• l’année dernière
Le retour du Bigdil, ses rapports avec TF1, ce qu'il touche à la retraite, l'émission qu'il a refusé de faire ou encore le jour où il a failli tuer Gérard Vivès, Vincent Lagaf refait sa télé avec Eric Dussart et Jade ce samedi 21 décembre 2024 !

Catégorie

🗞
News
Transcription
00:00Le Big Deal, c'est un jeu très physique, 20 ans après, pour vous, ça a été un peu plus compliqué qu'à l'époque de TF1 ?
00:05Oui !
00:08À 65 barreaux, tu ne fais pas la même chose qu'à 40-42.
00:12Avec tous les accidents que j'ai eus, les opérations, les galères que j'ai eues...
00:17Ça, vous l'avez senti un peu physiquement, que ça tirait un peu plus fort ?
00:20D'autant plus que, si tu veux, l'émission n'est plus un Access, une cour en quotidienne, mais un Prime en hebdo.
00:28Donc ça ne s'enregistre pas en 60 minutes, mais en 90 minutes.
00:33Et enchaîner 3 fois 90 minutes, c'est comme si tu faisais un Wild Man Show de 6 heures.
00:39Vous avez enregistré 3 Prime Time par jour ?
00:42Oui, je viens de me cloquer 30 Prime Time.
00:44On sort de là lessivé.
00:46Je suis mort. On doit m'amener le défibrillateur, là.
00:50Et il y a le VSAB qui m'attend dehors, devant RTL.
00:52Alors ça valait le coup, parce que les fans de la première heure vont être ravis,
00:55parce que c'est bien le Big Deal de la première génération qu'on va retrouver.
00:57On n'a pas changé une virgule.
00:59C'est le même décor, les mêmes lumières, les mêmes jeux, le même bille, la même voix, les mêmes gaffettes.
01:05On n'a pas bougé un iota.
01:07Et les cadeaux, toujours aussi gros, même si on est sur une chaîne de la TNT ?
01:10On a pu les moyens d'offrir 4 bagnoles par jour.
01:12On en a fait tomber des voitures.
01:13On a eu des partenaires qui ont joué le jeu, génial.
01:15Mais il n'y a plus la Gab G et le dépenser sans compter.
01:21Déjà, ils ont dépensé sans compter pour avoir cette émission, le Big Deal,
01:23parce que c'est un véritable enjeu industriel pour RMC Story
01:26que de prendre cette émission.
01:28Ça aussi, ça vous met un peu plus la pression sur ce retour,
01:30de savoir que pour eux, c'est un investissement très lourd.
01:33Oui, c'est leur problème.
01:35Moi, j'ai divisé mon cachet par 5.
01:37Je n'ai même pas été travailler pour le pognon,
01:39j'ai été travailler parce que je voulais retrouver...
01:41D'abord, j'avais besoin, pour moi, de savoir ce que j'étais encore capable.
01:44L'argent n'a pas été un sujet pour vous du tout ?
01:45Non, du tout.
01:47Si, on a commencé par me proposer un cachet.
01:49J'ai dit, attends, c'est bien un perso à la Gab au téléphone.
01:52Tu ne demandes pas un chauffeur de salle, tu demandes un animateur.
01:55Donc, elle a dit, excuse-moi, mais je dois essayer.
01:58J'ai dit, oui, alors voilà.
01:58Maintenant, on parle de choses sérieuses.
02:00C'est quoi votre budget ?
02:01J'ai dit, j'en prends tant.
02:02Primetime pour l'instant, c'est le retour du big deal.
02:04Si ça cartonne et qu'on vous propose de repasser en quotidienne,
02:07votre réponse est ferme ?
02:08J'en ferai plus.
02:08Non, non, ça, c'est clair, c'est fermé définitif.
02:10Si ça marche, à mon avis, ils vont nous en recommander.
02:13Ils vont passer les 30 cette année.
02:15Et puis, j'en reprendrai 30 pour l'année suivante.
02:17Il n'a jamais été question, pendant ces 20 ans de pause,
02:19que TF1 relance le big deal ?
02:21Je ne sais pas dans quelle odeur de saineté je suis avec TF1.
02:25Je ne sais pas s'ils ont envie de me revoir ou pas.
02:29Et d'un autre côté, je ne sais pas ce qu'ils pourraient me proposer.
02:33Je préfère l'artisanat que l'industrie.
02:35Vous n'êtes pas reparlé avec TF1 depuis votre départ.
02:36C'était quoi, 2016 ?
02:38Oui, et on ne sait pas qui était en bon terme.
02:41Et depuis, c'est le silence radio entre vous.
02:43Arthur m'appelle de temps en temps pour...
02:45Il voulait que je fasse le grand concours des animateurs
02:48pour les 50 ans de TF1.
02:49J'ai refusé.
02:55Je reparle avec certains producteurs animateurs,
02:58mais je ne parle pas avec la direction.
02:59Alors que les équipes de direction ont dû changer depuis 2016.
03:02Oui, mais il y a deux ou trois têtes qui n'ont pas changé.
03:03Tant qu'elles seront là, moi, je sais que je n'irai pas.
