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00:00Europe 1, Pascal Delatorre Dupin.
00:03Merci d'être avec nous sur Europe 1, c'est une émission spéciale.
00:06Ce soir, vu la situation, on attendait l'annonce du gouvernement de François Bayrou.
00:10Nous ne l'aurons pas ce soir, semble-t-il.
00:12François Bayrou est attendu à l'Elysée où il va échanger avec Emmanuel Macron.
00:16Ils se sont parlé plusieurs fois au téléphone aujourd'hui.
00:18Il y a plusieurs noms cités pour entrer au gouvernement, plusieurs noms qui bloquent.
00:22Notamment, par exemple, l'arrivée de Xavier Bertrand, président à l'RDO France,
00:26qui est en cours d'arbitrage.
00:28Le RN pourrait bloquer.
00:30C'est ça que redoute François Bayrou.
00:33Il y a d'autres noms cités, je les redonne.
00:35Elisabeth Borne, Gérald Darmanin, François Rebsamen pour la gauche,
00:38Bruno Retailleau qui conserverait à l'intérieur et qui a obtenu,
00:41vous le rappelez tout à l'heure, Jules Thorez,
00:43qui a obtenu ce qu'il avait demandé, ces conditions.
00:47Tout ça dans un contexte de record d'impopularité pour François Bayrou.
00:51Frédéric Dhabi est dans ce studio, directeur général opinion de l'IFOP.
00:55D'après votre baromètre,
00:58record d'impopularité dès son arrivée à Matignon pour François Bayrou,
01:0166% de mécontents.
01:0366% de mécontents.
01:05Philippe Guibert est toujours avec nous,
01:07Arthur Delaborde, journaliste politique d'Europe 1,
01:09également dans ce studio.
01:11Mathieu Vallée, bonsoir.
01:13Bonsoir, Patrick Rattoli.
01:15Merci d'être avec nous en direct sur Europe 1.
01:17Vous êtes porte-parole du Rassemblement national,
01:19vous êtes député européen.
01:21D'abord, peut-être votre regard sur la situation ce soir.
01:24Le fait que ça prenne un temps infini
01:26de faire la liste des membres du gouvernement de François Bayrou.
01:31Comment interprétez-vous cette situation, Mathieu Vallée ?
01:34Je pense que Monsieur Bayrou,
01:36je vais lui offrir un bouquin qui s'appelle
01:38Le gouvernement pour les nus,
01:39parce que là, j'ai l'impression qu'il devrait faire appel à France Travail.
01:41Ils ont du mal à faire un casting gouvernemental
01:43où ils veulent nous remettre tous les losers
01:45qui ont mis la France en lumière depuis 40 ou 50 ans,
01:47de gauche à droite.
01:48Vous parlez de qui, Mathieu Vallée, exactement, les losers ?
01:51Les losers, écoutez, François Epsamen, Gérald Darmanin,
01:55ce ne sont pas des gens qui ont brillé dans les ministères
01:57qu'ils ont occupés.
01:58Honnêtement, ce n'est pas brillant.
02:00Écoutez, je vois l'état des commissariats,
02:02l'état de la délinquance, les victimes qui augmentent.
02:04Monsieur Darmanin avec Monsieur Dupond-Moretti,
02:06ce n'est pas un bilan sphère.
02:07On est rassuré, Monsieur Dupond-Moretti ne sera pas rappelé.
02:09Mais enfin, si c'est pour regarder Monsieur Migaud,
02:11on ne va pas être déçu.
02:12Attendez, Monsieur Bertrand, il se vantait en 2000...
02:14Ça, Xavier Bertrand, ça a expliqué peut-être aux auditeurs d'Europe 1
02:17pourquoi le RN est très remonté sur sa présence dans le gouvernement.
02:21Président LR des Hauts-de-France.
02:23Est-ce que si Xavier Bertrand entre dans ce gouvernement,
02:27pour tel ou tel poste, on ne sait pas encore,
02:29c'est sûr qu'il y aurait une motion du RN ?
02:33Est-ce que vous pouvez nous le garantir ?
02:35Non, en tant que Premier ministre, on a dit qu'on voterait une motion de censure.
02:37S'il fait partie du gouvernement, ça serait un très mauvais signal
02:40parce qu'il se vantait d'avoir cassé les mâchoires des races internationales
02:43après une élection régionale.
