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00:00Europe 1, la France bouge.
00:02La pépite.
00:04La pépite de ce soir.
00:06C'est comme ça que tu l'as surnommée Fabrice.
00:08La pépite.
00:10La top pépite.
00:12Avec Emmanuel Sokolowski.
00:14Emmanuel, vous avez 39 ans.
00:16L'entreprise est née en 2016.
00:18On va revenir sur votre parcours.
00:20Vous avez travaillé dans la finance.
00:22Dans une salle de marché.
00:24Pendant plusieurs années.
00:26Et puis, un burn-out
00:28vous a obligé à ralentir
00:30la cadence.
00:32Cet événement qui arrive au même moment
00:34d'un grand événement, à savoir l'arrivée de vos enfants.
00:36En général, les choses
00:38n'arrivent jamais seules dans ces moments-là.
00:40Vous venez d'accoucher. On est à Paris.
00:42Tout se passe à Paris.
00:44Vous n'avez pas trop le moral et
00:46beaucoup de kilos en trop.
00:48Alors, il se passe quoi ?
00:50C'est exactement ce que vous venez
00:52de dire dans le petit extrait.
00:54Il se passe que
00:56je prends 25 kilos suite à deux grossesses
00:58rapprochées.
01:00Et je ne me retrouve pas du tout dans la mode
01:02grande taille. J'ai une expérience
01:04dans un magasin où on me dit
01:06il faut aller dans un magasin spécialisé.
01:08Ce mot, je ne l'ai pas compris.
01:10Dans un magasin pour femmes spécialisé,
01:12je me suis dit que je devais aller en parapharmacie.
01:14Je n'ai pas compris. J'ai découvert les magasins spécialisés
01:16où vous avez hommes, femmes, enfants,
01:18grande taille. C'est un nouveau genre.
01:20Déjà que je n'étais pas très à l'aise avec mon nouveau corps.
01:22En plus, avoir une expérience comme ça,
01:24c'est catastrophique.
01:26Mais ça s'est bien terminé dans le grenier de ma grand-mère
01:28où j'ai trouvé une blouse en soie.
01:30Je me suis dit, tu fais un 44.
01:32Mais finalement, tu es toujours belle, tu es toujours forte,
01:34tu es toujours toi-même et ce n'est pas grave.
01:36Et tous les régimes que je démarrais le lundi matin
01:38qui se terminaient le mardi soir,
01:40finalement, j'ai retrouvé ma silhouette.
01:42C'est vraiment en reconnectant avec mon corps
01:44et avec mes vêtements.
01:46J'en démarrais un mais ça ne durait pas,
01:48ça ne tenait pas parce que j'étais en rejet total de mon corps
01:50parce que je ne l'acceptais pas, je ne voulais pas le voir.
01:52C'est souvent des vêtements dans lesquels je me trouvais belle
01:54que finalement, j'ai renoué avec mon corps.
01:56Et donc là, vous avez pu perdre vos kilos.
01:58Exactement, j'ai retrouvé ma silhouette.
02:00Et là, je me suis dit, ce n'est pas possible.
02:02Ce qui se passe sur ce marché-là, il faut faire quelque chose.
02:04Moi, j'étais née dans le textile.
02:06Votre famille, deux générations
02:08dans le textile, entrepreneurs, etc.
02:10Quand vous leur avez dit, je laisse tomber
02:12les salles de marché mais je vais aller
02:14monter une boîte de vêtements,
02:16ça a réagi comment ?
02:18Ils ont tout fait pour me décourager.
02:20Un jour, j'ai fait monter mon père dans la salle des marchés.
02:22J'avais quatre ordinateurs,
02:24six écrans, quatre codes pour entrer.
02:26Il était hyper fier.
02:28Je lui ai dit, c'est bon papa, maintenant je peux faire du textile.
02:30J'ai pu faire ça, maintenant tu me laisses tranquille, c'est ma passion.
02:32Ça a débordé en fait.
02:34Donc il a dit, si c'est ça que tu veux.