03:06Donc, même si demain, et ça va être le cas,
03:09ça cartonne sur RMC Story avec le big deal,
03:11et que TF1 vous fait la cour ?
03:13Déjà, je fais partie des mecs les plus loyaux qui existent.
03:16Moi, une poignée de main avec un regard,
03:18c'est dix fois plus puissant qu'un contrat signé.
03:23Je dis ce que je pense, je fais ce que je dis.
03:26Et oui, il y a deux ou trois têtes à TF1
03:27que je ne veux plus jamais croiser.
03:29Donc, tant qu'ils y sont...
03:30Pourtant, vous avez toujours dit que c'était votre maison de cœur.
03:31Vous y avez passé plus de 20 ans.
03:33Oui, bien sûr.
03:33Mais j'aime beaucoup.
03:35Bon, après, attention, moi, j'ai mis l'équipe en place.
03:38Moi, je te parle de Lelay, Mouchotte, Couture, de Vergès.
03:44Et qui tiennent la route, tu vois.
03:45Moi, Arap Rikian, je l'ai connu.
03:47Il était coursier.
03:48Donc, pour moi, c'est un vrai étaulier
03:49parce que la tour, il la connaît de bas en haut.
03:52Donc, j'ai un très grand respect pour Arap.
03:54On s'est appelé une fois ou deux.
03:55Tu es le directeur des programmes du groupe.
03:57Absolument.
03:58Mais il y a une gueule ou deux que je n'ai plus envie de croiser.
04:00Et qu'il ne faut pas que je retourne à TF1 maintenant.
04:04Et puis, honnêtement, je ne sais pas s'ils me rappelleront.
04:07Et puis, même s'ils me rappellent...
04:09Je veux dire, moi, l'amitié que j'ai liée avec
04:14Julien Lalande, Stéphane Salé-Dechoux...
04:18La direction d'RMC Stories.
04:20C'est découvert.
04:21Je m'entends bien.
04:22Ils ne me font pas chier.
04:24Je leur dis, j'ai envie de faire ça.
04:25On le fait.
04:25Je n'ai pas envie de faire ça.
04:26On ne le fait pas.
04:27Vraiment, c'est une jolie petite famille.
04:31Vous en avez rencontré quelques-uns des manipulateurs,
04:34des pervers narcissiques au cours de votre carrière télé, la GAF ?
04:37Oui.
04:39Mais comme je suis un peu sous-polé,
04:41ça n'allait jamais très loin.
04:43C'est-à-dire que je ne fais pas partie des gens
04:44que tu peux manipuler longtemps.
04:46Ils connaissent les limites avec vous.
04:48J'ai toujours eu cette réputation d'ingérable.
04:51Ce n'est pas que j'étais ingérable,
04:52c'est que je ne perds pas mon temps.
04:54Je ne parle pas aux cons, ça les instruit.
04:56Vous dites aussi, s'agissant de cette réputation d'ingérable,
04:58qu'elle émanait souvent de gens de la direction
05:01qui ne comprenaient pas la manière très pratique
05:03dont on fabrique des émissions.
05:04Oui, mais même aujourd'hui,
05:06les mecs qui sont à tirer les ficelles de la télé,
05:09c'est des mecs qui savent diffuser, qui savent vendre.
05:12Ils ne savent pas faire de la télé.
05:13Et vous en avez vu passer en plus,
05:14parce qu'évidemment, les directions passent,
05:16les animateurs restent.
05:17Oui, donc j'en ai vu beaucoup, beaucoup, beaucoup.
05:19J'en ai vu se baigner.
05:21Moi, j'ai vu Philippe Balland, directeur de TF1 Productions,
05:25me tenir des propos comme quoi,
05:28boum, ça va être un succès.
05:30Et tu lui dis, boum, ça va se casser la gueule.
05:32Ça a fait boum pour le coup.
05:33Ça va se casser la gueule à telle émission,
05:35pour telle et telle raison.
05:36Non, fais-nous confiance.
05:37Non, toi, fais-moi confiance.
05:39Non, non, tu as un contrat.
05:40Donc, il y a un moment, tu fermes ta gueule,
05:41tu fais le boulot, ça se casse la gueule,
05:43tu l'appelles, il fait, alors,
05:45tu as compris ce que je t'ai dit ?
05:47Oui, mais tu comprends ?
05:48Non, tu ne m'as pas écouté.
05:51Et avec Strike, avec Cyril,
05:52ça a été la même chose.
05:53Sur C8.
05:54Et là, RMC Stories, ça se passe bien, le dialogue ?
05:56Oui, ça se passe bien,
05:57parce qu'eux, ils ont compris que,
05:59laisse le faire, laisse le faire.
06:01Ils m'ont laissé carte blanche.
06:03Voilà, résultat des courses.
06:04En 15 jours, on a tourné 30 émissions.
06:09Et encore une fois, si l'audience est à la hauteur
06:11de l'accueil que me fait le public tous les jours,
06:14je me dis, waouh !
06:15Eh bien, ça, on le verra début janvier.
06:16Je ne suis pas couché.
