Une équation difficile à résoudre. Après la démission de Michel Barnier, Emmanuel Macron cherche à nommer rapidement un nouveau Premier ministre. Avec une condition principale à remplir: échapper à la censure des oppositions à l'Assemblée nationale.
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00:00Mickaël Taverne, alors quel est votre regard sur ce qui se passe et la difficulté, visiblement, d'accoucher d'un nouveau Premier ministre ?
00:06Écoutez, ce qu'on peut remarquer, c'est qu'à aucun moment, en tout cas, on parle des problèmes des Français, de leur vie quotidienne.
00:13On a vu des chefs de parti qui sont allés à l'Élysée pour défendre leur bout de viande, pour essayer de conserver leur poste le plus longtemps possible.
00:21Mais à aucun moment, on parle du pouvoir d'achat, on parle de la sécurité des Français,
00:26on parle du déremboursement des médicaments, l'indexation des pensions de retraite sur l'inflation, en fait, tout ce qui impacte leur vie quotidienne.
00:34Donc nous, ce que nous disons, c'est qu'il faut un Premier ministre, un gouvernement, et nous ferons constructif, il faut travailler avec lui, notamment pour une nouvelle loi de finances.
00:43Donc notre boussole, avec Marine Le Pen et Jean-Marc Bardella, ça a toujours été la nôtre, en tout cas, c'est l'intérêt des Français.
00:49Et essayer, justement, de répondre à leurs préoccupations, et notamment aux aspirations des 11 millions d'électeurs qui ont voté Rassemblement national lors des différentes élections législatives.
00:59– Les Français sont inquiets par cette situation instable, que vous avez aussi provoquée en censurant.
01:04– Mais nous avons censuré, pourquoi ? Car nous étions contre ce budget.