02:44Moi, je pense que c'est irrespectueux
02:46et qu'ils nous considèrent comme des ploucs et comme des toccards.
02:49Non mais moi, c'est pas comme ça que je parle de mes adversaires politiques.
02:51C'était quoi, c'est le wording ?
02:52Il y a les mots qu'il avait utilisés qui vous avaient mis très en colère ?
02:56C'est ça ?
02:57Ah oui, non, mais c'est quelqu'un en fait qui est désagréable,
03:00qui est irrespectueux et qui méprise nos électeurs.
03:02Donc, c'est pas nouveau.
03:04Donc, moi, je vous dis simplement que ces gens,
03:07de la sorte de Monsieur Xavier Bertrand,
03:09c'est pas ce que j'apprécie le plus, c'est tout.
03:12Et c'est pour ça qu'on l'a dit, nous, on n'insulte pas
03:14et on méprise pas nos adversaires politiques.
03:16On les combat sur le terrain des idées.
03:17C'est ce qu'il me semble ça, dans une démocratie,
03:19c'est ce que les gens demandent.
03:20Parce qu'ils en ont marre de la popole ou de la ratatouille politique
03:22où on va de la petite phrase ou de la petite insulte
03:24qui ne fait pas avancer le débat et en plus
03:26qui, finalement, humilie les gens.
03:28Qui pour entrer dans ce gouvernement ?
03:30Effectivement, il y a des noms qui ont filtré
03:32mais rien ne garantit effectivement leur présence
03:34aux côtés de François Bayrou
03:36pour gouverner la France, l'Union Rouge du RN.
03:39Est-ce qu'elles ont bougé ?
03:40Est-ce que vous évoluez, Mathieu Vallée ?
03:43Mathieu Vallée, porte-parole du RN.
03:45Non mais nous, ce qui nous intéresse,
03:47c'est ce qu'on fera comme politique.
03:49C'est pas quel casting on va avoir pour le gouvernement de la France.
03:53De toute façon, le casting, il ne fait absolument pas rêver.
03:55Franchement, si on a un peu d'Armanin au quai d'Orsay
03:57à avoir eu M. Bayrou pendant trois mois
03:59pour la cotité des affaires diplomatiques,
04:01c'est compliqué, même pour travailler avec l'Europe.
04:03Comment voulez-vous défendre les agricultures
04:05qui sont poignardées dans le dos par Mme von der Leyen
04:07à la présidence de la Commission européenne avec le maire Caussure ?
04:09Quel signe en cas d'immunité ?
04:10Si derrière, on a un ministre qui change tous les trois mois
04:12parce qu'ils ne sont pas capables de présenter une politique
04:14qui défend les Français et singulièrement nos agriculteurs.
04:16Pareil pour l'intérieur, M. Retailleau.
04:18Moi, j'ai été super déçu.
04:20Il part comme nous, mais il n'agit absolument pas comme nous.
04:22Quand on a proposé d'excuser des nathens criminels étrangers
04:24ou de remettre les pêtes blanchées
04:26pour que les mutilés civils aillent en prison,
04:28il ne l'a pas fait voter, ils sont partis à voter contre.
04:30Donc, honnêtement, chacun veut sauver son poste,
04:32chacun veut garder son ministère,
04:34mais pas pour les Français, pour sa petite carrière personnelle.
04:36Je trouve qu'on est dans des calculs de boutiquiers
04:38qui, malheureusement, mènent le pays dans le mur.
04:40Mais que fait-on, Mathieu Vallée,
04:42pour parler du Rassemblement National ?
04:44On entend ce que vous dites, mais les Français
04:46veulent du calme. On le disait avec Frédéric Daby
04:48il y a quelques instants,
04:50les Français veulent du calme.
04:52Ils veulent un gouvernement qui gouverne.
04:54Il faut, de toute manière,
04:56amener ce pays quelque part. Il faut voter un budget,
04:58il faut avancer. Que fait-on, Mathieu Vallée ?
05:00On écoute le premier parti de France,
05:02celui que nous, on incarne. On a 11 millions de délecteurs.
05:04On est le premier groupe à l'Assemblée Nationale.
05:06Écoutez, moi, je préfère défendre
05:08le remboursement des médicaments plutôt que
05:10le déremboursement que M. Barnier proposait.