02:36Ça a été avec mon burn-out.
02:38Vraiment, je me suis posée ce burn-out et cette grossesse.
02:40Ça a été le moment de me dire, qu'est-ce qui est important
02:42dans ma vie ? Qu'est-ce que je veux laisser dans ce monde ?
02:44Moi, je rêvais d'être médecin
02:46petite et en fait, j'ai ce
02:48besoin d'aider, d'accompagner
02:50les gens et un jour,
02:52quelqu'un m'a dit, Almé, tu es mon médicament.
02:54Et c'était le plus beau compliment. Et là, je me suis dit, la boucle
02:56est bouclée en fait parce que j'arrive.
02:58Moi, j'ai levé des fonds comme ça en disant, mais je ne vends pas du textile.
03:00Je vends quelque chose dont je suis la seule
03:02à proposer. Je vends de la confiance en soi.
03:04La confiance en soi. Alors, on va rentrer dans
03:06le détail de cette confiance en soi grâce à
03:08Almé Paris. Vous allez pitcher
03:10vous aussi, Manuel. C'est parti.
03:12Almé Paris, c'est quoi très concrètement ?
03:14On vous écoute, vous avez une minute.
03:16Almé, c'est une marque
03:18de vêtements qui
03:20habille les femmes et qui les sublime du 36
03:22au 54. Aujourd'hui, c'est une marque
03:24qui est digitale. Nous avons 95%
03:26de nos ventes qui sont faites en ligne.
03:28Deux showrooms, un à Paris,
03:30un à Avignon qui a été notre laboratoire.
03:32C'est 20% des ventes qui sont organiquement
03:34à l'étranger. Et
03:36c'est une marque dans lesquelles
03:38les femmes se reconnectent à leur puissance
03:40féminine. Je ne crois pas aux femmes qui singent les
03:42hommes. Je pense qu'une femme puissante est
03:44une femme qui assume son côté féminin.
03:46Et Almé permet, quelle que soit la taille,
03:48de se sentir belle femme.
03:50Almé, c'est une marque française
03:52qui produit majoritairement en Europe,
03:54qui est une marque responsable
03:56dans le sens où nous travaillons beaucoup en précommande.
03:58C'est une marque qui est en croissance
04:00sur un marché qui est colossal.
04:02Aujourd'hui, 40% des femmes taillent
04:04au-delà du 44 et elles ont 70 fois
04:06moins le choix que les femmes à la taille dite standard.
04:08C'est bon ?
04:10Il n'y a pas eu le gong.
04:12On vous écoute tant qu'il n'y a pas le gong.
04:14On est à combien Christophe ?
04:16On est toujours à 50 secondes, c'est la soirée des 50 secondes.
04:18Très bien, efficace.
04:20Merci Emmanuelle Sokolowski.
04:22Vous êtes prête à cet exercice du pitch pour Almé Paris.
04:24Quand vous avez dit
04:26que c'est complètement digital,
04:28déjà acheter en ligne
04:30pour certains c'est compliqué, mais alors quand on fait
04:32du 54, comment faire confiance
04:34à un site en ligne ?
04:36Il y a plusieurs facteurs pour rassurer le consommateur.
04:38Déjà les retours sont offerts, ça c'est la première chose.
04:40Mais il faut savoir, et c'est pour ça qu'on s'est lancé sur le digital,
04:42que malheureusement vu l'offre en magasin,
04:44les femmes au-delà du 44 ont plus
04:46l'habitude d'acheter sur internet puisqu'il n'y a pas d'offre.
04:48Donc elles ont l'habitude.
04:50C'est un marché qui est éduqué à ce mode de consommation.
04:52Après, il y a pas mal de...
04:54Il y a de l'intelligence artificielle
04:56qui permet de
04:58pouvoir se mesurer pour calculer votre taille.