06:17Il y a quelques mois, vous aviez déclaré,
06:19ça c'est public,
06:21dans une interview, que vous touchiez 1 700 euros de retraite par mois.
06:23Oui, je touche 1 700 balles de retraite par mois.
06:24Mais vous avez dû mal faire les calculs,
06:26c'est pas possible avec tout ce que vous avez fait.
06:27Non, alors, après, j'étais beaucoup en société,
06:30je touchais des dividendes, etc.
06:31Mais je touche 1 700 balles officielles
06:34de la caisse retraite.
06:37Après, moi, j'avais deux complémentaires,
06:40ce qui fait que, quand tout est pour tout, je suis à 2 400.
06:42Ce qui est très bien.
06:44En France, gagner 2 400 balles sans rien faire,
06:47c'est énorme, diront certains.
06:49De l'argent, vous en avez gagné beaucoup à l'époque du big deal sur TF1,
06:52beaucoup trop, même, à vous suivre,
06:54parce que vous dites que cet argent,
06:56il vous a fait péter les plombs, à un moment donné.
06:57Ah mais grave, oui, j'ai pété les plombs.
06:58Vous êtes cru tout puissant ?
06:59Oui, enfin, c'est pas tant que tu te crois tout puissant,
07:02c'est que je fais une différence entre tout puissant et tout permis.
07:06Tu te dis, avec l'argent que je fais gagner à la chaîne,
07:11ils pourront pas faire de caprices et se séparer de moi.
07:14Donc, fais ce que tu veux, demande ce que tu veux, exige ce que tu veux.
07:17Je veux que ça soit tourné à tel studio,
07:19je veux tel quart-régie, je veux ça, je veux ça, je veux ça.
07:22Ah ouais, ça va être compliqué, démerdez-vous, c'est pas mon problème.
07:25Et ce que vous demandiez avec le recul, c'était parfois un peu abusé ?
07:28C'était outrancier.
07:29C'était à la limite de l'indécence.
07:31Là où j'ai pété les plombs,
07:32c'est une fois que j'avais l'argent sur mon compte.
07:35C'est pas avec la chaîne que je pétais les plombs, c'était dans ma vie.
07:38J'ai jamais loué un avion pour mettre 200 copains,
07:41pour les emmener faire la fête au jour de l'an à New York.
07:43C'était pas mon truc.
07:44Mais je suis rentré dans des agences immobilières en disant
07:48« Bonjour, voilà, je voudrais visiter telle maison. »
07:50Ok, les gens sont dedans.
07:52Je dis « Je vous prends la maison, mais ce soir. »
07:54Quoi ? « Vous déménagez ce soir. »
07:58Pour vous, c'était normal à ce moment-là, dans votre logiciel,
08:00parce que vous étiez le lagave de TF1 ?
08:01Non, c'était pas que j'ai eu le lagave de TF1,
08:03c'est que je vois que la personne a besoin de vendre,
08:05je vois que la personne a besoin d'argent.
08:07Ok, je ne négocie pas, c'est tout de suite, vous partez.
08:11Vous n'étiez pas un peu imbuvable, Lagaffe ?
08:13Non, c'était pas imbuvable, c'était...
08:16Les gens en face de vous devaient se dire « Mais il se la raconte, lui ! »
08:19Oui, oui, certainement.
08:21Mais c'était jamais...
08:23Alors, attention, j'ai jamais manqué de respect à qui que ce soit.
08:26Maintenant, je me dis que l'image que j'ai pu donner à ces personnes-là,
08:30c'est pas du tout l'image qui est la mienne.
08:32Moi, je fais vraiment partie des gens qui vivent cachés pour vivre heureux.
08:36J'ai eu un très gros problème, mais ce n'est pas un problème cardiaque.
08:39Et c'est vachement important de le dire pour les assurances,
08:41je n'ai aucun problème cardiaque.
08:43Que s'est-il passé ? Tout est parti, je crois, d'examens
08:45que vous aviez passés pour une émission de télé, c'est ça ?
08:46J'ai eu un accident de jet-ski,
08:48avec une côte qui m'a perforé le poumon
08:50et qui est venue s'appuyer sur la horte à la sortie du cœur.
08:52Mais personne ne s'en est aperçu.
08:54Quand j'ai passé toute la panoplie d'examens pour aller faire,
08:58avec Marine L'Orphelin, Lively Robinson,
09:02j'ai fait un check-up complet
09:04et j'ai été voir mon pote cardiologue Jonathan Banaillon.
09:09On a fait le test d'effort.
09:10Il me dit « T'as un truc à faire cet après-midi ? »
09:11J'ai dit « A part l'examen, non. »
09:13Il me dit « On fait un scanner. »
09:15J'ai dit « Attends, on fait le scanner. »
09:17Je sors du scanner, il me dit « Tu dors là, je t'opère demain matin. »
09:21J'ai dit « C'est quoi le truc ? »
09:22Il me dit « T'as une artère qui va péter d'un moment à l'autre, d'une heure à l'autre. »
09:25Et vous, vous n'étiez jamais aperçu de rien ?
09:27Rien, personne ne s'était aperçu de quoi que ce soit.