05:12Moi, je trouve que faire trinquer les petits retraités
05:14à qui on exclut, qui sont tous riches
05:16et qui sont tous des privilégiés, en désindexant
05:18l'inflation des pensions, c'est pas correct.
05:20Quand on parlait de l'électricité, il voulait, à leur dire,
05:22de 3 milliards d'euros les factures des Français.
05:24Depuis 2022, il y a eu 44% d'augmentation
05:26du prix d'exprès. C'est du concret. En plus, aujourd'hui,
05:28il fait froid. Vous n'avez pas échappé qu'à Paris, il fait un temps maussade.
05:30Donc, voilà. Mais ce que je veux dire,
05:32c'est que nous, on se bat pour les Français.
05:34On ne se bat pas pour nos postes. Maintenant, qu'est-ce que vous voulez que je vous dise de plus ?
05:36Il y a beaucoup d'incompétents.
05:38Il y a des gens qu'on a déjà mis aux responsabilités,
05:40quand je dis « ont » dans le passé, les Français, et qui n'ont pas fait leur preuve.
05:42Vous voyez, c'est comme une épreuve du baccalauréat.
05:44Quand vous êtes passé une fois, deux fois, trois fois,
05:46et que vous n'y arrivez pas, il faut faire autre chose. Il y a des gens qui s'obstinent
05:48à occuper des ministères et qui ne sont pas bons
05:50dans le domaine, ni à l'intérieur,
05:52ni aux affaires étrangères, ni à l'économie.
05:54Moi, je ne peux pas dire plus.
05:56Si vous aviez François Bayrou devant vous ce soir,
05:58ou encore Emmanuel Macron,
06:00qui nous écoute,
06:02que diriez-vous ? Que leur diriez-vous ce soir ?
06:06Je dirais à M. Bayrou d'avoir un peu plus de courage,
06:08parce que j'ai l'impression qu'il dit à chacun ce qu'il a envie d'entendre.
06:10C'est un peu la marque du macronisme de M. Macron.
06:12Et surtout, de s'occuper déjà de Mayotte.
06:14Parce que, je veux dire,
06:16honnêtement, sur ce sujet-là, on n'entend pas
06:18beaucoup de monde parler, quand on sait qu'on
06:20alimente et qu'on finance les réseaux d'eau à Gaza,
06:22les réseaux d'eau à l'étranger,
06:24et qu'on met la Seine à 1,4 milliard
06:26pour qu'elle soit baignable, et qu'à Guadeloupe,
06:28en Martinique, à La Réunion, en Nouvelle-Calédonie,
06:30ou encore à Mayotte, ils n'ont pas d'eau potable,
06:32je trouve que ce n'est pas respectueux pour nos compatriotes
06:34ultramarins, qui sont aujourd'hui considérés comme des sous-citoyens.
06:36Donc moi, je lui dis,
06:38parlez des problèmes des Français,
06:40proposez des solutions, et écoutez-nous.
06:42Nous, on ne demande pas la mer à boire, on ne demande pas la lune,
06:44on demande simplement qu'on soit écoutés, parce qu'on a
06:46beaucoup de nos compatriotes qui nous expliquent que la fin du mois,
06:48ce n'est pas le 30, mais c'est le 10,
06:50qu'ils n'arrivent plus à payer les factures d'électricité,
06:52qu'à la caisse, la façon est toujours importante,
06:54et que lorsqu'ils font leurs courses, ils sont à l'europrès,
06:56tout ça, c'est des sujets de préoccupation,
06:58c'est pas que les mères ont peur que leurs filles sortent le soir,
07:00et que tant qu'elle n'est pas rentrée, ils ne vont pas dormir,
07:02mais ça, c'est du problème concret.
07:04Moi, j'entends parler du casting et des parcours des uns et des autres,
07:06mais je n'entends absolument pas parler des solutions
07:08qu'ils proposent pour la France.
07:10Disons qu'avant d'entendre les solutions, il faut avoir déjà des personnes pour les porter,
07:12vous voyez ce que je voulais dire des personnalités politiques ?
07:14Pas du tout !
07:16Vous êtes plus ancienneté
07:18et plus expérimenté en politique que moi, sûrement.
07:20Moi, j'étais fils de 20 ans.
07:22Mais c'est pas méprisant.
07:24J'ai pas de honte à le reconnaître.
