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00:00Europe 1, 11h-13h, Pascal Praud et vous.
00:08C'est le retour de notre émission ce lundi matin et je remercie grandement chère Aldina
00:14pour d'être là.
00:15Bonjour Pascal, bonjour à tous.
00:16Vous avez passé un beau week-end.
00:17Excellent week-end.
00:18Tout se passe bien.
00:19Vous préparez les cadeaux de Noël.
00:20Mon sapin est prêt, ça y est.
00:21Votre sapin est prêt.
00:22Vous avez commencé à faire quelques emplettes.
00:23On l'entend quand je suis tout le temps.
00:24Vous êtes plutôt au dernier moment.
00:25Oui, tout le temps.
00:26Je vous rappelle que nous sommes le lundi 9 décembre.
00:29Il reste 15 jours.
00:33Bonjour Laurent Tessier.
00:34Bonjour à tous.
00:35Vous allez bien ?
00:36Très bien.
00:37Pareil, vous avez passé un beau week-end.
00:38Le sapin est prêt.
00:39D'accord.
00:40Vous étiez à Notre-Dame, non ?
00:41Malheureusement, non.
00:42Non, vous êtes resté devant la télévision à l'écoute d'Europe 1.
00:48Bonjour Fabrice Laffitte.
00:49Bonjour Pascal.
00:50Bonjour également à Olivier Guenec.
00:52Bonjour à tous.
00:53Vous avez été touché par l'Esprit Saint ce week-end.
00:56Écoutez, j'étais du côté de Strasbourg ce week-end Pascal.
00:59Alors forcément pas devant la cérémonie.
01:01Mais il y avait une cathédrale.
01:02Qu'est-ce que vous faisiez à Strasbourg ?
01:03Le marché de Noël, une petite soirée, etc.
01:05Plus soirée que marché de Noël.
01:07Oui, voilà.
01:08C'est plus ça.
01:09Vous vous êtes guigué au week-end par des invitations pour aller bambocher.
01:13Vous avez tout compris.
01:14Et puis, je salue votre amie Alexandre Romère.
01:17Bonjour Pascal.
01:18Qui est bamboché.
01:19Mais en revanche, celle qui était présente dans la cathédrale, c'était Laurence Ferrari.
01:24Donc, on vous envie tous.
01:25Bonjour Pascal.
01:26Bonjour Laurence Ferrari.
01:27Parce que c'était un moment d'émotion.
01:29Véritablement de fierté aussi.
01:31Exactement.
01:32Fierté nationale, d'émotion.
01:34Alors, assez peu propice au recueillement.
01:36On va se le dire.
01:37Il y avait beaucoup de choses qui se jouaient en dehors du côté religieux.
01:40Tout le côté diplomatique que vous me ferez peut-être évoquer.
01:43Mais c'était émouvant et c'était très beau de voir ainsi le rite catholique
01:50remis comme ça, en pleine lumière, avec les coups donnés sur la porte d'entrée,
01:56les trois coups par l'archevêque.
01:58C'était absolument somptueux.
01:59Ça prenait au trip.
02:00Pour moi qui étais dans cette cathédrale, qui eu le privilège d'y assister,
02:04c'était une grande, grande émotion.
02:06Et puis, évidemment, on pourra évoquer la présence d'Emmanuel,
02:12de Donald Trump et d'Emmanuel Macron.
02:14Et puis, de voir l'ouverture diplomatique qui s'est peut-être jouée.
02:18Ce week-end.
02:20Peut-être pouvons-nous écouter l'ouverture des portes de la cathédrale à l'instant ?
02:26Notre Dame, témoin de l'espérance, ouvre tes portes pour que brille sur nos vies
02:34la lumière de la miséricorde et que resplendisse à nos yeux la victoire de la résurrection.
02:48Voici la démarche de Dieu pour les hommes.
02:55Voici la démarche de Dieu pour les hommes.
03:02Et puis, parmi les moments les plus émouvants, sans doute,
03:05ces cinq minutes d'applaudissements pour les héros de la cathédrale,
03:08les pompiers qui ont sauvé Notre-Dame des flammes le 15 avril 2019,
03:11les artisans qui ont participé à la reconstruction.