09:29Il y avait des douleurs quand même, de temps en temps ?
09:30J'avais de temps en temps, quand j'étais stressé et très fatigué, la nuit, uniquement la nuit,
09:33comme une crampe, j'avais le cœur qui me faisait mal.
09:37Après, j'écartais bien la cage thoracique, je respirais à fond,
09:40je buvais un verre d'eau et ça passait.
09:42Donc, je ne me suis jamais inquiété.
09:44Le lendemain, vous allez au bloc.
09:45Donc, le lendemain matin, je vais au bloc.
09:47On m'allonge, il me met le masque sur la tête.
09:49Il me dit « Vas-y, résiste. »
09:50Donc, tu fais « Un, deux. »
09:53Et là, j'ai l'impression de prendre un TGV en pleine poitrine.
09:57Mais...
09:59Et je suis endormi.
10:00Mais j'ai cette sensation qu'il m'arrive quelque chose.
10:03Malgré l'anesthésie, vous ressentez quelque chose ?
10:04Que je prends Mac Tyson dans la gueule.
10:05Ouais, ouais, il se passe quelque chose, je ne sais pas quoi,
10:07mais je sens une énorme douleur.
10:10Je me réveille, je vois l'infirmière, je lui dis « Ça s'est bien passé ? »
10:14Elle me dit « Le docteur va venir. »
10:16Et donc, il y a Joe qui arrive, il me regarde, il sourit,
10:19il me fait avec le pouce et l'index.
10:21« On est passé à ça ? »
10:22Je lui dis « Comment ça ? »
10:23Il me dit « T'as vraiment une bonne étoile.
10:25T'es mort sur la table d'opération du cardiologue. »
10:28Je lui dis « Comment ça, je suis mort ? »
10:29Il me dit « Ouais, ton artère a lâché. »
10:31Et j'ai dit « Mais c'est quoi la douleur que j'ai sentie ? »
10:33Il m'a dit « L'électrochoc, on s'en souvient toujours. »
10:35Mais ouais, j'ai eu un bol fou.
10:38Parce que la même chose t'arrive quand je suis dans la colline, c'est fini.
10:41Aujourd'hui, tout va bien.
10:42De ce point de vue, les artères sont bonnes, c'est OK ?
10:44Patate.
10:46Il fallait de toute façon.
10:46Je ne bois plus, je ne fume plus, je ne fais plus la fête.
10:49Vous tournez des émissions de télé toute la journée maintenant.
10:52Ce qui était important pour vous, parce qu'on a vu beaucoup de titres de presse
10:55à l'époque où est sorti ce livre pour dire
10:57« Vincent Lagaffe abandonné. »
10:58Ce n'était pas ça.
10:59Ça, vous avez voulu rectifier le tir.
11:00Vous avez été confié à l'assistance publique.
11:01Je n'ai jamais été abandonné.
11:02J'ai été aimé par cette femme.
11:04Qui a voulu vous donner une chance.
11:05C'est comme ça que vous l'entendez aujourd'hui.
11:07Elle n'a pas voulu tomber enceinte au premier coup.
11:08Elle est tombée enceinte à cause de mon père biologique que j'appelle ce gros con.
11:15Parce que quand tu as deux enfants, que tu es marié,
11:18tu ne t'en tiches pas d'une petite ouvrière qui rentre dans ton service
11:21et tu ne lui fais pas un gamin comme ça.
11:23Donc, elle s'est retrouvée fille mère à 19 ans,
11:26sans une thune, sans boulot, sans rien,
11:29avec un gamin qui avait un problème pulmonaire.
11:32Pendant quatre mois, elle m'a emmené, elle s'est occupée de moi, etc.
11:39J'avais une nourrice.
11:40Les deux derniers mois, j'étais à l'hôpital de Rouen,
11:45à la clinique du Belvédère,
11:48où j'ai été soigné par le docteur Dominibus.
11:51Comme Cécile Dominibus ?
11:52Père de Cécile Dominibus.
11:54Et les deux derniers mois,
11:55elle s'est aperçue qu'elle n'avait plus les moyens de faire les allers-retours
11:59entre Bernays et Rouen.
12:01Et puis, elle savait qu'elle ne pourrait jamais me donner l'adolescence
12:05et la vie qu'elle aurait voulu me donner.
12:07Donc, elle s'est dit, ça sera plus facile pour moi de l'abandonner complètement.
12:10Je lui donnerai plus de chance.
12:12Et je me suis dit, mais quel courage !
12:15Et là, ça va être très dur pour moi de le dire.
12:17Mais quel courage elle a eu de me poser pour la dernière fois,
12:21de me regarder pour la dernière fois,
12:23de m'embrasser pour la dernière fois.
12:25Waouh ! Quel courage cette femme a eu !
12:28Je ne peux être que respectueux.
12:31Et oui, pour moi, j'ai une admiration sans borne, sans limite pour Lucienne.
12:38On sent votre émotion encore.
12:41Oui, j'ai beaucoup de mal à en parler parce que c'est très...
12:44C'est toute ma vie qui...
