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Trois jours après le passage du cyclone Chido, le plus intense qu'ait connu Mayotte depuis 90 ans, l'archipel meurtri est en manque de tout.

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00:30Ne me demandez pas de bilan. Une mission a été ce soir d'ailleurs décidée en
00:35cellule interministérielle de crise pour que, notamment vis-à-vis des réseaux
00:41traditionnels, du CADI, etc., on puisse au niveau aussi des autorités locales
00:47commencer à faire un recensement dès lors que les routes auront été dégagées,
00:51qu'elles ont été ouvertes. Mais je serai bien incapable de me projeter pour vous
00:56donner de quelconques chiffres pour l'instant. En tout cas, il est clair que
01:00l'île est totalement dévastée.
01:19Pour ce qui concerne, là encore, les besoins vitaux, il y en a trois qui sont
01:24vraiment absolument essentiels et vitaux. Le besoin en eau et le besoin en
01:29nourriture. Progressivement, les usines, il y en a six, mais au moment où je vous parle,
01:34l'usine d'Essalement a été remise en route à petite terre. Petit à petit, sous
01:4048 heures, ces usines de traitement de l'eau potable
01:44fonctionneront à peu près à hauteur de 50% de leur capacité. Et d'ici une
01:50semaine, le préfet de Mayotte nous indiquait ce soir qu'on pourrait même
01:53atteindre 95%.

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