la fois.
17:18Mais je ne suis pas du tout enthousiaste.
17:19Et nous l'avons dit assez clairement.
17:21Donc tout le monde était contre le budget.
17:25On reproche à ceux qui étaient contre
17:26d'avoir des hausses d'impôts.
17:27On n'était pas enthousiastes.
17:28A l'idée d'avoir des hausses d'impôts, non ?
17:29Non mais dans ce cas-là,
17:30si vous ne le soutenez pas,
17:31dites-le.
17:32Il y a eu un coup de batte de baseball
17:35à 40 milliards d'impôts supplémentaires.
17:37Dites-le plutôt que d'essayer
17:39de tourner autour du pot.
17:40Vous êtes député.
17:41Moi, j'ai eu cet honneur-là aussi.
17:43Ayez la franchise.
17:45Quand il y a une connerie
17:46de faite par votre gouvernement,
17:48ayez le courage de l'assumer.
17:51Vous n'avez pas le moyen.
17:52Enfin, vous n'êtes pas que des vous.
17:54Mais ce qu'il y a,
17:55c'est qu'il y a quand même...
17:56Si on veut analyser...
17:57L'alimentation publique
17:58et la dépense sociale,
17:59ça n'a plu à personne.
18:00Mon Dieu.
18:01Très clairement.
18:02Moi, j'aurais bien voulu.
18:03Effectivement, j'ai même signé des tribunes
18:04pour dire à quel point,
18:05effectivement,
18:06envisager une hausse d'impôts,
18:07notamment sur les entreprises,
18:09plus les plus grandes entreprises
18:10réalisant plus d'un milliard
18:11de chiffres d'affaires,
18:12ça pouvait présenter
18:14quelques inconvénients.
18:15En revenant sur la...
18:16J'ai constaté qu'on n'a pas réussi
18:17à convaincre,
18:18y compris même à l'intérieur
18:19du socle commun,
18:20sur la réduction
18:21de la dépense sociale
18:22et la réduction
18:23de la dépense publique.
18:24C'est quand même très intéressant.
18:25Ça montre que même chez vous,
18:26vous étiez partagé.
18:27Donc, c'est difficile
18:28de reprocher à des gens
18:29qui, en conscience,
18:30pensaient qu'ils n'étaient pas d'accord
18:31avec le budget,
18:32de voter contre le budget.
18:33On n'était pas d'accord
18:34avec 100% des mesures...
18:35Mais je voudrais répondre
18:36à la question de...
18:37Là, ça devient un petit peu
18:38la poire d'un poing.
18:39Un choix raisonnable.
18:40Je voudrais répondre
18:41à la question de Julien
18:43J'ai oublié ma question.
18:44Non, mais sur ce que veut dire
18:46Emmanuel Macron
18:47quand il dit
18:48un gouvernement
18:49d'intérêt général.
18:50C'est très grave, ce qu'il fait.
18:51Si ça nous permet de recentrer
18:52le débat
18:53sur le Premier ministre.
18:54Si on regarde
18:55la tambouille électorale,
18:56parce qu'on en est réduit là,
18:59si Emmanuel Macron,
19:00effectivement,
19:01ne veut pas démissionner
19:02et veut trouver
19:03une majorité au Parlement.
19:04C'est très compliqué
19:05parce que c'est une majorité
19:06quasiment impossible.
19:07C'est très peu probable
19:08qu'il arrive à décrocher
19:09les socialistes.
19:11Donc, qu'est-ce qui lui reste ?
19:13Il lui reste, en réalité,
19:14le même socle commun
19:15avec le soutien
19:17sans participation,
19:19en gros,
19:20du Rassemblement National.
19:21Donc, en gros,
19:22ce qu'il devrait faire,
19:23qu'il aurait dû faire
19:24dans son allocution
19:25s'il voulait faire de la politique,
19:26c'est plutôt amadouer
19:27le Rassemblement National
19:29pour éviter
19:30de se prendre
19:31une nouvelle motion de censure.
19:32Or, il commence son allocution
19:34en disant
19:35ce sont des extrêmes,
19:36ce sont des méchants,
19:37ce sont des antirépublicains.
19:38Donc, il est en train
19:39de se mettre
19:40dans un corner.
19:41Parce que ça,
19:42si les socialistes
19:43refusent
19:44de rejoindre
19:45le socle commun,
19:46il est mort.
19:47Et admettons
19:48qu'ils acceptent,
19:49ils risquent
19:50de perdre l'LR
19:51à côté
19:52parce que ce n'est pas dit
19:53que l'LR
19:54ne marche pas.
19:55Donc, il vient de se mettre.
19:56La seule chose possible,
19:58c'est effectivement
19:59une forme de mensuétude
20:00du RN
20:01en faisant davantage
20:02de concessions.
20:03Et là,
20:04il se cornerise
20:05parce qu'il vient d'exclure
20:06cette possibilité-là
20:07en insultant
20:08des gens
20:09qui peuvent
20:10garantir
20:11sa survie.
20:12Il y a d'autres chemins possibles.
20:13Je voudrais dire une chose.
20:14Ah bon, lesquels ?
20:15Le soutien sans participation
20:16du RN.