03:14J'imagine, Laurence, que là aussi, à ce moment, ces cinq minutes d'applaudissements.
03:19C'était bouleversant, parce qu'en plus on les voyait tous,
03:21ces artisans, charpentiers, bénis, sculpteurs.
03:24Il y a un documentaire magnifique que je vous conseille, Pascal,
03:27sur le service public Notre-Dame, la résurrection.
03:30C'est absolument somptueux.
03:31Il y a des métiers qu'on ne connaissait même plus,
03:33qui ont véritablement reconstruit cette cathédrale.
03:35Ces applaudissements, c'étaient eux les vrais héros.
03:37Ce n'était pas le temps du rite, encore une fois religieux,
03:40c'était d'abord un remerciement pour eux.
03:42La prise de parole d'Emmanuel Macron, ça c'était samedi soir, la métaphore heureuse.
03:47Cette cathédrale fut ainsi la métaphore heureuse
03:51de ce qu'est une nation et ce que devrait être le monde.
03:55Fraternité d'un peuple déterminé à faire de grands choix.
03:59Notre cathédrale nous rappelle que nous sommes les héritiers d'un passé plus grand que nous,
04:04qui peut chaque jour disparaître,
04:06et les acteurs d'une époque que nous avons à transmettre.
04:10Alors un passé plus grand que nous,
04:12évidemment cette phrase a été commentée parce que beaucoup ont vu
04:15dans cette cérémonie et même dans ce discours d'Emmanuel Macron,
04:18l'exact contraire de la cérémonie d'ouverture des Jeux Olympiques,
04:22qui était peut-être plus moderne ou plus dans son temps.
04:25Et là on faisait référence au passé plus grand que nous.
04:28Oui, alors évidemment que cette cathédrale nous surplombe
04:30de sa splendeur et des siècles passés,
04:32mais il y avait des touches contemporaines,
04:35parce que ça ne vous a pas échappé,
04:37le Grand Orgue qui a joué des pièces contemporaines,
04:39je sais que vous avez adoré ses compositions,
04:41ses improvisations, il y avait les tuniques,
04:44les chasubles des prêtres et archevêques faits par Castelbajac,
04:48cette explosion de couleurs,
04:49il y avait de la modernité et de la tradition,
04:52c'était ça qui était très bon.
04:53Alors si vous me permettez, je trouve qu'il y avait quand même plus de tradition que de modernité,
04:57et effectivement il y avait les chasubles dont vous avez parlé,
05:00et puis il y avait ces orgues.
05:01Alors moi je pensais naïvement que c'était pas forcément écrit,
05:06que c'était une forme d'improvisation,
05:07et bien pas du tout !
05:08Pas du tout, c'est un compositeur très célèbre,
05:11alors j'ai appris ça.
05:12C'est Xavier Couture qui vous l'a appris !
05:14Exactement, il m'a dit des bêtises,
05:16parce qu'il écoutait notre émission tout à l'heure.
05:18Si il y en a un qui connaît bien la musique classique,
05:21c'est Xavier Couture.
05:22Mais c'était plusieurs organistes en réalité,
05:24il y a quatre organistes qui se relaient sur les Grandes Orgues de Notre-Dame,
05:27dont Thierry Escaiche,
05:28qui est l'un des compositeurs français les plus connus au monde.
05:30On écoute.
05:38C'est magnifique !
05:39Écoutez Pascal, vous entendez les harmonies ?
05:41Écoutez, moi ce qui m'étonne toujours,
05:43et c'est qu'il y a un répertoire classique qui est unique au monde,
05:47en Occident et en Europe, de Mozart à Bach.
05:50Je trouve dommage qu'on ne pense pas au grand public.
05:53C'est une musique sans doute élitiste,
05:55ou des mélodies qui ont été choisies un poil élitistes,
05:58alors qu'il me semblerait...
05:59Toute la cérémonie a été faite, Pascal,
06:00avec des musiques du grand répertoire classique.