12:46Et ma vie artistique dépendait de ce qu'elle a fait ce jour-là.
12:51Elle a dit, je ne peux pas m'en occuper, donc voilà.
12:54Adieu mon enfant, je t'aime.
12:55Waouh !
12:56Mass Singer, j'ai refusé parce qu'on s'est quitté fâchés avec Hervé Hubert.
13:00Quel ancien producteur avec lequel vous avez travaillé.
13:02On était coproducteurs.
13:03Et il produit Mass Singer aujourd'hui.
13:05Il produit Mass Singer et c'est vrai.
13:06Et je l'écris dans mon livre.
13:08Un jour, il me téléphone et il me dit,
13:09Vincent, j'ai racheté les droits d'une émission qui est un carton mondial.
13:14J'aimerais t'en parler.
13:15Donc, je monte à Paris.
13:17Et il me dit, voilà, tiens, je te montre.
13:19Voilà, on regarde le truc en coréen.
13:22Et j'ai dit, ouais, c'est bien.
13:23Mais TF1, ils sont d'accord pour que j'anime cette émission ?
13:28Et il me dit, ah non, non, mais c'est Camille Combay qui l'anime.
13:30Ah, d'accord.
13:31Alors, moi, je fais partie du jury.
13:33Non, toi, je voudrais que tu chantes déguisé en frigo ou en courgette.
13:37Après deux salles d'or, 2500 émissions, la fortune que t'as fait,
13:42parce que je t'ai ouvert la porte de la télé,
13:45tu me proposes de chanter déguisé en frigo ?
13:47J'ai dit, c'est quoi, je vais m'en aller avant de passer par-dessus le bureau
13:49et de te faire bouffer l'encrier ?
13:50Mais lui qui vous connaissait si bien,
13:51il ne pouvait pas s'imaginer que vous alliez vous sentir offensé par cette proposition ?
13:54Hervé Hubert, c'est avant tout un producteur.
13:58Et je pense, et je le dis, c'est pour moi, à mon époque,
14:01maintenant, je ne sais pas parce que je suis moins dans le métier,
14:03mais c'est le meilleur producteur qui puisse exister.
14:06C'est un mec, et c'est ce que je dis dans le bouquin,
14:08tu rentres dans son bureau avec une idée, tu ressors avec la sienne.
14:12C'est le meilleur diplomate, c'est le meilleur négociateur, c'est...
14:18Pas sur ce coup-là, en tout cas, là, il s'est planté avec vous.
14:20Ouais, il s'est planté parce que c'est...
14:22Ouais, ouais, il s'est planté.
14:23Il y a eu toute cette période, là, au TF1, vous vous voulez dans ses programmes,
14:26mais plutôt en tant que candidat, c'était la même chose avec Ninja Warrior.
14:30Après, on va dire peut-être que je suis prétentieux,
14:32mais je ne pense pas que Lewis Hamilton ait envie d'aller faire la course de côte
14:39de Saint-Antonin à côté d'Aix-en-Provence.
14:41Mais vous ne pensez pas que c'était un ballon d'essai en vue de vous faire revenir comme animateur ?
14:44Juste retester votre image auprès du public ?
14:47Ce n'était pas ça qu'ils avaient en tête, d'après vous ?
14:48Ben, il aurait dû le dire.
14:50Et ça, vous ne l'avez pas entendu ?
14:51Je ne l'ai pas entendu, il ne l'a pas dit, il ne l'a pas sous-entendu, donc...
14:54Ouais, quand on m'a proposé de chanter déguisé en frio,
14:56j'ai dit, vous vous foutez de ma gueule ou quoi ?
14:58On a fait des émissions où on lâchait l'antenne à 6 millions de téléspectateurs,
15:01et aujourd'hui, tu veux que j'aille chanter en frigo ?
15:03Entre...
15:04Tu es fou !
15:05Entre deux courgettes et cupcake ?
15:07J'ai dit non, donc non, non, donc...
15:09Danse avec les stars, je n'ai pas pu le faire.
15:10Et stars, c'est Singer.
15:12Ma Singer, je n'ai pas voulu le faire.
15:15Un an après Beau le Lavabo, autre gros carton, c'est La Zoubida.
15:19Là, vous en vendez un nombre monstrueux aussi.
15:22Mais c'est quand même un succès au goût un peu amer,
15:25parce qu'à l'époque, il y a une polémique.
15:26Certains vous accusent de racisme avec cette chanson.
15:29Comment vous le vivez, vous qui êtes aux antipodes de ces idées-là ?
15:32Je vais prendre mes mots à moi.
15:34On a trois, quatre trous du cul
15:37qui avaient besoin de faire parler d'eux
15:39et qui n'ont rien trouvé mieux que de se dire,
15:41« Ah, dans la chanson, il dit que Moctar a volé le scooter,
15:45donc les Arabes sont des voleurs. »
15:46Eh bien, il n'y a pas un Maghrébien au monde à qui je pose la question,
15:50« Est-ce que tu trouves que la chanson La Zoubida est raciste ? »
15:53Ils te regardent avec des yeux en disant, « Raciste de quoi ? »
15:56Les seules personnes qui ont dit que ma chanson était raciste,
16:00c'est des bons petits Blancs.