20:17Par exemple,
20:18de la part des socialistes.
20:19Mais l'idée,
20:20c'est de proposer
20:21à travailler
20:22ensemble.
20:23Mais ce n'est pas sûr.
20:24Ce n'est pas sûr.
20:25Le débat d'aujourd'hui,
20:26c'est fait.
20:27En insultant
20:28l'autre possibilité,
20:29c'est quand même grave
20:30parce qu'il s'enlève
20:31une possibilité
20:32de stabilité.
20:33En l'état actuel
20:34des choses,
20:35Pierre Lelouch,
20:36en l'état actuel
20:37des choses,
20:38personne,
20:39personne
20:40dans notre vie politique
20:41n'est capable
20:42de faire
20:43un gouvernement
20:44d'intérêt général
20:45avec des forces
20:46représentatives
20:47de notre démocratie,
20:48représentatives
20:49qui plus est
20:50des dernières élections
20:51législatives
20:52et que ça fonctionne.
20:53C'est pour ça que j'ai dit
20:54tout à l'heure
20:55avec une formule
20:56peut-être un peu brutale.
20:57Arithmétiquement,
20:58ils sont morts.
20:59Vous pouvez tourner
21:00le problème
21:01dans tous les sens
21:02que vous voudrez.
21:03On arrivera
21:04exactement aux mêmes choses
21:05sauf à passer
21:06avec Mme Le Pen
21:07que le Président refuse.
21:09Il a même fait barrage
21:10pour aller contre
21:11Mme Le Pen.
21:12Ce qui ne l'a pas ensuite
21:13empêché de prendre
21:14son téléphone
21:15pour dire
21:16lequel de Premier ministre
21:17c'est acceptable pour vous
21:18chère Madame ?
21:19Ce qui est quand même
21:20des contorsions.
21:21Maintenant,
21:22je voudrais venir
21:23au fond
21:24de son message
21:25parce qu'on s'est interrogé
21:26tout à l'heure
21:27et ironiquement
21:28et sur le fond
21:29qu'est-ce que c'est
21:30que ce truc
21:31qui ne veut rien dire
21:32et qui est angoissant
21:33parce que le chef de l'État
21:34n'assume pas
21:35que c'est grave
21:36pour le pays.
21:37Et bien vous savez
21:38quel était son message
21:39ce soir ?
21:40Il n'y en a qu'un.
21:41Je reste.
21:42Et je vous...
21:43J'ai envie de finir
21:44la phrase
21:45mais je ne le ferai pas.
21:46Et il l'a répété
21:47trois fois.
21:48Mais comme il y a
21:49des appels
21:50à la démission
21:51il dit
21:52que son mandat
21:53est de 5 ans.
21:54C'est juste
21:55le fonctionnement
21:56normal
21:57de nos institutions.
21:58Et disant cela
21:59d'ailleurs
22:00il accélère le toboggan
22:01sur lequel
22:02il est assis maintenant.
22:03Parce que quand on dit
22:04qu'il y a un problème
22:05sinon vous n'avez pas
22:06obligé de dire
22:07je reste.
22:08Il reste parce que
22:09tout le monde
22:10l'appelle à démissionner.
22:11Enfin pas tout le monde
22:12mais enfin...
22:13Ecoutez Jean-Luc Mélenchon
22:14si on peut
22:15on va caler la leçon
22:16de Jean-Luc Mélenchon
22:17sur la démission.
22:18Mélenchon et l'extrême-gauche
22:19l'appellent à démissionner.
22:20Est-ce qu'on peut l'entendre
22:21Jean-Luc Mélenchon
22:22avec Patrick Curban
22:23en régie ?
22:24Jean-Luc Mélenchon
22:25qui de nouveau
22:26tout à l'heure
22:27dans le 20h de TF1
22:28puisqu'il s'est exprimé
22:29juste après l'allocution
22:30du président de la République
22:32La cause c'est lui.
22:33C'est lui qui fiche la pagaille.
22:34C'est lui qui bloque tout
22:35et ne veut entendre personne.
22:36Il nous appelle à la cohérence
22:37etc.
22:38Il commence par nous traiter
22:39d'anti-républicains.
22:40Le général De Gaulle
22:41lui est parti
22:42quand il a eu le sentiment
22:43qu'il n'avait plus
22:44l'appui du peuple français.
22:45Permettez-moi de dire
22:46très rapidement
22:47Oui mais lui
22:48il avait dit
22:49qu'il ne ferait pas
22:50de dissolution
22:51et il l'a fait.
22:52Il s'en ira
22:53vous verrez
22:54parce qu'il y a
22:55la force des événements.
22:56C'est quand même étonnant
22:57parce qu'Emmanuel Macron
22:58se rend compte
22:59qu'il n'a pas
23:00d'autres choix
23:01par le biais
23:02de son prochain gouvernement
23:03que de travailler
23:04avec l'ORN
23:05et qu'est-ce qu'il fait
23:06ce soir à la télévision ?
23:07Il insulte aussi
23:08le Rassemblement National.
23:09Je trouve qu'il y a
23:10quelque chose
23:11quand même
23:12assez paradoxal.