06:02C'est une musique qui a été choisie,
06:04toute la cérémonie a été faite, Pascal,
06:06avec des musiques du grand répertoire, pratiquement.
06:08Là, c'était le temps, encore une fois, de la musique contemporaine.
06:11La musique, ce n'est pas quelque chose de mort,
06:13ce n'est pas une langue morte.
06:14Si on s'arrête à Bach, Brahms et Beethoven, c'est fini.
06:17Sa vie, il y a des compositeurs français,
06:19Thierry Escaiche, Monsieur Montovani,
06:22Camille Pépin, Monsieur Dussapin, Eric Tanguy,
06:25qui sont connus dans le monde entier,
06:26c'est eux qui font vivre aujourd'hui la musique classique.
06:28Alors, avec d'autres standards, évidemment,
06:31mais le grand public a le droit
06:33d'entendre aussi ses créations contemporaines.
06:35Dutilleux était révolutionnaire,
06:37Boulez l'a été aussi.
06:38Donc, il faut donner aussi.
06:40Vous avez envie d'en écouter du Boulez, ce matin, aux heures 10 ?
06:42Il y a des choses de Dutilleux et de Boulez qui sont magnifiques.
06:44Bon, écoutez, vous connaissez beaucoup mieux la musique que moi,
06:47et c'est vrai que peut-être vous avez des cours particuliers.
06:51Je ne vois pas à quoi vous faites référence.
06:53Mais d'ailleurs, évidemment,
06:55Monsieur Capuçon était là, et avec son frère d'ailleurs,
06:57Renaud et Gauthier.
06:59Qu'est-ce qu'il vous a dit, Renaud, en sortant ?
07:02Lui qui a tellement l'habitude de jouer,
07:04partout et dans des lieux sacrés.
07:06Bien sûr, il avait déjà eu l'occasion de jouer
07:08pour les commémorations du 11 novembre,
07:10à l'époque, sous l'Arc de Triomphe,
07:11il y avait tous les chefs d'État,
07:12Donald Trump était déjà là.
07:13Là, il m'a dit, en arrivant à la cathédrale,
07:15qu'il sentait tout d'un coup un poids
07:17qui se mettait sur ses épaules.
07:19Il m'a dit, mais vraiment quelque chose,
07:21les siècles qui pesaient sur lui.
07:23Et juste avant d'entrer sur le côté de la Neve pour jouer,
07:28il m'a dit, autant sur le 11 novembre
07:30on était plombés, ancrés dans le sol,
07:33parce que c'était très lourd,
07:34c'est une commémoration d'une guerre mondiale,
07:36autant là, tout d'un coup,
07:37il y a quelque chose qui s'est élevé.
07:38C'était spirituel.
07:39La musique est partie vers le ciel, évidemment.
07:41Donc c'était à la fois impressionnant
07:43et jubilatoire pour lui et son frère,
07:45quand jouait cette Passacaille de Haendel,
07:47immense compositeur baroque, pareil.
07:49J'ai entendu dire, il y a des dissonances
07:51dans la Passacaille de Haendel.
07:52C'est un des contemporains de Bach,
07:53c'est un des plus grands compositeurs au monde.
07:57Encore une fois, on ne peut pas dire
07:59que telle ou telle musique,
08:00c'était très moderne à l'époque,
08:02c'était révolutionnaire à l'époque.
08:03Le baroque Haendel est formidable, bien évidemment.
08:06Il est difficile pour le néophyte, sans doute,
08:09de voir des différences d'interprétation
08:11d'un jour à l'autre, d'un grand violoniste.
08:14Est-ce que vous-même, lorsque vous écoutez Renaud,
08:16vous vous dites, tiens, aujourd'hui,
08:18il est peut-être plus inspiré que d'autres
08:20ou est-ce qu'il est toujours à un niveau égal ?
08:22Ça, je ne peux pas le dire.
08:23Il est d'un niveau égal, à ce niveau-là,
08:25de sa carrière.
08:26En revanche, je peux le reconnaître à l'aveugle.
08:28Quand vous mettez dix violonistes
08:29qui jouent dix fois la même chose,
08:31je sais reconnaître l'âme de son violon
08:34et son âme à lui aussi.
