Emmanuel Macron a promis une "loi spéciale" pour permettre la reconstruction de Mayotte après le passage du cyclone Chido. Le président de la République a indiqué que l'objectif était d'acheminer de l'eau et de la nourriture dans toutes les communes touchées "d'ici dimanche au plus tard". Une journée de deuil national a par ailleurs été décrétée le lundi 23 décembre.
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00:00— Vous avez évoqué tout à l'heure le droit du sol. Est-ce que vous pouvez me préciser ce que vous êtes prêt à faire dans ce domaine-là ?
00:07Est-ce que ça veut dire le supprimer comme l'avait envisagé Gérald Darmanin en février ? Et si c'est le cas, comment ?
00:15— De manière très simple, des textes ont été préparés par les élus, en effet, dans le cadre de ce qu'avait lancé le ministre Darmanin.
00:24Le ministre des Outre-mer a d'ailleurs aussi beaucoup travaillé. Et sur le texte que j'évoquais tout à l'heure « Rebâtir Mayotte »,
00:30un travail a déjà été quasi finalisé par les services du ministère des Outre-mer. Mais on voit bien qu'on a une difficulté
00:35qui est liée à la géographie et à l'histoire de Mayotte et de la relation aux Comores, et qu'aujourd'hui, les rigidités de nos textes
00:42ne sont pas du tout adaptées à la situation. Et donc c'est ces textes qu'on va remettre dans le travail, qui doivent intégrer cette loi
00:48pour permettre d'abord de rendre moins incitatif l'immigration clandestine, qui sinon, avec le temps, permet malgré tout d'accéder
00:56à des prestations sociales qui sont plus élevées que le salaire moyen partout ailleurs dans la région, et qui donnent des droits
01:05qui rendent extrêmement attractif aujourd'hui l'arrivée clandestine. Donc on va durcir ces dispositifs. On va durcir aussi
01:12les moyens que nous mettons pour lutter contre l'immigration clandestine, au-delà des opérations qu'on a déjà pu faire
01:17ces dernières années, et on doit renforcer le travail de reconduite.
01:21Donc c'est...
01:22Comment, si c'est pas le supprimer ?
01:24C'est tout le travail qui sera à faire par le gouvernement et les parlementaires, mais très clairement, ça n'est pas celui aujourd'hui
01:30qui est en vigueur, qui peut permettre d'avoir une réponse efficace. Mais c'est un dispositif spécifique qu'il faut pouvoir faire.