05:00Je ne vais pas dire qu'on n'a pas de retour du
05:02vautaillant, parce que c'est
05:04normal quand on va dans une cabine, on n'achète
05:06pas 100% des articles qu'on essaie, donc ça fait partie
05:08du deal. Mais aujourd'hui,
05:10c'est vraiment un milieu
05:12dans lequel on est à l'aise.
05:14Mais là, ça a été très révolutionnaire. Cette année, on a
05:16ouvert des corners,
05:18on a ouvert du retail physique.
05:20Mais comment vous l'expliquez ? Quand vous dites que c'est révolutionnaire,
05:22ça veut dire que vos produits sont beaux aussi.
05:24Surtout ça, parce que quand on parle de
05:26magasins spécialisés, c'était des trucs un peu en forme.
05:28Oui, alors, Allemez, c'est une expérience.
05:30Je vous invite à toutes
05:32l'essayer. C'est-à-dire que vous êtes
05:34hyper confort. Limite, vous vous sentez
05:36comme en pyjama. Et toute la journée,
05:38vous avez des compliments, ou les gens vous disent
05:40c'est trop beau ce que tu portes. C'est vraiment ça
05:42la force d'Allemez. Aujourd'hui, les jeans
05:44Allemez sont hyper confortables, et pourtant,
05:46ils sculptent le corps.
05:48C'est vraiment
05:50une expérience, et ça s'expérimente.
05:52Donc oui, on va
05:54pas chercher à cacher la femme,
05:56et à dire qu'est-ce qui
05:58va faire qu'elle soit plus mince.
06:00Au contraire, on va chercher à la mettre en valeur,
06:02et qu'elle se sente vraiment puissante.
06:04Vous proposez quoi comme type de vêtements ? Vous avez
06:06des jeans ?
06:08On est à l'inverse du monoproduit.
06:10On propose un vestiaire, et souvent, nos clientes,
06:12c'est vraiment des addicts Allemez. Elles ont un vestiaire Allemez,
06:14on va de la lingerie au maillot de bain,
06:16jeans, combinaison,
06:18on est très fort en combinaison, manteau,
06:20blouse, évidemment. Donc c'est pas une énième marque
06:22de mode. C'est quelque chose de bien
06:24qui va au-delà. Oui, moi je me serais pas lancée sur le marché
06:26de la mode aujourd'hui, parce que je sais qu'il est en
06:28mutation. Mais par contre, aujourd'hui,
06:30sur les tailles au-delà du 44,
06:32il y a vraiment une place à prendre.
06:34Et vous les êtes en train de la prendre,
06:36Emmanuelle Sokolovski pour Allemez Paris.
06:38Si vous êtes parmi nous ce soir
06:40sur Europe 1, c'est aussi parce que vous êtes en train
06:42de vous développer. Vous avez
06:44levé pas mal de fonds récemment.
06:46J'ai levé avec un fonds d'investissement
06:48que j'aime beaucoup, qui s'appelle Autium.
06:50On a levé 5 millions
06:52l'année dernière. C'est beaucoup, Fabrice, 5 millions ?
06:54C'est beaucoup. C'était pour faire quoi, les 5 millions ?
06:56C'était pour vraiment
06:58développer la marque,
07:00et travailler en profondeur.
07:02Parce qu'elle est née en 2016. Il s'est passé quoi entre 2016
07:04et l'année dernière ? Vous avez levé les 5 millions ?
07:06Au début de la marque, j'aime bien dire que
07:08toutes les bêtises, je les ai financées moi-même.
07:10Fais quoi les bêtises ? Maintenant, dites-nous,
07:12pour ceux qui entreprennent en ce moment.
07:14Il faut accepter de se dire qu'au début,
07:16il faut tester, itérer, retester.
07:18Nous, on a des adeptes de
07:20fake it until make it.
07:22On a vraiment testé notre positionnement
07:24prix, notre offre, vraiment tout,
07:26notre communication, jusqu'à ce que d'un coup,
07:28un jour, on a senti qu'il y a vraiment
07:30cette discroissance organique, vraiment ce pic,
07:32on l'a vraiment senti, et d'un coup, ça va au-delà
07:34et on sent que ça nous dépasse.