16:02Des bons petits Blancs qui n'ont jamais rien glandé de leur vie
16:06et qui se sont dit, « Tiens, on va pouvoir faire parler de nous. »
16:08Et il y en avait un qui s'était mis en tête,
16:09c'était celui qui avait créé Touche pas à mon pote.
16:12Lui, il rentrait dans la politique et il fallait qu'ils fassent parler de lui.
16:15Encore une fois, merci à Harlem Désir d'avoir fait tout ce sympa taquette
16:19parce que ça m'a permis de m'acheter une maison dans le sud de la France.
16:22Du temps de TF1, les jeux étaient parfois limite dangereux.
16:24C'est quoi votre plus grosse frayeur sur le plateau du Big Deal, l'époque TF1 ?
16:27C'est quand j'ai failli tuer Gérard.
16:29Parce que j'ai failli le tuer, Gérard.
16:30Gérard Vives ?
16:31Quand on faisait le juste prix.
16:32Ah, sur le juste prix, oui.
16:33J'ai été avec une pelle mécanique, j'ai été le chercher dans le public.
16:37Il avait un harnais, donc j'ai attrapé le harnais avec le godet au-dessus de tout le monde.
16:41Il n'y a pas de question de l'assurance ou pas d'assurance.
16:43Je l'ai soulevé, je l'ai amené sur le plateau.
16:45Donc on s'engueule, etc.
16:47J'ai dit, puisque tu le prends comme ça, je déplie le bras à fond et je le secoue un tout petit peu.
16:52Mais à la répétition, je l'avais secoué, le bras plié.
16:55Ce qui fait qu'il n'y a aucune incidence.
16:57Il n'y avait pas de jeu.
16:58Et là, il est parti à 5 mètres de haut.
17:00Il est parti à 4 mètres de la pelle.
17:02Il est tombé sur les cervicales et il est resté sec par terre.
17:07Avec le sang qui a commencé à couler sur la dalle.
17:09Vous dites quoi à ce moment-là ?
17:10Tu dis, putain, j'ai perdu mon pote.
17:12J'ai tué mon pote.
17:13Il tombe comme une merde sur les cervicales.
17:16Il bouge un petit peu et c'est fini.
17:18Il ne bouge plus.
17:19Il est allongé par terre et tu as du sang qui coule de sa nuque.
17:23Là, tu te dis, putain, j'ai tué mon pote.
17:28Bonjour Eva.
17:29Bonjour tout le monde.
17:30Bonjour Eva.
17:31Bonjour Eva.
17:31Vous étiez toute petite quand le Big Deal passait à la télé.
17:34Oui, c'est ce qu'on s'est dit.
17:35Quand je suis arrivé, j'ai garé la moto.
17:36Enfin non, Eva a garé ma moto, puis il m'a porté le casque.
17:40Elle a pris le vestiaire.
17:41Elle m'a amené deux cafés.
17:42Elle a passé un coup d'aspirateur dans le studio.
17:43Et maintenant, je la vois en chronique.
17:46Tout ça pour 50 euros par mois.
17:47Mais bien sûr.
17:48Vous êtes au-dessus de ça, la réalité, naturellement.
17:50Oui, c'est ce que je lui ai dit.
17:52Excusez-moi Eric, mais vous étiez toute petite à l'époque du Big Deal.
17:55J'étais panée au lancement.
17:56Et puis après, j'ai eu 50 ans.
17:58Ça suffit pour paner, là.
17:59Ça arrive quasiment toutes les semaines.
18:00Tu vois, c'est ce que j'entends tous les jours, 11 fois par jour.
18:04Ah, vous êtes toute mon enfance.
18:06Je vous regardais quand vous étiez toute petite.
18:09Et à un moment, tu lui dis, tu m'emmerdes.
18:11Tu m'emmerdes.
18:12Et elle n'a pas fini de vous embêter.
18:13Parce qu'en plus, cette jeune fille enquêtée sur vous,
18:15elle a dégoté, comme disent les jeunes, dégoté, n'est-ce pas,
18:17des infos improbables à votre sujet.
18:19Allez-y.
18:20Alors voici la première.
18:21Vincent Lagaffe a travaillé avec un célèbre comédien dans un club de vacances.
18:25Oui, vous avez connu Philippe Lelouch alors qu'il était tout jeune au Club Med.
18:29C'était à vos débuts.
18:30Vous étiez GO, gentil organisateur au club.
18:32Philippe Lelouch était venu passer des vacances avec ses parents.
18:35Il avait tellement aimé l'ambiance qu'il était ensuite revenu pour y travailler cette fois.
18:39Il s'occupait du mini-club pour les enfants, c'est ça ?
18:41C'est ça, tout à fait.
18:42Il avait raconté, Philippe Lelouch, votre première rencontre chez Frédéric Lopez
18:46et la première impression qu'il avait eue de vous en arrivant au Club Med.
18:50L'animateur vedette à l'époque de ce club, c'était Lagaffe.
18:53Vincent Lagaffe.
18:54Et il vous épatait ?