07:26Simplement, moi, avant de signer un crédit immobilier,
07:28avant d'acheter une maison,
07:30je visite d'abord la maison, avant de négocier les taux,
07:32et avant de savoir quelle banque va me prêter.
07:34C'est pareil, avant de signer avec tel ou tel ministre,
07:36j'attends de savoir quelle politique il va appliquer,
07:38et quelle vision il a pour la France.
07:40J'ai pas passé comme moi des concours
07:42de la fonction publique, mais avant de voir si Mathieu Vallée
07:44c'est quelqu'un de bien, on essaye de voir s'il y en a un peu
07:46dans la tête. Bon, écoutez, je me suis pas trop mal sorti
07:48puisque j'ai passé tous les concours à terme
07:50de la police nationale, mais c'est ça que je veux vous dire.
07:52J'essaie de vulgariser le propos, parce qu'aujourd'hui,
07:54on nous dit, on va mettre M. Narmanin, M. Reims-Lamène,
07:56M. Clair-Paul-Jacques, mais on sait pas ce qu'ils pensent,
07:58on sait pas ce qu'ils veulent faire.
08:00On attend le discours de politique générale de François Bayou, là, pour l'instant, on sait pas vraiment.
08:03Et disons qu'il dort.
08:05François Bayou, il dort.
08:07Parce que le 14 janvier, je sais pas s'il fait Noël
08:09jusqu'au 14 janvier avec le Nouvel An,
08:11mais nous, on était prêts à céger, et pendant les vacances
08:13de Noël, et dès la rentrée, pour le discours
08:15de politique générale, pour faire un budget pour la France.
08:17Mathieu Vallée, alors, Philippe Guybert, une question
08:19à vous poser.
08:21Cher Mathieu Vallée, j'avais juste une réflexion.
08:23Tous les exemples que vous avez donnés
08:25des remboursements des médicaments,
08:27taxes sur l'électricité, Michel Barnier, vous avez donné
08:29satisfaction et vous l'avez quand même censuré.
08:32Donc qu'est-ce que vous proposez pour la France ?
08:34Non, non, non, il manquait encore
08:36la désindexation.
08:38Il manquait, il manquait. Vous êtes le seul
08:40parti à qui le gouvernement Barnier
08:42avait donné satisfaction sur
08:44trois points.
08:46Monsieur Guybert, j'imagine que vous étiez occupé
08:48sur un plateau de CNews, mais pendant
08:50que vous nous parliez sur les plateaux, nous, on avait fait des propositions.
08:52C'est vrai que ça vous arrive pas d'aller sur les plateaux, vous.
08:54Ah mais si, mais contrairement à vous, je joue pas des épisodes
08:56de la politique. Je suis ce que mon parti
08:58demande. Dès le début, avec M. Barnier,
09:00on lui avait dit que c'était quatre lignes rouges.
09:02Elles n'ont jamais changé. Maintenant, qu'est-ce que je veux dire ?
09:04Entre le dessert et le café, ils ont peut-être oublié les lignes rouges.
09:06Mais nous, on les a pas oubliées, M. Guybert.
09:08Et M. Guybert, une fois qu'on se voit, je vous dirai
09:10clairement nos lignes rouges et vous verrez qu'elles changent pas
09:12au fur et à mesure du temps, comme M. Macron change de politique.
09:14Mathieu Vallée, Frédéric Dhabi,
09:16qui est également dans ce studio, directeur général
09:18Opinion de l'IFA.
09:19Comme ça, j'aurais tout le monde.
09:20Vous aurez tout le monde. Mais écoutez,
09:22ils ont tous des questions à vous poser.
09:24C'était pas une question, c'est aussi une analyse
09:26du propos de M. Vallée.
09:30C'est intéressant.
09:32Il est dans son rôle parfait,
09:34l'opposant, de Stigmatisé,
09:36Mme Borne,
09:38M. Darmanin.
09:40Ah oui, j'ai oublié Mme Borne.
09:42Et je l'entends. Mais il est vraiment,
09:44il essaye de, je dirais,
09:46stimuler un des leviers essentiels
09:48aujourd'hui du vote RN, c'est le vote
09:50d'alternative. C'est-à-dire, on n'a jamais été
09:52au pouvoir. C'est notre tour.
09:54Nous n'avons jamais été essayés.
09:56Et c'est un discours classique du RN.
09:58On a connu l'UMPS sous Marine Le Pen.