08:36Parce que vous avez en plus
08:37une culture musicale très forte.
08:39Il ne faut pas que la musique classique
08:41soit réservée à une élite.
08:43Renaud se bat tous les jours comme son frère
08:45pour rapprocher le classique du grand public.
08:47Encore une fois, nos auditeurs aiment le classique.
08:50Ils aiment écouter les grands compositeurs
08:52comme parfois ils retrouvent
08:54dans certaines publicités
08:55des morceaux de musique classique qui sont utilisés.
08:57Donc, il faut au contraire
08:59parier sur l'élévation du grand public,
09:01lui amener le grand répertoire
09:03comme des pièces contemporaines à disposition.
09:05C'est aussi une des vocations
09:07de la Philharmonie de Paris
09:08qui est un succès phénoménal.
09:09Laurence Ferrari est avec nous.
09:10Elle était présente dans la cathédrale
09:13Notre-Dame de Paris.
09:14Elle a vu Donald Trump.
09:16Peut-être avez-vous échangé
09:17quelques mots avec lui ?
09:18Suspense !
09:19Mais bon, c'est après la pub !
09:21J'ai vu qu'il y aura une interview dans Match
09:23d'ailleurs de Donald Trump.
09:25Et c'est vrai qu'on avait l'impression
09:28que c'était le patron, le boss
09:29qui était dans l'église de Donald Trump.
09:31On marque une pause,
09:32il est 11h13 à tout de suite.
09:33Et vous pouvez réagir au 01-80-20-39-21.
09:37Bonne matinée avec Pascal Praud
09:38de 11h à 13h sur Europe 1.
09:52Formidable reprise de Vianney.
10:01Une reprise très émouvante en français
10:04de la chanson Alléluia.
10:06Et c'était là aussi un moment suspendu.
10:10Jacques Serret est avec nous
10:11parce que dans quelques instants
10:12nous parlerons du futur Premier ministre.
10:14Bonjour Pascal.
10:15Bonjour cher Jacques Serret.
10:16Était-il dans la cathédrale ?
10:18Ah non, je n'ai pas eu cette chance.
10:20Non, non, le futur Premier ministre.
10:22C'est très très probable.
10:24Le futur Premier ministre,
10:25oui il l'était forcément.
10:27Mais c'est Madame Vautrin qui tiendrait la corde.
10:30Selon les dernières informations, oui.
10:33Bon, elle est venue il y a quelques jours
10:35et on pourra réécouter
10:36lorsque je l'avais interrogée
10:37sur le fait qu'elle a été Première ministre
10:39pendant quelques heures.
10:40Laurence Ferrari est avec nous.
10:41Elle était effectivement dans la cathédrale.
10:44Parait-il d'ailleurs que le protocole
10:46était assez lourd
10:47et que les invités rentraient
10:49deux ou trois heures avant
10:50et patientaient.
10:51Trois heures avant.
10:52C'est normal, c'est normal.
10:54Trois heures avant vous êtes entrés.
10:55Ah oui, c'est tout à fait normal.
10:56Bon, et vous êtes restés.
10:57On a eu la chance de pouvoir visiter Notre-Dame.
11:00Ce qui est un privilège inouï.
11:01Je suis d'accord.
11:02Inouï.
11:03La beauté de la restauration,
11:04c'est à tomber par terre.
11:06Vous êtes une privilégiée,
11:07chère Laurence.
11:08Je remercie le ciel tous les jours.
11:10C'est vrai.
11:11Maria Agnès est parisienne.
11:13Bonjour Maria Agnès.
11:14Vous avez écouté, regardé
11:16cette cérémonie.
11:17Vous vouliez peut-être interroger Laurence.
11:19Oui.
11:20Je voudrais savoir ce que...
11:22Bon, moi j'étais très émue.
11:24J'ai suivi toutes les émissions
11:26sur Notre-Dame toutes les semaines.
11:27Et samedi, j'ai regardé ça tout le temps.
11:30Moi, je voudrais savoir
11:32ce qu'elle pense
11:34du costume, du déguisement
11:38de l'évêque et du mobilier.