23:13Je m'adresse
23:14à Sabrina Medjéber
23:15qui a quand même
23:16beaucoup moins parlé
23:17que vous autres
23:18ces dernières minutes.
23:19Sabrina
23:20C'est d'autant plus
23:21paradoxal
23:22parce que
23:23il y a
23:24beaucoup de gens
23:25qui sont en train
23:26de dire
23:27qu'il n'a pas
23:28d'autre choix
23:29et c'est d'autant plus
23:30paradoxal
23:31dans la mesure
23:32où la motion
23:33de censure
23:34initiée par
23:35le Nouveau Front Populaire
23:36a été donc
23:37avalisée
23:38par le Rassemblement National
23:39mais il s'agit
23:40de la motion
23:41de censure
23:42c'est-à-dire
23:43encore une fois
23:44un outil constitutionnel.
23:45L'alliance
23:46politique
23:47entre
23:48le Nouveau Front Populaire
23:49et
23:50le Parti
23:51présidentiel
23:52ça c'est
23:53une consolidation
23:54politique
23:55en vue
23:56d'un objectif
23:57politique
23:59donc ça n'a
24:00rien à voir
24:01mais on se rend compte
24:02quand même que
24:03dans le narratif
24:04dans les rues
24:05sémantiques
24:06qui sont utilisées
24:07ça ramène
24:08encore une fois
24:09à cette
24:10ostracisation
24:11je vais y arriver
24:12presque légendaire
24:13du Rassemblement National
24:14au regard
24:15des chiffres
24:16non seulement
24:17en termes de
24:18nombre de voix
24:19et en termes
24:20de nombre de sièges
24:21c'est-à-dire que
24:22cette réalité politique
24:23elle est en permanence
24:24annulée
24:25et je rejoins
24:26les propos
24:27du Parti
24:28de l'Assemblée Nationale
24:29quoi qu'ils se disent
24:30et quoi qu'il se passe
24:31au sein
24:32de l'Assemblée Nationale
24:33et aujourd'hui on se rend compte
24:34que
24:35encore une fois
24:36dans un moment crucial
24:37où tout à l'heure
24:38Monsieur Lelouch rappelait
24:39les profondes mutations sociales
24:40qui vont arriver
24:41la saignée sociale
24:42qui concerne déjà
24:43un grand nombre d'entreprises
24:4464 000 défaillances
24:45d'entreprises
24:46l'année dernière
24:47on s'attend vraiment
24:48à un climat social
24:49assez sulfureux
24:50dans les prochains mois
24:51et on nous ramène
24:52encore une fois
24:53à ce différentiel
24:54dans le
24:55comment dire
24:56la démission
24:57entre eux
24:58ils ont signé
24:59une motion censure
25:00conjointement
25:01et bien vous voyez
25:02le Rassemble National
25:03à un moment
25:04le Président doit en tirer
25:05les conséquences
25:06dans l'intérêt du pays
25:07c'est pas que je souhaite
25:08moi je ne demande pas
25:09sa démission
25:10je pense que sa responsabilité
25:11il est garant des institutions
25:12s'il y a une crise des régimes
25:13il faut en prendre conscience
25:14revenir devant le peuple
25:15et laisser le peuple décider
25:16entre deux ou trois
25:17caps différents
25:18pour l'avenir
25:19et ça
25:20ça décantera
25:21les élections législatives
25:22du mois de juillet
25:23pour l'instant il n'a pas pris
25:24l'option crise de régime
25:25dire qu'il y a
25:26des partis
25:27qui tendent la main
25:28il y a en ce moment même
25:29un certain nombre
25:30de contacts
25:31qui sont tentés
25:32alors c'est vrai
25:33que ce n'est pas facile
25:34parce qu'on est
25:35à peine 24 heures
25:36après le rejet
25:37du PLFSS
25:38et le renversement
25:39du gouvernement Barnier
25:40donc ce n'est pas facile
25:41pour des dirigeants
25:42de groupes parlementaires
25:43faisant partie
25:44du socle commun
25:45qui faisait partie
25:46du socle gouvernemental
25:47en soutien à Michel Barnier
25:48que de tendre la main
25:49d'essayer d'engager
25:50le dialogue
25:51mais il y a
25:52des tentatives
25:53en ce moment
25:54et c'est ensemble
25:55que les chefs
25:56des groupes parlementaires
25:57qui composaient
25:58le socle commun
25:59et qui ont envie
26:00de continuer
26:01à travailler ensemble
26:02et de former
26:03je dirais
26:04l'ossature principale
26:05pas exclusive
26:06mais l'ossature principale
26:07d'un futur gouvernement
26:08de la France
26:09essayent de tendre la main
26:10et d'engager le dialogue
26:11avec l'ensemble
26:12de forces politiques
26:13si par exemple
26:14les déclarations
26:15de certains dirigeants socialistes
26:16sont celles
26:17qu'on entend
26:18ce soir
26:19c'est parce qu'il y a
26:20un travail
26:21de dialogue
26:22il y a des gens
26:23d'élus
26:24et ou de partis politiques
26:25qui sont en train
26:26de tendre la main
26:27et qui sont en train
26:28de dire
26:29essayons de trouver
26:30ils ne sont pas nombreux
26:31ils ne sont pas nombreux
26:32mais il se trouve
26:33qu'ils sont au moins
26:344 ceux qui composent
26:35le socle commun
26:36vous avez vu ce que propose
26:37le député Vogeta
26:38aujourd'hui ?