07:36On parle généralement de Product Market Fit,
07:38c'est la rencontre entre le produit et le marché
07:40qui permet la traction qualité-la-vôtre.
07:42Bravo pour cette traction, puisque
07:44en termes de chiffre d'affaires, vous êtes passé quand même de
07:46300 000 euros en 2020, ce qui est déjà beaucoup,
07:48mais à 10 millions d'euros en
07:502023. 10 millions d'euros en 2023 ?
07:52Donc je n'ai pas pu faire ma petite division pour avoir le taux de croissance,
07:54mais c'est juste énorme. Par rapport à une boîte normale
07:56dans le textile, c'est énorme ? Dans le textile,
07:58c'est énorme, mais on voit plutôt ça dans le monde du digital.
08:00On a toujours des entreprises très installées.
08:02Et qui sont, ce qu'on appelle ça,
08:04des entreprises très scalables, c'est-à-dire très rapidement,
08:06elles peuvent croître sans trop d'investissement.
08:08Là, j'entends, c'est déjà quand même une boîte dans le digital,
08:10pour autant. C'est ça les forces, Fabrice.
08:12Les forces, c'est que ce soit 100% digital.
08:14La forme, c'est que c'est une
08:16DNVB. Ça veut dire quoi ?
08:18C'est pour toi, j'ai fait exprès de dire DNVB.
08:20Parce que nous, on ne comprend pas. C'est une Digital Native
08:22Vertical Brand, c'est quoi ? C'est une
08:24marque qui a vu le jour directement
08:26en ligne et qui permet
08:28de contrôler l'ensemble de la chaîne de valeur,
08:30du design jusqu'à la distribution
08:32et qui privilégie une relation client en direct et authentique.
08:34D'autres marques sont
08:36des DNVB que tu connais.
08:38Le slip français, par exemple, Cezanne ou Alphate.
08:40D'accord, je vois. C'est ce qu'on appelle une DNVB.
08:42Je comprends mieux. Très bien. Donc ça, ça fait partie
08:44des forces d'Almey.
08:46Oui, parce qu'en fait, ça lui permet, par exemple,
08:48j'imagine, de faire de la précommande,
08:50c'est-à-dire d'innover sur des produits,
08:52faire des prototypes, et avant de les lancer
08:54à grande échelle, j'imagine que les clients
08:56vont pouvoir voter et essayer. Et puis, si ça marche,
08:58sans avoir fait des stocks en amont...
09:00Et la précommande, il n'y a pas de stock en général ?
09:02On est en train de changer la précommande.
09:04Mais à l'époque, la précommande, nous, on croyait
09:06à la carte bleue. C'est-à-dire que les pouces sur Instagram,
09:08moi, j'étais très dubitative.
09:10Donc en fait, on va faire un prototype,
09:12on va le prendre en photo, on ne va pas le commander,
09:14et on va le mettre en ligne en disant
09:16la pollution, c'est 50% de la...
09:18la surproduction, c'est 50% de la pollution
09:20d'un textile, on ne souhaite pas surproduire.
09:22Donc on veut savoir, et vous avez...
09:24Vous serez livré dans deux mois, qui veut
09:26acheter ce produit ? Et elles le payent, le produit.
09:28Elles ont 10% de remise en échange
09:30de cette attente, qui est quand même non négligeable,
09:32entre cinq semaines et deux mois. Oui, parce que sur Internet,
09:34c'est souvent des achats un peu spontanés, donc
09:36quand ça met un mois, on a oublié qu'on l'a acheté.
09:38Surtout que ces marques utilisent les médias sociaux
09:40pour vous donner envie de cliquer. Et donc, quand on clique,
09:42on est plutôt dans cette idée de l'achat
09:44un peu compulsif, on clique, on achète,
09:46et puis après, on attend un certain temps,
09:48c'est ce que je fais avec Asphalt, notamment, avec les pulls que j'achète,
09:50j'attends deux mois avant de les recevoir.