11:41Alors, les chasse-zubles ont été faites
11:44par Jean-Charles de Castelbajac,
11:47qui est un créateur français très connu,
11:50qui a juste rénové ces chasse-zubles
11:53qui, effectivement, étaient très colorées
11:56avec du rouge, du jaune, du vert.
11:58Ça pétillait de couleurs.
11:59Bon, moi j'aime.
12:00Mais c'était, effectivement, je pense que
12:02c'était sans doute très contemporain.
12:05Et après le mobilier,
12:06écoutez, j'ai trouvé l'hôtel absolument somptueux.
12:08L'hôtel historique avait été écrasé
12:11par la chute de la flèche.
12:13J'ai trouvé que c'était comme une offrande,
12:16cet hôtel en bronze absolument somptueux.
12:20Hier, lors de la cérémonie
12:23de la vraie messe de dimanche,
12:25on a vu d'ailleurs que ça a été loin d'huile
12:28et que, ça y est, cet hôtel a été enfin rendu au rite.
12:31Moi, j'ai trouvé ça que c'était extrêmement beau,
12:33très très fort, très puissant.
12:35Mais je comprends que ça ne vous ait pas plu, madame.
12:37Encore une fois, on ne discute pas les goûts et les couleurs.
12:39J'adore qu'il y ait un peu de modernité
12:42au cœur de l'histoire et des siècles.
12:45Maria Niaz, qu'est-ce qu'il dit ?
12:47Je trouve que cet hôtel ressemble à une vignoire invertée.
12:50Vous savez, vous allez chez Balnéo,
12:52c'est ce que me disait Michel Onfray samedi.
12:55Oui, je sais, je vous ai écouté avec Michel Onfray.
12:59Je vous écoute, j'adore votre émission.
13:01Parce que notre amie Laurence est inscrite
13:04dans la modernité et c'est elle qui a raison.
13:06Vous êtes une ringarde, Maria Niaz.
13:08Mais non, elle a raison.
13:11J'aurais apprécié qu'on fasse appel
13:13à des tailleurs de pierres pour refaire un autre.
13:15Regardez comme ils étaient serrés,
13:17comme des sardines autour.
13:19Vous avez vu, ils ont failli se casser la figure.
13:22C'est-à-dire que vous trouvez que l'hôtel est trop petit ?
13:24Et par rapport à la cathédrale,
13:28je le trouve absolument minuscule.
13:30C'est comme moi, je suis profondément choquée.
13:34Je suis catholique pratiquant.
13:36Je suis profondément choquée
13:38par la manière de présenter la couronne d'épines.
13:40On croirait la récompense des Grammy Awards.
13:43Je ne sais plus quoi.
13:45Cette espèce de carré odoré et autre.
13:48Mais moi, ce qui m'a le plus choquée,
13:49c'est la tenue des évêques.
13:50Parce que je trouve que si vous voulez,
13:51ça a dû coûter bonbon.
13:53Je pense qu'on aurait pu garder ça.
13:55Mais qu'est-ce que vous n'aimez pas dans cette tenue ?
13:57Je trouve que ça ressemble à...
13:59On aurait vu Zavatta avec.
14:01Zavatta ?
14:02Ah oui, effectivement.
14:03Je sais qu'il y a Zavatta.
14:05C'est une comparaison audacieuse
14:07de comparer l'archevêque de Paris
14:09avec Zavatta.
14:11Je trouve.
14:13Je n'apprécie pas Mgr Ulrich.
14:15Mais ça, c'est autre chose.
14:17Pourquoi par exemple vous ne l'appréciez pas ?
14:19Parce que pour moi,
14:21il est progressiste, il est de gauche.
14:23Oui.
14:25Mais c'est quoi un évêque de gauche ?
14:29J'aimais bien celui qu'on a...
14:33à qui on a demandé de partir.
14:35Oui, mais c'est quoi un évêque de gauche ?
14:37Selon vous ?
14:39C'est une espèce de rénovation du rite.
14:43De ne pas respecter
14:45certains rites anciens
14:47d'être complètement moderniste.