26:39oui j'ai vu
26:40on va en parler
26:41dans un instant
26:42le député Vogeta
26:43qui a trouvé
26:44une autre option
26:45qui a imaginé
26:46une autre option
26:47pour provoquer
26:48une élection législative
26:49plutôt que prévue
26:50c'est tout simplement
26:51que le député
26:52et les 77 députés
26:53les uns et les autres
26:54donnent leur démission
26:55pour provoquer
26:56de nouvelles élections législatives
26:57je ne trouve pas ça si bête
26:58et je trouve que c'est courageux
26:59de la part du député Vogeta
27:00vous me direz
27:01ce que vous en pensez
27:02dans un instant
27:03mais à 22h tout pile
27:04on va accueillir
27:05Maureen Vidal
27:06comme chaque soir
27:07pour nous résumer
27:08en 60 secondes
27:09l'essentiel de l'actualité
27:10bonsoir Maureen
27:11bonsoir Julien
27:12bonsoir à tous
27:13à la une de l'actualité
27:14le nom du nouveau
27:15Premier ministre
27:16sera donné
27:17dans les prochains jours
27:18Emmanuel Macron
27:19s'est exprimé à 20h
27:20le Président est revenu
27:21il a dénoncé
27:22l'union du RN
27:23et de la France insoumise
27:24dans un front anti-républicain
27:25le chef de l'Etat
27:26a annoncé
27:27un projet de loi spécial
27:28au Parlement
27:29à la mi-décembre
27:30pour appliquer en 2025
27:31les choix budgétaires
27:32de 2024
27:33et alors que le Président
27:34affirme qu'il assura
27:35son quinquennat
27:36jusqu'à son terme
27:37Jean-Luc Mélenchon
27:38persiste et signe
27:39Emmanuel Macron
27:40est la cause du problème
27:41et s'en ira
27:42par la force
27:43des événements
27:44pour le leader insoumis
27:45ce n'est pas
27:46Michel Barnier
27:47qui a été censuré
27:48mais bel et bien
27:49Emmanuel Macron
27:50et enfin
27:51un puissant séisme
27:52de magnitude 7
27:53a frappé le nord
27:54de la Californie
27:55l'alerte au tsunami
27:56a depuis été levée
27:57les autorités rassurent
27:58les habitants des côtes
27:59plus aucun danger
28:00ou menace
28:01ne persiste
28:02après le tremblement
28:03de terre
28:04Merci Maureen
28:05on vous retrouve
28:06à 23h
28:07pour un nouveau point
28:08sur l'actualité
28:09si certains
28:10de nos téléspectateurs
28:11n'ont pas vu passer
28:12cette proposition
28:13aujourd'hui
28:14regardez le tweet
28:15du député Vogeta
28:16alors il était macroniste
28:17il est indépendant
28:18on est d'accord
28:20on est tous les deux
28:21apparentés au groupe
28:22Ensemble pour la République
28:23comme vous
28:24donc il est apparenté
28:25macroniste
28:26et il propose
28:27l'auto-dissolution
28:28ou la démission
28:29collective
28:30des 177 députés
28:31de l'Assemblée
28:32c'est une option
28:33de déblocage
28:34que personne ne mentionne
28:35pourquoi ?
28:36c'est sûr
28:37c'est auto-flagellé
28:38c'est sûr que ce n'est pas
28:39forcément l'ordre du jour
28:40car ces députés
28:41qui exigent la démission
28:42de Macron
28:43faute d'alternative
28:44pour débloquer la situation
28:45car pas de dissolution
28:46possible avant juillet
28:47sont des menteurs
28:48d'une coalition majoritaire
28:49d'ici noël
28:50alors pourquoi pas démissionner
28:51tout simplement le 1er janvier
28:52retourner face aux électeurs
28:53et permettre aux français
28:54de clarifier leurs choix politiques
28:55dès le mois de février
28:56chiche
28:57dit Stéphane Vogeta
28:58dites nous ce que vous en dites
28:59Constance Legri
29:00avant de faire un tour là-dessus
29:01nous en avons parlé
29:02j'en ai parlé avec Stéphane Vogeta
29:03vous seriez capable
29:04de démissionner
29:05pour le bien de la France ?