09:52Mais par contre, je crois au sens
09:54de la marque, je crois au fait qu'elle soit
09:56très authentique
09:58et qualitative également, et donc j'imagine
10:00que c'est exactement ce que viennent chercher vos clients.
10:02Exactement, et moi je lis avec mes clients,
10:04et pour ceux qui nous écoutent, je pense que c'est assez intéressant,
10:06c'est que je n'ai pas fait de la grande taille par opportunisme,
10:08j'en ai fait mon combat.
10:10Et donc je pense que j'ai souffert de la même chose
10:12que ce que souffrent mes clientes,
10:14et de ça, ça crée un lien entre elles et moi,
10:16où elles vont imprimer Almey à un endroit
10:18de leur cerveau qui n'est pas le même.
10:20C'est le graal de tout marketeur, c'est de faire ressentir une émotion.
10:22Moi, j'ai cette émotion-là commune avec mes
10:24clientes, et combien de fois,
10:26combien de fois sur les réseaux sociaux, les clientes
10:28ne me racontent pas mon histoire en me disant
10:30« Almey, vous avez été la première pierre de la
10:32reconstruction avec mon corps ».
10:34C'est incroyable ! Et c'est incroyable !
10:36Ça va au-delà d'une marque de vêtements.
10:38Vous en pensez quoi, Eleonore Baudry ? Vous êtes la patronne de
10:40Figaro et Paris ce soir sur Europe 1.
10:42Je vous vois écouter attentivement Emmanuel depuis le début.
10:44Quel regard portez-vous
10:46sur cette entreprise,
10:48sur Almey, et donc ses tailles
10:50du 34 au 54 ? C'est plus 54
10:52que 34, non ? C'est 36 au 54.
10:54Mais vos clientes, c'est plutôt
10:56autour de 54 ou plutôt autour de 36 ?
10:58On a une courbe de gosses sur les tailles.
11:00Vraiment, le gros des commandes,
11:02c'est entre 44 et 48.
11:04Donc vous êtes dans la cible,
11:06c'est la cible que vous recherchez. Eleonore Baudry ?
11:08D'abord, je suis impressionnée,
11:10je vous félicite, et je suis d'accord
11:12que le vêtement, c'est
11:14la confiance en soi, c'est une armure.
11:16Parfois, pour aller au
11:18combat,
11:20quand on a des combats à mener,
11:22que ce soit de façon professionnelle
11:24souvent, et
11:26redonner
11:28cette force-là aux femmes,
11:30je trouve que c'est un très beau combat
11:32que vous menez aussi. Et le modèle ?
11:34Et le modèle est génial, parce qu'effectivement,
11:36moi j'ai aussi une expérience de DNVB
11:38précédemment.
11:40J'ai travaillé
11:42pour Sarenza, par exemple.
11:44Je pense que la précommande,
11:46c'est quelque chose d'extrêmement intelligent.
11:48Chez Figarest, on n'a pas forcément besoin
11:50de mettre ça en place, parce qu'on a tellement
11:52d'expérience, 55 ans,
11:54on a beaucoup de permanents,
11:56on ne crée pas de pure stock, et je suis
11:58extrêmement impliquée également dans
12:00ce sujet-là. Vous savez à l'avance
12:02ce qui va être vendu ?
12:04Je le sais beaucoup mieux qu'avant.
12:06Et j'ai
12:08aussi une grosse partie
12:10de nos ventes qui se font sur des modèles permanents,
12:12qu'on peut commander tous les deux à trois mois,
12:14pour ne jamais générer de surstock.
12:16Vous arrivez à vous en sortir avec les soldes,
12:18les promos, les Black Friday, quand on est
12:20une entreprise comme Figarest Paris ?
12:22On ne sait plus si, quand on paye
12:24le prix fort, on n'est pas en train de se faire avoir,
12:26puisqu'il y a une succession de promotions.