14:49Mais le message du Christ,
14:51vous ne trouvez pas qu'il est de gauche ?
14:53Non.
14:55J'ai eu un petit blanc quand même.
14:57Aimez-vous les uns les autres ?
14:59Partagez ?
15:01Vous ne trouvez pas que c'est un message de gauche ?
15:03Mais pas du tout.
15:05Il ne dit pas de tuer.
15:07Ce n'est pas vraiment un message capitaliste non plus.
15:09On peut le dire comme ça.
15:11Non, ce n'est pas un message.
15:13C'est un message de partage de l'humanité.
15:15Oui, je suis d'accord avec vous.
15:17Vous comprenez ce que je veux dire.
15:19Il avait d'ailleurs chassé
15:21les marchands du Temple.
15:23Bien sûr, il avait chassé les marchands du Temple.
15:25Et avec les sorciers,
15:27que celui qui n'a jamais piéché, lui jette la première pierre.
15:29Je connais bien mon évangile,
15:31ça m'a été rechassé.
15:33Vous la connaissez mieux,
15:35parce qu'elle prouve à Marie Agnès.
15:37Je ne sais pas si c'est la doctrine,
15:39mais le message du Christ,
15:41oui, c'est un message
15:43de fraternité,
15:45d'accueil, de partage,
15:47de respect de l'autre,
15:49de respect de la pensée de l'autre.
15:51Je suis d'accord avec vous, mais aussi
15:53beaucoup de partage.
15:55Je suis ennuyé parce que
15:57à la fois j'ai trouvé que les tenues,
15:59elles me plaisaient, et après
16:01je me suis dit, est-ce qu'elles sont tout à fait adaptées ?
16:03Mais en soi, j'ai trouvé les couleurs vives.
16:05C'est du Castelbajac.
16:07On ne découvre pas que Castelbajac aime la couleur.
16:09Je suis d'accord avec vous, mais c'est du Castelbajac,
16:11mais c'est l'église romaine, vous voyez ce que je veux dire.
16:13C'est la renaissance d'une cathédrale
16:15qui est pétulante
16:17de couleurs. Moi je trouve
16:19que ça a du sens. Comme l'hôtel qui a été fait par
16:21Guillaume Bardet, 800 heures de travail.
16:23C'est une oeuvre monumentale en bronze,
16:25ça part vers le ciel.
16:27Vous avez été touchée manifestement
16:29par la grâce.
16:31Vous étiez loin de Donald Trump
16:33parce que j'ai l'impression que tout le monde allait à Canossa.
16:35Non, moi j'étais
16:37coté artiste, mais j'étais
16:39très proche de Président
16:41polonais, de Monsieur Zelinski,
16:43et j'ai eu la chance d'avoir Elon Musk
16:45à un moment, juste derrière moi.
16:47Mais Donald Trump, non personne.
16:49Il n'a pas tenté de vous faire venir aux Etats-Unis
16:51sur une de ses chaînes, il n'a pas essayé
16:53d'avoir un contrat ou de vous envoyer sur Mars.
16:55Il n'a pas de chaîne, je ne sais pas s'il a une chaîne de télé.
16:57Il en aura une, mais il n'a pas tenté d'approcher.
16:59Et en tout cas, Donald Trump
17:01était assez seul, et celui qui a
17:03le frisson dans le public
17:05c'était Elon Musk, soyons très très sérieux.
17:07Ce n'est pas du tout l'arrivée de Donald Trump.
17:09Éventuellement le Prince William.
17:11Et quand Elon Musk, en fait,
17:13vous avez vu les photos, il a traversé
17:15toute la neige parce qu'il était placé derrière moi,
17:17donc au mauvais endroit, ils l'ont mis au bon endroit.
17:19Et là, vous avez vu les regards stupéfaits
17:21des chefs d'Etat qui se levaient vers lui.
17:23Là, c'était des puissances
17:25qui se regardaient. Et où est la vraie puissance ?
17:27Je vous laisse la réponse.
