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Transcription
00:00En fait, tout part d'écoutes entre Nicolas Sarkozy et son avocat Thierry Herzog.
00:06Et dans une conversation avec son ancien avocat Thierry Herzog,
00:10qui évidemment ne l'écoutait plus en raison de cette affaire,
00:12puisqu'ils étaient jugés tous les deux, ils ne pouvaient pas évidemment défendre Nicolas Sarkozy,
00:16Nicolas Sarkozy demande une faveur à faire au juge, au magistrat Aziber,
00:23en échange d'informations sur l'affaire Bettencourt qui le concernait à l'époque.
00:28Je rappelle d'ailleurs qu'il n'a rien eu pour l'affaire Bettencourt,
00:31il n'a pas été condamné du tout, au contraire.
00:33Et en fait, le premier volet, c'est qu'on n'écoute pas un client et son avocat.
00:37Donc s'il n'y a pas d'écoute entre Nicolas Sarkozy et son avocat, il n'y a pas d'affaire.
00:42C'est ça qui est fou.
00:43Et ensuite, sur le poste à Monaco qu'il donnerait à ce magistrat
00:47en échange d'informations sur l'affaire Bettencourt,
00:50il le formule dans une conversation,
00:53mais ensuite il n'a jamais parlé lui directement à ce magistrat,
00:56et il n'y a aucune preuve, justement,
00:58qui prouve qu'il est allé demander un poste à Monaco pour ce magistrat.
01:02Donc en fait, c'était une intention qu'il n'a pas réalisée.
01:06On a une conversation, on formule une intention, mais on ne va pas au-delà.
01:10Voilà.
01:11Donc c'est pour ça qu'il comptait cette affaire sur deux volets.
01:14Déjà, et qu'il va aller devant la Cour européenne des droits de l'homme.
01:17Si on n'écoute pas un client et son avocat, il n'y a pas d'affaire du tout.
01:20Tout ça part d'une écoute.
01:21Donc il n'y a pas d'affaire du tout si on n'écoute pas un client et son avocat,
01:23ce qui peut paraître du bon sens.
01:25Maintenant, il faut une décision du juge pour écouter un avocat et un client,
01:31ce qui n'existait pas à l'époque.
01:33Et donc la Cour européenne des droits de l'homme,
01:35quand vous discutez avec des experts en droit, des magistrats,
01:37il y a toutes les chances que la Cour européenne des droits de l'homme
01:40condamne la France pour cette écoute entre un ancien président de la République et son avocat.
01:44Et ensuite, il n'est jamais allé au-delà de l'intention.
01:47Le contraire n'a pas été prouvé.
01:48Et là, on condamne une intention, l'envie de faire quelque chose qu'on ne fait pas.
01:52Donc c'est pourquoi cette condamnation à un an de bracelet électronique,
01:56un an de prison, une première pour un ancien président de la République, pose question.

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