12:28Quel est votre politique
12:30là-dessus ? Je pense que justement,
12:32ce qui est important, c'est de s'en sortir.
12:34Et ce qu'on a fait chez Figarest,
12:36c'est de cesser d'être
12:38tout le temps en promotion.
12:40Pas spécifiquement de promotion ?
12:42D'être au prix juste toute l'année. On fait des
12:44promotions, mais on en fait à un certain
12:46moment des grands rendez-vous qu'on a avec nos clients,
12:48parce que c'est aussi une façon de les remercier
12:50de leur fidélité. Mais en revanche,
12:52par exemple, moi j'ai des produits permanents,
12:54donc ma chemise blanche et
12:56bleue, comme on disait tout à l'heure, en
12:58popeline, elle est à 115 euros,
13:00et elle est toujours à 115 euros.
13:02Et ça ne changera pas. Ce soir,
13:04Emmanuel Sokolevski pour Almey Paris,
13:06vous avez aussi des besoins, c'est aussi pour ça que vous êtes parmi
13:08nous dans la France Bouche. Parmi vos besoins,
13:10c'est fidéliser cette clientèle, je crois que c'est déjà
13:12bien parti, puisque vous venez nous raconter
13:14qu'elle vous laisse beaucoup de messages, et
13:16pour certaines d'entre elles, vous êtes même en train
13:18de les accompagner dans la reconstruction
13:20de leur vie. Mais aussi,
13:22il y a tout l'aspect de magasin
13:24physique. Vous allez
13:26ouvrir tes magasins ? C'est votre souhait ?
13:28On a ouvert un magasin
13:30à Paris, qui est rue de la Boétie.
13:32Et en fait, ce n'est pas un magasin
13:34comme les autres. C'est un showroom,
13:36sur rendez-vous, avec
13:38une vendeuse qui est en fait une conseillère en images.
13:40Et donc, c'est 30 minutes qu'on s'offre,
13:42et où vraiment, les clientes
13:44peuvent essayer toute la
13:46boutique. La boutique est privatisée pour elles.
13:48Et la commande se fait toujours en ligne ?
13:50Non, c'est livré.
13:52On achète, on repart avec son...
13:54Ça, c'est un vrai plus par rapport à d'autres marques,
13:56d'autres dnvb, où on ne peut que commander en ligne,
13:58même dans un showroom.
14:00Donc, c'est un peu le modèle Cézanne, non ?
14:02Un petit peu, sauf que c'est vraiment un créneau
14:04qui est privatisé. C'est-à-dire que c'est 30 minutes,
14:06alors généralement, ils viennent avec leur copine, avec leur maman,
14:08avec leur sœur, mais c'est 30 minutes où la boutique
14:10n'est que pour elles.
14:12Pour tout répondre à tout cela,
14:14Fabrice, j'imagine que tu as étudié
14:16la question. J'ai étudié, mais avec une boîte qui a déjà
14:18quand même mis en place beaucoup, beaucoup de choses,
14:20au regard de sa croissance. Je voulais juste noter
14:22une chose, avant peut-être de démarrer, c'est de dire que
14:24le pitch aussi, il a été
14:26très inspirant, quand je vous
14:28ai écouté Emmanuel, parce que c'est à la fois ce que vous racontez,
14:30mais aussi la manière dont vous le racontez.
14:32Et donc, je trouve que vous incarnez parfaitement
14:34l'entreprise que vous avez créée.
14:36Et ça me semble important, quand on est une
14:38DNVB, de bien l'incarner. Vous restez autour
14:40de la table de la France Bouche. Comment maintenir la
14:42croissance d'Almé ? Parce que là,
14:44elle a ses clients, elle va vers
14:46les magasins physiques. On va avoir
14:48toutes les réponses avec Fabrice Marcella dans un instant.
14:50On va aussi écouter la saga
14:52de la veste de travail
14:54de la marque Le Monde Saint Michel,
14:56qui a relancé cette veste de travail. Mais d'abord,
14:58on écoute Rihanna Diamonds sur Europe.

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