17:29Quand vous disiez tout à l'heure que vous étiez privilégié,
17:31évidemment c'est la journaliste que vous êtes qui est privilégiée
17:33et qui permet d'avoir accès
17:35à des endroits où le commun des martels ne va pas.
17:37Et effectivement, vous avez vu,
17:39ce n'est pas la même chose de voir à la télévision
17:41que de sentir.
17:43Que vous voyez toute la coulisse, tout ce qui se passe,
17:45qui salue qui.
17:47C'est pour ça que j'aime ces conversations.
17:49Lorsque, par exemple, parait-il que Donald Trump
17:51s'est trompé avec la reine de Belgique,
17:53il a cru que c'était Charlène.
17:55C'est vrai ou pas ?
17:57Je n'étais pas assez proche pour entendre.
17:59Mais en tout cas, il a salué un à un tous les chefs d'Etat
18:01et en particulier le président Zelensky
18:03qui a été applaudi.
18:05Et toute la salle s'est levée à l'arrivée du président Zelensky.
18:07J'avoue que j'ai été surprise.
18:09Parce que pour aucun autre chef d'Etat,
18:11ça n'a été le cas.
18:13Mais voilà, toute la salle s'est levée pour applaudir Zelensky.
18:15Et il y a eu une marseillaise, qui n'est pas si fréquente
18:17dans une église française.
18:19Elle était à l'extérieur, la marseillaise.
18:25Et puis le président de la République
18:27arrive en dernier, puisque ça c'est le protocole.
18:29Avec Anne Hidalgo, la maire de Paris.
18:31Oui, ça c'est le protocole aussi.
18:33Mais c'est vrai qu'arriver en dernier,
18:35c'est formidable quand tu es président de la République
18:37parce que tout le monde attend trois heures
18:39et toi, tu arrives au dernier moment.
18:41Bonjour, ça va ? C'était pas trop long ?
18:43Les gens en ont marre, ils attendent, ils sont debout.
18:45Oui, merci, bonjour monsieur le président.
18:53Bon, mais Laurence,
18:55c'est toujours un bonheur que vous soyez avec nous.
18:57Et on vous retrouvera
18:59sur ces news dès 17h,
19:01et puis sur Europe 1, où c'est le moment
19:03de saluer des audiences qui s'envolent.
19:05Puisque nous le savons.
19:07C'est un travail d'équipe,
19:09comme pour vous, vous avez des équipes formidables derrière vous.
19:11Et nous, on a des bonnes équipes.
19:13Surtout les équiboles.
19:15Monsieur Yennec, mes jolis gardes.
19:17Il a beaucoup de chance.
19:19Il me coûte cher, vous savez.
19:21Et Jacques Serret, extraordinaire Jacques Serret.
19:23Mais Jacques Serret est effectivement
19:25un des hommes les mieux informés de Paris.
19:27Merci Pascal.
19:29L'autre qui prie Sainte-Catherine votera un aujourd'hui, c'est ça ?
19:31Oui, c'est ça.
19:33Merci Charles-Laurence, c'est toujours un bonheur
19:35d'être avec nous. Et puis ce côté coulisses,
19:37nous aimons ça.
19:39Quelle chance.
19:41Et c'était intéressant de vous écouter.
19:43Marianne Yes !
19:45Vous êtes encore là, Marianne Yes ?
19:47Je suis encore là, je chemine
19:49jusque chez l'orthophoniste avec mon petit-fils, comme tous les lundis.
19:51Et bien écoutez, cheminez,
19:53restez avec nous, et puis on va vous dire au revoir après la pub
19:55puisqu'on vous fait porter les chasubles
19:57de l'évêque.
19:59Rien que pour vous,
20:01pour les offrir à Noël.
20:0311h27, à tout de suite.
20:05Nous parlions de Notre-Dame de Paris
20:07et notez que dans un podcast inédit,
20:09Pascal Praud vous raconte le défi
20:11de la restauration de la cathédrale,
20:13illustré bien sûr par les archives de Repain.
20:15Le grand défi de Notre-Dame
20:17est à retrouver dès maintenant sur le site
20:19et l'application Repain. A tout de suite avec Pascal Praud.

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