18:55Il était épatant.
18:56Je me souviens, il sautait sur les cars, parce que les gens de l'aéroport arrivaient en car.
18:59Bien sûr, il se mettait sur un cocotier, il sautait sur le car.
19:02Les gens faisaient « Waouh ».
19:03Tout d'un coup, sa tête descendait du car, comme ça.
19:05Il était complètement dingue.
19:07Mais complètement dingue.
19:08Il sautait du troisième étage, du truc dans la piscine.
19:10Toute la journée, il hurlait au micro.
19:13Quand vous avez retrouvé Philippe Lelouch quelques années plus tard, vous l'avez tout de suite reconnu ?
19:17Non, moi, je ne me souvenais pas de tout.
19:19Quand je l'ai vu, c'était pour aller à Top Gear.
19:23On avait fait Top Gear, donc je savais qui il était.
19:27Et c'est lui, sur le plateau de Top Gear, qui m'a dit « Mais tu sais qu'on se connaît depuis l'âge de 13 ans ? »
19:32Je lui ai dit « Oui, à Smyr, on était au Maroc, etc. »
19:35Et en 2019, vous aviez repris son rôle dans la pièce qu'il a écrite, « Le jeu de la vérité ».
19:39Oui, il m'a téléphoné, il m'a proposé de reprendre son rôle dans « Le jeu de la vérité ».
19:43On a joué au gymnase et ça a été un grand, grand kiff.
19:45Alors, toujours au chapitre Lagaffe comédien, vous avez une sacrée révélation, Eva,
19:51au sujet d'une célèbre série de tefs.
19:53Oui, vous connaissez tous « Camping Paradis ».
19:56Il parait qu'au départ, le rôle de Laurent Ournak avait été écrit pour vous, Vincent Lagaffe.
20:00C'est vrai ?
20:01Vous auriez dû faire « Camping Paradis » ?
20:03Oui, Jean-Luc Azoulay a écrit « Camping Paradis » en pensant à moi.
20:08Et c'est l'époque, je crois qu'on n'est pas loin du Loft.
20:13Début des années 2000-2001.
20:16Voilà, on n'est pas loin du Loft.
20:18C'est tout un concord de circonstances qui fait que j'ai envoyé balader...
20:22Ah, vous êtes fâché encore ?
20:24Oui, je me suis fâché. Avec le lait, on s'est fâchés un paquet de fois.
20:27Bon, il se fâchait vite aussi, lui. Grand patron de TF1.
20:30Oui, mais c'est le seul qui, le lendemain, rappelait en disant
20:33« Bon, on a fini nos conneries, là. On est adultes maintenant, on se parle. »
20:37Mais là, le lendemain, vous n'êtes pas rappelé pour « Camping Paradis »
20:39parce que finalement, vous n'y êtes jamais allé.
20:41Non, parce qu'après, il y a un moment, il fallait qu'ils prennent la décision.
20:44Jean-Luc m'a appelé, très honnêtement, en disant « Vincent, c'est oui, tout de suite.
20:47Dans dix minutes, ça sera trop tard. »
20:49Je lui ai dit « C'est trop tard, je n'en ai rien à foutre. »
20:51Après, je l'ai regretté parce que je vois que la série est encore...
20:53Elle entaine aujourd'hui, bien sûr.
20:55Mais tant mieux pour Laurent. C'est une belle aventure pour lui.
20:59Mais il y a une autre série très connue dans laquelle vous avez joué cette fois.
21:03C'est « Sous le soleil » en 2005.
21:06Vous aviez le rôle d'un réalisateur de clip italien.
21:09Ça, vous allez l'entendre, c'est hautement improbable.
21:11Mais ça sort.
21:19Vous avez fait bon voyage ?
21:20Si, parfait.
21:21Mais laissez-moi vous présenter Betty, mon script-girl, l'assistante.
21:23Betty, la signorina.
21:25Enchantée.
21:26Betty, téléphone.
21:27Betty, téléphone, presto.
21:28Betty, téléphone, tout de suite.
21:30Linda, amore mio !
21:32Si, ben là. Alors, qu'est-ce que vous arrivez ?
21:34C'est bordel, gros bordel, énorme bordel.
21:36« Sous le soleil » peut-être un peu trop, non ?
21:38Vous avez pris un coup de chaud avant la bière.
21:40Oui, c'était parti...
21:42Je ne sais pas si on peut le dire, mais à la base, c'est parti une histoire de cul.
21:46« Sous le soleil » est parti d'une histoire de lune ?
21:48De lune, c'est ça.
21:49Non, moi j'étais entiché d'une des comédiennes là.
21:53Et comme j'habitais pas loin, j'avais été la voir.
21:56Et puis j'avais un très beau bateau à l'époque.
21:58Et le réalisateur ou le producteur avait dit
22:00« Putain, mais ça serait bien, tu pourrais nous faire ci, tu pourrais nous faire ça. »
22:03Et j'avais dit « Oui, vous voulez. »
22:04Mais moi, c'était juste pour être proche de...
22:06Être avec votre dulcinée.
22:07Voilà, être avec ma dulcinée.