10:00On a connu même la bande des 4
10:02sous Jean-Marie Le Pen.
10:04C'est l'idée que le RN, qui n'a jamais
10:06été au pouvoir, qui n'a jamais exercé de responsabilité
10:08nationale et régionale,
10:10Xavier Bertrand a battu deux fois
10:12le FNRN Marine Le Pen en 2015
10:14et M. Chenu en 2021,
10:16n'a jamais été essayé. Donc c'est un discours
10:18à un poids de populisme et qui est
10:20classique pour un parti d'opposition.
10:22– Mathieu Vallée, répondez.
10:24– Ça vous l'avez pas dit,
10:26vous imaginez pour Mme Borne,
10:28elle n'a pas de fierté, elle n'a pas d'honneur, elle n'a pas de face.
10:30Elle a fait voter une réforme des retraites
10:32en 49-3 et maintenant
10:34elle va séjourner dans le gouvernement.
10:36M. Verroux dit que la réforme a été mal menée,
10:38qu'en tout cas il y a des choses à changer, alors qu'à l'époque
10:40il nous disait que c'était parfait, que ça allait sauver le système de retraite
10:42pour les années à venir, si ce n'est pas pour 20 ans ou 40 ans.
10:44Ces gens-là se renient pour des postes
10:46en comptant qu'elle a été élue grâce aux voix
10:48de la France non-insoumise. Donc quand vous dites
10:50UMPS, ben oui monsieur, au second tour,
10:52ça vous a peut-être échappé, vous étiez peut-être devant Star Wars,
10:54mais en tout cas il y a eu des alliances contre la peur
10:56qui ont été faites devant les épisodes
10:58de la guerre des étoiles, mais en tant que politique,
11:00ils ne faisaient plus la guerre entre eux,
11:02ils ont signé des pactes de non-agression
11:04pour se faire révenir. Donc oui,
11:06ils ont signé ensemble pour avoir des sièges
11:08et maintenant ils divorcent difficilement.
11:10Mme Borne, je vous le dis, moi elle n'a pas de face, honnêtement,
11:12elle n'a pas séjourné dans le gouvernement.
11:14La réforme que j'ai menée des retraites, elle était mauvaise.
11:16M. Véné, porte-parole du RN, député européen,
11:18question, est-ce que le gouvernement passera l'hiver
11:20quand il sera formé ? Ou alors est-ce que
11:22vous allez vous employer à ce qu'il ne passe pas l'hiver ?
11:24Non mais moi je ne m'appelle pas
11:26Jean-Luc Mélenchon ou Mme Pannot,
11:28on n'est pas là pour censurer le gouvernement,
11:30pour foutre le bordel dans le pays,
11:32on est là pour avoir un programme et en fonction du temps...
11:34Mais Michel Barnier
11:36qui n'est plus là, c'est un peu vous quand même ?
11:38Non mais je ne suis pas un vendeur, moi je ne suis pas
11:40là demander des miettes lorsqu'on négociait avec M. Barnier,
11:42il nous a pris pour des toccards, on lui a dit
11:44une fois, deux fois, trois fois, il a négocié au dernier moment
11:46et puis après il a été censuré, après avoir été moins de fois prévenu,
11:48et après avoir ouvert la table
11:50des négociations de l'interdiction. Donc M. Méron
11:52on verra ce qu'il propose sur la table,
11:54et si les lignes rouges qu'on a fixées
11:56qui sont toujours les mêmes dans les places de M. Gilbert
11:58sont tenues, on ne votera pas
12:00la censure a priori, on attend de voir ce qu'il dit.
12:02Et si je lui disais on vote la censure pour se faire plaisir,
12:04on me dirait mais oui, donc du coup vous êtes là pour mettre
12:06la bandalisation dans le pays, on attend de voir ce qu'il propose.
12:08Si vous, vous savez ce qu'il propose, dites-le moi,
12:10et je pourrais peut-être mieux vous répondre, mais personne ne le sait pour l'instant.
12:12Bon, écoutez Mathieu Vallée,
12:14merci beaucoup en tout cas d'avoir réagi en direct
12:16sur Europe 1. Merci, on attend
12:18donc ce nouveau gouvernement
12:20de François Bayrou, ça prend
12:22un peu de retard, les deux hommes doivent se parler.
12:24Merci beaucoup.