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La Phryge, mascotte des JO de Paris, a fait un carton. Et ce n’est pas fini.

L’entreprise Doudou et Compagnie, fabricant des Phryges, nous ouvre ses portes à la Guerche-de-Bretagne (Ille-et-Vilaine)

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Transcription
00:00C'est l'héritage des Jeux, c'est l'image des Jeux de Paris.
00:03Et puis ça faisait plaisir aux gens, on les voyait heureux avec leurs friges, avec leur bonheur.
00:08Il y a un tel engouement autour de ces friges que ce capital sympathie perdure.
00:13Pendant les JO, la frige n'est pas passée inaperçue.
00:16Dans un premier temps critiquée, elle est devenue une véritable icône pendant ces Jeux.
00:21Visite guidée chez Doudou et compagnie, l'entreprise qui a fabriqué la frige de ces Jeux olympiques.
00:27Pour fabriquer une mascotte par exemple, il y a une cinquantaine de petits morceaux.
00:35Quand on a coupé, il faut piquer le produit.
00:40Quelques fois on passe également par de la broderie.
00:44Vous avez une dizaine de personnes, elles ne sont pas toutes là aujourd'hui, mais qui font de la piqûre.
00:52Ça c'est une frige qui a été finie de piquer.
00:56Ce n'est pas très beau, c'est l'envers du décor.
00:59Mais une fois qu'elle est retournée, là elle est vide.
01:03Il faut qu'on mette de la fibre de polyester dedans.
01:09Là ce sont des petits ours.
01:11Il faut savoir que la plupart des produits en Chine par exemple sont finis à la main.
01:16Parce que la main d'oeuvre coûte évidemment moins cher qu'en France.
01:19On a automatisé le système.
01:21Vous avez quatre machines qui servent à fermer.
01:24C'est un système un peu particulier.
01:28On a mis au point une machine pour pouvoir surjeter.
01:30On appelle ça un surjet, c'est-à-dire que c'est un fil continu.
01:33On regarde bien s'il n'y a aucun point pour assurer la sécurité de la fermeture du jouet.
01:40Et après on brosse.
01:41On vérifie toutes les coutures.
01:44Un million et demi au total.
01:46Et il y a pratiquement 200 000 pièces qui ont été fabriquées en France.
01:50Ce qui est inédit aujourd'hui.
01:52Il n'y a pas de production en Europe à ce niveau-là.
01:55On en a fait beaucoup.
01:57Beaucoup, beaucoup.
01:58Vous savez combien à peu près ?
01:59Aucune idée.
02:00On a arrêté de compter il y a un moment.
02:03On a fait ça pendant une bonne année et demie.
02:07Quasi deux.
02:08Et puis ce n'est pas fini parce qu'on en fait encore un petit peu.
02:11Alors on vend encore des friges.
02:13Essentiellement sur Paris.
02:14Parce que les touristes qui viennent à Paris veulent acheter des friges.
02:18On a une date limite du contrat.
02:20On essaye de la repousser.
02:22Là ça se négocie avec le CIO et non plus avec le comité olympique.
02:25Mais avec le comité international olympique.
02:28On a bon espoir de continuer les friges après fin mars 2025.
02:34Le marché de la peluche a bondi de 2% au niveau national uniquement par la vente de la mascotte.
02:42Quand on voit son travail comme ça à la télé pendant les épreuves,
02:47qu'on voit les gens avec les bonnets qu'on a fabriqués, c'est quand même quelque chose.
02:52L'ambiance a fait que cette petite frige a pris de l'ampleur, a grandi.
02:57On a produit une partie des mascottes en Asie et une partie en France.
03:01Mais en plus il fallait former les équipes à produire quasiment 1000 mascottes par jour.
03:06On s'est engagé à essayer de produire 10% de nos productions en France.
03:11On produit 4 millions de pièces par an, ça veut dire 400 000.
03:15Les consommateurs aujourd'hui souhaitent consommer du produit Made in France.
03:19Mais il y a toujours l'obstacle prix.
03:21Il y a les JO de Milan dans un an et demi qui souhaiteraient qu'on fabrique une partie de leur mascotte peut-être.
03:28Et puis après il y a les JO des Alpes 2030, on sera là.
03:32En tout cas on sera sur la ligne de départ.

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