Morgane Rivoal était portée disparue depuis le 25 novembre et avait été vue pour la dernière fois à Pabu, la commune des Côtes-d'Armor où elle résidait avec ses parents. Elle a été retrouvée ce mardi 10 décembre à Coutances, dans la Manche. Le procureur de Saint-Brieuc s’est exprimé afin d’apporter les derniers éléments de la disparition de l’adolescente.
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00:00Entendue par deux enquêteurs spécialisés, elle expliquait utiliser beaucoup les réseaux sociaux et converser sur des groupes Snapchat avec des personnes majeures.
00:10Il lui arrivait d'accepter des invitations sans connaître les personnes.
00:15Elle a développé un réseau important sur les réseaux sociaux.
00:20Cette utilisation est d'ailleurs source de fréquentes disputes avec ses parents.
00:26La semaine précédant l'effet, Morgane explique s'être fortement disputée avec des amis du collège.
00:33Elle confirmait qu'une importante altercation avait éclaté avec ses parents qui lui reprochaient son usage excessif des réseaux sociaux et la diffusion de photos de nature à nuire à son image.
00:44Son père cassait volontairement de colère son téléphone portable en le jetant plusieurs fois contre le mur.
00:52Elle prenait alors la décision de partir.
00:56Elle supprimait tous ses comptes sur les réseaux sociaux le dimanche 24 novembre.
01:01À ce stade de l'enquête, je ne souhaite pas entrer dans le détail de ses déclarations concernant son arrivée au foyer des jeunes travailleurs de Coutances, dans la chambre de l'individu qui est actuellement en garde à vue.
01:12Elle va cependant indiquer qu'elle ne pouvait pas en sortir depuis 15 jours.
01:17Les volets restaient fermés pour ne pas qu'elle soit vue.
01:20Il lui avait laissé son lit et elle indique qu'ils n'ont pas eu de relation intime.
01:24Elle avait accès à l'ordinateur du garçon lui permettant de se connecter sur Internet.
01:30Morgane aura vocation à être entendue à nouveau de façon complète et détaillée.
01:35Mais elle a tout de même indiqué s'être disputée avec la personne interpellée qui lui aurait porté des coups sur la tête quand elle lui avait reproché de ne pas s'occuper d'elle et quand elle lui avait dit qu'elle avait faim.
01:47La personne gardée à vue a été entendue déjà à trois reprises dans le cadre de sa garde à vue prolongée ce matin et actuellement toujours en cours dans notre département.
01:56Son casier judiciaire ne porte trace que d'une condamnation pour un excès de vitesse commis en 2022.
02:04Il devait comparaître ce matin devant le tribunal correctionnel de Beauvais du chef de soustraction de mineurs s'agissant de faits commis le 8 avril 2024 au préjudice d'une mineure victime de l'Oise âgée de 14 ans à l'époque des faits.
02:19Le tribunal correctionnel de Beauvais n'a pas jugé ce dossier en l'absence du prévenu qui sera à nouveau convoqué devant cette juridiction.