29:06dans l'esprit de Stéphane Vogeta
29:07qui est un parlementaire
29:08particulièrement créatif
29:09et puis qui c'est vrai
29:10a des actes
29:11comme ça
29:12assez bravaches
29:13assez courageux
29:14il y a des actes
29:15comme ça
29:16assez courageux
29:17c'est assez courageux
29:18assez courageux
29:19et inventif
29:20c'est d'être
29:21dans la contre-riposte
29:22par rapport
29:23à la petite musique
29:24qu'il entend
29:25et qu'il ne lui plaît pas du tout
29:26montant de ci de là
29:28ce soir encore sur le plateau
29:29appelant à la démission
29:31du Président République
29:32et lui propose
29:33une contre-riposte
29:34il allume un contre-feu
29:35en quelque sorte
29:36y compris en termes
29:37politiques et médiatiques
29:38et d'ailleurs ça marche
29:39puisque nous en parlons
29:40ce soir
29:41ça fait du bruit
29:42ça fait du buzz
29:43ça attire l'attention
29:44et donc son idée
29:45est de convaincre
29:46576
29:47lui
29:48577
29:49parlementaire
29:50de démissionner
29:51au même moment
29:52il est parfaitement
29:53conscient
29:54du caractère
29:55irréaliste
29:56et du caractère
29:57non plausible
29:58de cette
29:59proposition
30:00non mais c'était intéressant
30:01de placer
30:02comme on a eu cet échange
30:03avec Stéphane Vogeta
30:04dans la perspective
30:05de ce qu'il a fait
30:06c'est-à-dire
30:07une contre-riposte
30:08bon
30:09moi je dis
30:10la proposition de monsieur
30:11Vogeta
30:12qu'est-ce que vous en dites
30:13Pierre Lelouch ?
30:14moi je trouve ça
30:15courageux
30:16oui très bien
30:17moi je fais la pub
30:18Just do it
30:19oui mais s'il est tout seul
30:20ça n'a pas de sens
30:21il donne l'exemple
30:22ça n'a pas de sens
30:23s'il est tout seul
30:24ça n'a pas de sens
30:25il ne va pas démissionner
30:26tout seul
30:27pourquoi ?
30:28il donne l'exemple
30:29il deviendra une star
30:30on dirait en voilà un
30:31au moins qui a du courage
30:32et il sera félicité
30:33vous ne voulez pas y aller vous ?
30:34vous voulez rester à l'Assemblée ?
30:35c'est pas une question
30:36de rester à l'Assemblée
30:37c'est une question
30:38de ne pas rester à l'Assemblée
30:39non mais ça fait 5 minutes
30:40que vous êtes ici
30:41faites-moi une réponse
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40:53On va citer Julien, c'est le nombre de Français qui souhaitent la démission du Président de la République
40:57On l'a celui-là aussi je crois
40:58On a celui-là
40:59Oui regardez alors on va le mettre
41:01C'est Pierre Lelouch qui est rédacteur en chef ce soir
41:04Non
41:05Mais vous avez raison je vous taquine
41:06Je lis le Figaro
41:07Je vous taquine
41:08Tiens puisque c'est le Figaro on va laisser Alexandre commenter le premier
41:1159% des Français sur l'ensemble des Français donc sont favorables à la démission du chef de l'État
41:18On voit que c'est très haut pour LFI et pour l'ERN
41:21C'est très faible
41:22Je suis renaissance, sans blague
41:24Je l'excuse quand même
41:269% quand même
41:28Vous en faites partie des 9% Constance Le Guire ?
41:30Non moi je n'appelle pas du tout à la démission du chef de l'État
41:32Non très franchement je ne pense pas que rajouter de l'instabilité politique
41:35C'était de l'ordre de la boutade
41:36Nous mettre dans une élection présidentielle en ce moment en plein hiver soit la solution
41:41Alexandre
41:42Je ne sais pas ce que l'hiver va faire là-dedans mais
41:44Non mais la démission maintenant ça veut dire que la présidentielle est en plein hiver
41:50Et alors les gens ne peuvent pas aller voter en hiver
41:52Le débat autour de la démission d'Emmanuel Macron
41:56Chers amis s'il vous plaît les discussions parallèles
41:58Le débat autour de la démission d'Emmanuel Macron c'est de la fiction pure ou dans ce gros moment d'incertitude
42:05Quand bien même, on en parlait il y a une petite heure, il dit que ça n'arrivera pas, qu'il ne faut pas s'avancer
42:11Ça fait penser aux entraîneurs de foot, vous qui connaissez le foot
42:15Comment ça dire je ne serai pas limogé généralement qu'un jour plus tard ils le sautent
42:20Encore une fois j'ai dit que je ne le souhaitais pas forcément parce que
42:24Sauf que là il n'y a pas de président au-dessus du président
42:26Non mais c'est-à-dire que ça déstabilise, ça peut déstabiliser
42:30Il y a Louis XVI qui a fait l'ombre
42:32Ça peut, si vous voulez, celui qui passera après Emmanuel Macron
42:36Du coup il y aura la question de la démission qui va se poser très souvent
42:42Je trouve que ce n'est pas bon, c'est bien qu'il y ait une forme de stabilité
42:45Donc c'est pour ça que je ne le souhaite pas forcément
42:47Parce que j'ai peur que ce soit les derniers clous sur le cercueil de la Vème République