22:09Et puis finalement, on n'a jamais conclu.
22:12Et l'extrait, lui, en revanche, reste. Dommage pour vous.
22:14Oui, l'extrait reste.
22:15Et puis ça a été une jolie expérience. Vraiment, ça a été une jolie expérience.
22:18Cet accent italien, il aurait été parfait, je pense, pour un autre rôle plus coquin.
22:21C'est vrai qu'on vous a proposé de tourner dans un film porno, Vincent Lagaffe ?
22:24Plusieurs fois.
22:26Oui, plusieurs fois.
22:28Mais j'ai eu !
22:29J'ai refusé parce qu'il y avait trop de dialogues ?
22:32Non, non, non, non.
22:34J'ai refusé parce que ça commençait à marcher.
22:37Et j'ai dit « Je ne peux pas tout faire. »
22:39C'est juste pas possible.
22:41Mais c'est vrai que j'ai eu une époque où je fréquentais des milieux un peu chaud-patate.
22:45Et que j'ai rencontré deux, trois réalisateurs qui m'ont dit
22:49« Tu te rends compte un peu, un mec comme toi, si tu... »
22:53Alors j'avais dit « Je suis d'accord, ok. »
22:56« Mais vous me trouvez des partenaires... »
22:59Isabelle Adjani, Catherine Deneuve...
23:01Un casting absolument impossible.
23:03Et là on m'a dit « Ça va être compliqué, ça va être très compliqué. »
23:05Mais oui, oui, on me l'a proposé.
23:07Mais après de la passer à l'acte, c'est différent.
23:10Alors nous, on en connaît un qui n'aurait pas dit non à un film X.
23:14C'est ce papy qui était venu jouer sur le plateau du Big Deal en 2004.
23:18Vous avez eu une passion à 90 ans passés ?
23:20Je fais la danse, la pétanque...
23:23La pétanque ?
23:24L'amour.
23:25Et maman est contente.
23:27Vous êtes venu tout seul ou accompagné, Édouard ?
23:29J'ai mon fils, ma petite copine.
23:32Ma petite couturière.
23:34C'est qui bouge les trous, les petits trous.
23:37T'en penses à lui ?
23:39Elle aime ça.
23:41Tout le programme.
23:43Il était chaud lui.
23:44C'est à se demander parfois, vous avez peut-être eu ça encore lors des récents enregistrements du Big Deal,
23:47si les gens, quand ils sont face à vous, se rendent compte que ce qu'ils disent va passer à la télé.
23:51Non, non.
23:53Ils ne s'en rendent pas compte.
23:54T'es obligé de leur dire, moi je leur dis.
23:55Moi, quand je les vois juste avant le programme,
23:58première chose, c'est que je leur demande, est-ce que je peux rire de tout ?
24:01Est-ce qu'il n'y a pas de drame dans votre famille ?
24:03Est-ce que vous n'avez pas perdu quelqu'un ?
24:05Est-ce que personne n'est en phase finale d'une maladie ?
24:07Voilà, c'est très important.
24:09Et puis...
24:11Ensuite, je leur dis,
24:13faites attention à ce que vous dites parce que
24:15nous, on n'est pas censé enlever tout ce que vous pourriez dire
24:18et on ne sait pas ce qui pourrait vous gêner.
24:20Donc, méfiez-vous quand même.
24:22Si tu leur dis trop, tu les mets sur le frein à main
24:25et les mecs, ils se bloquent.
24:26Donc tu dis, allez-y, soyez nature.
24:29Mais pensez bien à ce que vous avez dit
24:31parce que s'il y a un truc que vous regrettez avoir dit juste après l'émission,
24:34on peut l'enlever.
24:35Mais dans 15 jours, ça sera fini.
24:37Eva, vous avez une dernière info improbable au Soleil de la Gaffe ?
24:39Oui, vous n'allez sans doute pas me croire,
24:41et pourtant c'est bien la vérité.
24:42Non, je ne te crois pas.
24:43C'est dingue ça !
24:44Vincent Lagaffe, vous parlez à vos jet-ski.
24:48Vous en avez plusieurs dans votre garage
24:49et il paraît que tous les matins, vous descendez,
24:51les mecs, préparez-vous parce qu'on y retourne bientôt.
24:54Il faut que j'appelle mon fils là, parce que l'autre, il a balancé.
24:56Vous parlez à vos jet-ski ?
24:58Oui, je parle à mes jet-ski.
24:59Mais ils vous répondent ou ils vous disent quoi ?
25:01Ils vous disent, bah oui, on a un parti, on y retourne.
25:03On est à un autre sujet maintenant.
25:05Oui, je parle à mes jet-ski les veilles de course, dans les paddocks.
25:11Vous les motivez ?
25:13Mais c'est con à dire, mais je passe un moment avec eux.
25:16T'en as d'autres à balancer comme ça, toi ?
25:18Eva, vous allez le laisser tranquille, c'est vrai, on s'est terminé.
25:21Merci beaucoup Eva.
25:23On va passer maintenant à la question cruciale de cette émission,
25:27la question fromage ou dessert ?

Recommandations