La colère gronde face à l'absence de gouvernement. Les promesses de dates non tenues et les jeux de pouvoir compliquent la situation. Les ministres sont souvent laissés dans l'ignorance, comme l'a montré le cas de la ministre des Affaires étrangères. Les électeurs s'interrogent.
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00:00Mathieu, toujours pas de gouvernement, mais on a de quoi être en colère.
00:05On a de quoi être en colère parce que ça commence à faire beaucoup, à chaque fois on nous donne des dates qui ne sont pas respectées.
00:10Ça coince, je vais vous dire, ça coince toujours de façon un peu classique, parce qu'il y a un jeu de bonnes taux,
00:14il y a l'ordre protocolaire qui en met devant, qui en met derrière, il y a les périmètres ministériels.
00:18Si on en croit Matignon, l'heure était hier au dernier réglage, mais le problème c'est que le moins de changement de dernière minute,
00:23le moins de déréglage, voilà, entraîne une bascule pour le gouvernement.
00:27Vous prenez la parité, les équipes politiques, les susceptibilités, ce n'est pas une science exacte un gouvernement pour composer.
00:33Vous avez des noms qui apparaissent, qui disparaissent, parfois on les oublie.
00:35Je vous donne juste un exemple.
00:36Lors du remaniement à Tal, la ministre des Affaires étrangères avait appris à la télévision qu'elle n'était plus ministre.
00:42Pourquoi ? Parce que son nom avait disparu au fil de la journée et que, tout simplement, on avait oublié de la prévenir.