42:51Il n'empêche que je ne vois pas ce soir d'autres issues
42:55En réalité il n'y a que le président de la République
42:57C'est l'inverse en fait, c'est l'inverse Alexandre
42:59Seule la démission du chef de l'État pourrait sauver ce qui reste de la Vème République
43:05Peut-être aussi
43:06Parce que c'est justement là que vous relancez la démocratie
43:11Je suis d'accord, c'est l'exact inverse en fait
43:15En fait vous avez raison Julien
43:17Je vais dire vraiment ce que je pense en vérité
43:19C'est tellement l'élection de dire
43:21Je n'ai pas envie d'appeler moi, je ne suis qu'un simple observateur
43:23À la démission du président de la République
43:25Mais ce que je pense profondément c'est que cette Vème République a été dévoyée depuis longtemps
43:29Emmanuel Macron c'est le sommum
43:31Mais le général de Gaulle il faisait un référendum
43:33Il le perdait, il partait
43:35C'est inimaginable qu'il suscite lui-même une dissolution
43:38Qu'il la perde et qu'il reste
43:40Et en réalité ce n'est pas qu'Emmanuel Macron
43:42Le premier a été François Mitterrand en acceptant la cohabitation
43:45Ce qui n'était pas du tout la pratique et l'esprit des institutions
43:49Et donc elle est dévoyée depuis très longtemps
43:52Et en réalité une démission serait un retour à la pratique logique des institutions
43:57Parce que la Vème République ça donne beaucoup de poids politique
44:01Et de force politique au président de la République
44:03Mais en échange ça nécessite d'avoir une forte légitimité populaire
44:07Qui doit d'ailleurs être vérifiée par le référendum
44:10Ce que ne font plus aucun président depuis Jacques Chirac
44:14Ça fait 20 ans qu'on n'a pas eu un référendum
44:16En fait vous avez parfaitement raison
44:18Simplement je ne le disais pas parce que je ne veux pas apparaître moi
44:21Simple petit commentateur comme quelqu'un qui réclame la tête du président
44:26Il ne s'agit pas de réclamer
44:28Et j'espère que si je donne l'impression de réclamer la démission du chef de l'État
44:34Je m'en excuse et ce n'est pas du tout mon rôle
44:36Je ne réclame absolument rien
44:38On parle juste de cette Vème République qui est exsangue
44:40Qui est ébranlée depuis des années
44:42On se demande comment relancer la vie démocratique
44:44Alors ce sera peut-être en 2027
44:46Mais en tout cas c'est une élection présidentielle qui rebat les cartes
44:50Qui relancera cette Vème République
44:52Julien, moi je voudrais juste préciser ma pensée
44:54Parce que j'ai dit plusieurs fois ici
44:56Et je suis cohérent depuis nombreuses semaines
44:59C'est la seule issue possible
45:01C'est la lecture de nos institutions
45:03Que j'ai eu l'honneur de pratiquer
45:05A mon modeste niveau quand même
45:07Au gouvernement et à l'Assemblée pendant 25 ans
45:09Ça ne fonctionne pas quand il n'y a pas de Parlement
45:12C'est tout
45:13Après le Président il peut essayer de renommer un gouvernement
45:15Il peut essayer d'y aller
45:17S'il prend bien ou mal avec Mme Le Pen
45:19C'est de la tambouille
45:21Mais le fond du sujet c'est qu'on n'en sortira pas
45:23La question est la suivante
45:25Est-ce que la France peut tenir jusqu'à l'été 2027
45:29Jusqu'au mois de juillet et août
45:31Dans cet état avec les déficits qu'elle a
45:33Les problèmes autour de nous
45:35Les questions européennes et la souffrance sociale
45:37Ma réponse c'est non
45:39Donc moi je demande la tête de personne
45:41Je dis que en son âme et conscience
45:43Le moment venu
45:45Faudra bien que le Président assume
45:47La situation qu'il a lui-même créée
45:49Et qu'il retourne devant le peuple
45:51C'est pas évident
45:53Et la seule autre option
45:55C'est celle qu'on a évoquée tout à l'heure
45:57C'est des partis politiques
45:59Qui retrouvent le sens commun
46:01Et le sens de la France
46:03C'est soit un Président qui démissionne
46:05Soit des partis qui apprennent à travailler
46:07Durablement dans l'intérêt des Français
46:09On peut espérer arriver à se mettre d'accord
46:11Ça fait 50 ans qu'on attend
46:13Mais t'es pas 100% de l'Assemblée
46:15Je me mettrai jamais à parler
46:17Avec les filles moi
46:19Pour répondre à votre question
46:21C'est simplement le sens de l'intérêt général
46:23Qui me semble être un principe cardinal
46:25En politique
46:27Qui n'est jamais visiblement visé
46:29Dans l'action politique et la pratique politique
46:31Donc déjà si on consentisait
46:33Ce que c'est que l'intérêt général
46:35Je pense que ça pourrait faire avancer
46:37Certainement les débats
46:39Et une conduite vers l'apaisement
46:41Et enfin
46:43La responsabilité de chacun
46:45Mais encore une fois quand on regarde
46:47Je prends simplement la configuration
46:49Du Nouveau Front Populaire
46:51Il y a 66 députés socialistes
46:53Au sein de ce Nouveau Front Populaire
46:55Est-ce qu'on a le courage
46:57De se désolidariser entièrement
46:59Et de pas balbutier comme ça
47:01Devant les micros de journalistes
47:03En exprimant un vœu de compromis
47:05Je ne crois pas
47:07Donc pour l'instant malheureusement
47:09Les partis sont figés
47:11Le Nouveau Front Populaire
47:13Qui lui contient différentes formations politiques
47:15A la possibilité de se désagréger
47:17Dans le bon sens
47:19C'est-à-dire le sens du compromis
47:21Parce qu'on parle maintenant de compromis
47:23De se désagréger de sa formation
47:25Pour arriver vers un bloc central
47:27Qui pourrait faire consensus
47:29Je ne vois pas
47:31Et il me semble que le vivier
47:33De partis qui est concerné par mon propos
47:35C'est bien le Nouveau Front Populaire
47:37Et je ne crois pas qu'il soit en mesure
47:39Aujourd'hui encore une fois
47:41De tendre vers une responsabilité
47:43Et un consensus
47:45Mais je partage votre avis
47:47C'est un peu là que ça se joue
47:49Notamment vous avez parfaitement raison
47:51C'est un lent processus de désagrégation
47:53Qui est en train de s'amorcer
47:55Au sein du Nouveau Front Populaire
47:57Et qu'on peut avoir de ce côté-là
47:59Peut-être quelques espérances
48:01Alors très ténues
48:03Mais de voir un certain nombre de sociodémocrates
48:05Peut-être sortir de l'emprise
48:07Sortir de la soumission
48:09Sortir de l'outrance peut-être aussi
48:11Avec Michel Barnier
48:13On a cru quand même, on a élargi
48:15Avec la droite républicaine
48:17On a essayé de travailler
48:19Ils n'ont absolument rien contre Michel Barnier
48:21Et ce n'est pas lui qui a été censuré hier
48:23C'est le chef de l'État
48:25C'est son budget aussi
48:27C'est son budget
48:29Et tout ça n'a pas d'importance
48:31Les choses très contradictoires ont été émises
48:33Je ne suis pas sûr que ce soit formidable comme bilan
48:35Quel bilan ? En trois mois ?
48:37Attendez, attendez
48:39Il trouve 60 milliards de déficits
48:41Il y en a 100 qui se sont baladés, on ne sait pas qui
48:43Des gouvernements précédents qui disent
48:45C'est pas moi, c'est l'autre
48:47Il a essayé de résoudre
48:4960 milliards d'économies
48:51Bon, qu'est-ce qu'il fait ?
48:53Il fait 40 milliards d'impôts en plus
48:55Plus 7 milliards de dépenses supplémentaires
48:57Avec un coup de bambou comme ça
48:59Sur l'économie et sur les travailleurs
49:01Le pays s'arrête
49:03Ce n'est pas un bon budget
49:05Ce qu'il devait faire, c'était couper
49:07Dans les 900 milliards de dépenses sociales
49:09Et avoir le courage de le faire
49:11Et là, prendre le peuple à témoin
49:13Et vous croyez que le prochain Premier ministre aura le courage de faire ça ?
49:15Quand il a tenté de le faire, Mme Le Pen lui a demandé
49:17De mettre fin au déremboursement des médicaments
49:19Honnêtement, dans le budget de l'activité sociale
49:21Il a essayé, il a coupé dans les dépenses sociales
49:23Il a essayé
49:25Je ne prétends pas que
49:27Le contre-budget de Marine Le Pen
49:29Était meilleur
49:31Il faudrait s'y pencher activement
49:33Mais personne
49:35Mais il y a une malhonnêteté, c'est qu'à chaque fois qu'elle proposait
49:37Par exemple, elle refusait
49:39Le déremboursement des médicaments
49:41À côté, il y avait une économie supplémentaire
49:43Ce que personne ne veut voir
49:45Donc on n'est pas obligé
49:47D'aller dérembourser
49:49Les médicaments de ceux qui cotisent
49:51Et je pense que c'était symboliquement très dur à voir
49:53Pour un gouvernement, alors qu'il maintenait l'AME
49:55Si vous voulez, il fallait être logique
49:57Michel Barnier aurait été logique
49:59Il aurait remplacé l'AME
50:01Par une aide d'urgence toute simple
50:03Il aurait déremboursé
50:05À la limite, il aurait dit aux Français
50:07Bon, vous cotisez, mais on va vous demander
50:09Un effort supplémentaire
50:11Il aurait compris, mais ils ne peuvent pas le comprendre
50:13Quand à côté des sans-papiers
50:15On voit un panier de soins
50:17Un milliard 300 millions
50:19Le panier de soins allait être revisité
50:21Arrêtez
50:23On ne peut pas
50:25On ne peut pas
50:29On ne peut pas dire aux Français
50:31Je ne vais pas faire d'économie
50:33Quand la ministre de la Santé a dit
50:35On ne touche pas à l'AME, le Premier ministre s'est couché
50:37C'est ça qui s'est passé
50:39La vérité, c'est que
50:41Je reviens sur l'exemple vécu de ce matin même
50:43J'ai attendu une heure pour une radio
50:45Parce que devant moi, il y avait
50:4712 AME
50:4912
50:51Et je vous emmène
50:53Alors d'un côté, vous avez des types qui payent leur cotise
50:55Et qui n'ont pas accès aux soins
50:57Parce que ces soins-là en province
50:59Vous ne les avez même pas
51:01Vous ne les avez pas en province
51:03Dans les petits hôpitaux, il n'y a pas
51:05Allez à Paris, vous allez voir ce que vous allez trouver
51:07AME, CMU
51:09Et les petites dames
51:11J'ai vu ce matin une petite dame
51:13Qui était en plus handicapée
51:15Qui devait avoir 800 ou 900 euros par mois
51:17Personne ne s'occupait d'elle
51:19Et j'en ai parlé ensuite au personnel
51:21Ça c'est du vécu, c'est ça qui est insupportable
51:23Et quand on vous dit qu'il n'y a pas d'économie possible
51:25Bien sûr qu'il y a des économies possibles
51:27Encore qu'il faut avoir le courage de le faire
51:29Il faut arrêter
51:31Il nous reste 5 minutes ensemble
51:33Il nous reste 5 minutes ensemble
51:35On accueille d'autres invités sur ce plateau
51:37On est allé interroger les français
51:39Après l'allocution du président
51:41On va découvrir ce qu'ils disent
51:43Écoutez, on dit un mot après
51:45Il a quand même créé
51:47Un fonctionnement
51:49Je dirais
51:51Au niveau de sa manière
51:53De gouverner
51:55Qui ne donne pas du tout envie
51:57De faire de consensus, qui ne donne pas envie
51:59De travailler avec les autres
52:01Quand on a créé ce type de mécanisme-là
52:03De vouloir ensuite
52:05Changer de système complètement
52:07Et de travailler sur du consensus, etc
52:09Ça rend les choses pratiquement impossibles
52:11Je pense qu'il faut qu'ils s'entendent
52:13Les uns et les autres
52:15Et qu'ils arrêtent justement de penser
52:17A leur petite personne
52:19Et que ça soit juste une affaire d'ego
52:21Et qu'ils pensent sincèrement
52:23Alors ils sont tout le temps en train de parler du peuple
52:25Mais justement qu'ils le mettent
52:27Plus en avant
52:29Et que ça se vérifie par les faits
52:31Et non pas par des paroles
52:35On est en direct
52:37On va remercier notre ami
52:39Alexandre Devecchio d'avoir été avec nous
52:41Donnez-moi trois minutes, on va changer de plateau
52:43Attendez un instant, c'est juste Alexandre
52:45Parce qu'il a un impératif, donc on le remercie infiniment
52:47D'avoir été avec nous, on est en direct, y'a pas de problème
52:49Entrez, et les autres
52:51On est avec vous dans trois minutes
52:53Je voudrais qu'on finisse juste cette première partie
52:55Oui, Constance Legrip
52:57Merci Alexandre, à bientôt
52:59Sur les français et leurs réactions
53:01Oui, j'ai saisi au vol certaines réactions
53:03Un petit peu de brouhaha sur le plateau
53:05Mais notamment un monsieur qui disait
53:07Avec beaucoup de bon sens
53:09Que moi j'entends aussi dans ma circonscription
53:11Depuis très longtemps
53:13Mettez-vous autour d'une table
53:15Ensemble, dépassez vos divergences
53:17Essayez de travailler ensemble
53:19C'est le bon sens, c'est ce qu'on essaye de faire
53:21Alors certainement très imparfaitement
53:23Avec tous nos défauts, toutes nos limites
53:25On atteint pas toujours l'expérience, la hauteur de vue
53:27Je retourne vers Pierre Lelouch
53:29La culture historique, ceci, cela et ça
53:31Mais en homme et femme de volonté, on l'a tenté
53:33Derrière Michel Barnier, aux côtés de Michel Barnier
53:35Et de son gouvernement, sincèrement, on l'a tenté
53:37Et on a travaillé, on a élargi
53:39Le bloc central s'est transformé en socle commun
53:41On a élargi avec les députés d'un groupe charnière
53:43Oui, oui
53:45Bon, ça n'a pas été suffisamment
53:47Convaincant, manifestement
53:49Et la première difficulté
53:51La première épreuve, forte
53:53Je sais pas si vous avez entendu
53:55On va chuter, mais on va essayer
53:57Oui, on va essayer
53:59On va recommencer et on repartira de zéro dans deux mois
54:01Avec des gens qui pensent pas comme nous
54:03Mais dont on se dit qu'ils peuvent peut-être...
54:05Peut-être un peu d'urgence quand même
54:07On a quelques jours quand même
54:09Non, restez là, Pierre
54:11Il y en a certains qui ont sorti la boîte à archives
54:13Ces dernières heures
54:15Et on a réentendu
54:17Grâce à certains confrères
54:19L'allocution des voeux
54:21Du président de la République au 31 décembre dernier
54:23Et à cette phrase
54:252024 sera l'année
54:27De nos fiertés françaises
54:29Alors moi j'en ai une autre
54:31Pour vos téléspectateurs, Julien
54:33Je conseille aux téléspectateurs
54:35D'aller sur le site de l'Elysée
54:37Et de retrouver une allocution
54:39A 3h du matin du même monsieur Macron
54:41Le 6 janvier 2020
54:43Le soir de la prise du Capitole
54:45Comme il va recevoir Trump
54:47Ce samedi
54:49Je suis sûr que Trump va adorer
54:51La leçon de démocratie
54:53Que monsieur Macron ce soir-là a adressée
54:55En français et en anglais
54:57L'affaillitiste de retour
54:59Rochambeau-Azouel